Les Alsaciens-Lorrains, engagés plus ou moins volontaires dans l’armée française n’avaient pas le droit de se battre contre leur patrie allemande, en vertu de la Convention de La-Haye du 18 octobre 1907, signée par la France en 1910. De ce fait, la plupart ont été versés dans des régiments non-combattants dans les colonies françaises. Les... Lire la Suite →
Les « boches » en cartes postales
Des millions de cartes haineuses ont été diffusées durant la guerre de 1914/18, avec la bénédiction des autorités civiles et militaires. Leurs auteurs sont souvent d’excellents dessinateurs comme Dutec, Hansi, Poulbot, Benjamin Rabier, Heinrich Zislin. Elles mettent souvent mettant souvent en scène des enfants. Ces cartes sont tellement banales que la correspondance au dos n’a... Lire la Suite →
Le vieux Colmar romantique
Endroit de sortie préféré des habitants de la ville, le romantique Biergarten se trouvait au Champ de Mars entre la grotte et la fontaine Bruat. Au mépris des Colmariens, l'ancien maire Joseph Rey en a autorisé la destruction. En 1967, le Biergarten, magnifique bâtiment en grès a été remplacé par un hôtel de tourisme.
Les bazars de Noël en Alsace
La vie est un enfer pour les riverains qui piétinent dans les rues du centre encombrées de touristes. Les visiteurs ne s’intéressent pas au patrimoine de la ville mais aux kitscheries accrochées sur les façades des maisons historiques. Les commerces décorés avec goût sont une minorité. Le tourisme de masse génère des emplois précaires. L'économie... Lire la Suite →
1790 : Les Allemands de France
La partie la plus considérable des habitants de la province d’Alsace est composée d’Allemands. Tout le petit peuple des villes, & le plus grand nombre des habitants de la campagne, ignorent complètement l’usage de la langue française. La situation topographique de l’Alsace est telle, ses rapports de commerce avec l’Allemagne sont si habituels et si... Lire la Suite →
J’accuse l’État de linguicide
Depuis la Révolution, l’État fait tout pour éradiquer la langue multiséculaire des Alsaciens. L’État a attisé la haine des Français en déclarant l’alsacien “langue de l’ennemi, langue des nazis” puis langue du voisin. L’État a manipulé les parents bilingues pour qu’ils ne transmettent pas leur langue maternelle : l’alsacien à leurs enfants. L’État a semé... Lire la Suite →
1918 : Falsification de l’Histoire
Strasbourg : l'Alsace honore les tombes des héros français le 21 novembre 1918 (Traduction) L'Alsacienne honore la mémoire de son mari, lieutenant dans l'armée impériale. Enterré à Strasbourg, il a probablement été tué sur le front Ouest, tout comme son voisin capitaine. Il s'agit bien d'un cimetière militaire allemand. Strasbourg étant allemande, il était impossible... Lire la Suite →
1793 / 1794 : La Terreur en Alsace
Alsaciens condamnés à mort pendant la Révolution Le Roman national ne parle que des Alsaciens heureux d’être français et de la Marseillaise chantée à Straßburg chez le maire Dietrich. Il oublie de préciser que les Révolutionnaires l'ont assassiné. Durant les années 1793 et 1794, une centaine d’Alsaciens et d'Alsaciennes ont été guillotinés dont plusieurs maires,... Lire la Suite →
1915 : Un zouave alsacien-lorrain exécuté sur ordre de son commandant
La convention de La Haye du 18 octobre 1907, reconnue par la France en 1910, interdit à tout belligérant d’obliger les ressortissants du pays adverse à se battre contre ce dernier. De ce fait, les citoyens du Land Elsaß-Lothringen engagés de gré ou de force dans l’armée française n’ont pas le droit de participer aux... Lire la Suite →
1918 : Jeanne d’Arc en Alsace
Dès l’Armistice de 1918, Jeanne d’Arc patronne de la France détrône Sainte-Odile patronne de l’Alsace, avec la bénédiction des autorités civiles, militaires et religieuses. Jeanne d’Arc qui protégeait les Poilus, était l’ennemie des soldats alsaciens de l’armée impériale. Cela n’empêchera pas de nombreuses communes alsaciennes d’honorer Jeanne d’Arc par une rue ou un monument. Rares... Lire la Suite →
1918 : Quelle délivrance ?
Lors de sa visite à Straßburg / Strasbourg, en décembre 1918, le président Raymond Poincaré fait un long discours fleuve en français, destiné à la presse française et étrangère. Il raconte une histoire falsifiée de l'Alsace. Il est coresponsable de la mort des trois-quarts des Feldgrauen alsaciens tués sur le front Ouest. De nombreuses familles... Lire la Suite →
1909 : Exposition coloniale de Nancy
En sus du village alsacien, des villages arabe et sénégalais sont installés dans le parc sainte-Marie de Nancy. Ils sont peuplés de figurants qui se conforment à la vision française. On peut parler de zoos humains. Vision colonialiste courante dans la première moitié du vingtième siècle. Pour les organisateurs, l’Alsace est considérée comme une province... Lire la Suite →
1674 : Le Wagkeller de Colmar
Un des plus prestigieux bâtiments de Colmar, le Wagkeller (caveau de la balance) était l'hôtel de ville de 1459 à 1698 (date de l'installation du Conseil souverain). Il abritait également les réunions des notables de la cité. La Ville honorait les personnalités importantes de l'Empire en les installant au Wagkeller. En 1698, le Conseil souverain... Lire la Suite →
7/12/1914 : Le baiser de Joffre
Falsification de l’Histoire, le baiser de Joffre s’adressait à la France et à ses alliés, pas aux Alsaciens qui étaient germanophones. Cette illustration parue dans un journal de mode est trompeuse, les Alsaciennes portent le costume du Kochesberg inconnu à Thann, le maire fusillé par l’armée française en août 1914 est présent sur l’image. Le... Lire la Suite →
Les frontières alsaciennes
L’Alsace est bordée de deux frontières : la naturelle et l’administrative. La frontière naturelle et culturelle de l'Alsace se situe sur la ligne bleue des Vosges qui, sans les routes déneigées est infranchissable en hiver. Les habitants de deux côtés du Rhin ont une Histoire et des origines communes, parlent des dialectes similaires et ont les... Lire la Suite →
1915 : Libération de Steinbach ?
Le village de Steinbach, défendu par l’armée impériale a été bombardé avant d’être occupé par l’armée française qui lui aurait rendu sa liberté. Steinbach n’est plus qu’un tas de ruines désertées par ses habitants. Dès la déclaration de guerre par l’Allemagne, la France, sans état d’âme a envahi le Land Elsaß-Lothringen dont les habitants ne... Lire la Suite →
Wasserturmallee / Allée du Château d’eau – Colmar
En novembre 1918, la romantique allée du Château d’eau de Colmar a été rebaptisée « Avenue Joffre » par l’armée d’occupation française. Joffre est co-responsable de la mort des trois-quarts des 50 000 soldats impériaux alsaciens-mosellans disparus sur le front Ouest durant la guerre de 1914/18. Il est temps de rendre aux rues des villes d’Alsace et... Lire la Suite →
Certificat de nationalité
Les Alsaciens-Lorrains dont tous les parents et grands-parents sont nés dans le Land Elsaß-Lothringen sont automatiquement réintégrés dans la nationalité française après l’Armistice de 1918. (Le terme est inexact, ils ne peuvent pas être réintégrés puisqu’ils n’ont jamais été français). Ceux qui épousent un ou une Allemande, sont automatiquement déchus de la nationalité française et... Lire la Suite →
1915 : Les Alsaciens-Lorrains sont mécontents de l’occupation française.
Les plaintes recueillies portent en général : Sur la suspicion à laquelle les Alsaciens-Lorrains se heurtent chez certains fonctionnaires français, qui ne sont pas en mesure de faire la distinction entre de vrais Alsaciens et des Allemands; Sur le refus ou le retrait fréquemment injustifié du permis de séjour; Sur les difficultés qu'ils éprouvent à... Lire la Suite →
1919 : Falsification de l’Histoire
La Délivrance, œuvre d’Émile Oscar Guillaume à été proposée par le journal « Le Matin » à des « villes martyres ayant subi l’occupation allemande ». Deux villes belges et six villes françaises ont accepté ce cadeau. Il s’agit de Bruxelles et Liège, Amiens, Lille, Mézières, Reims, Saint-Quentin et Verdun. Jusqu’à la ratification du traité de Versailles le 10... Lire la Suite →
Les joyeux Alsaciens-Lorrains dans l’armée impériale
Jusqu’au milieu du vingtième siècle, le service militaire était, pour la plupart des hommes, la première sortie hors de leur Heimat, de leur petite patrie. C’était aussi la première fois qu’ils avaient de l’argent à eux, qu’ils dépensaient en photos. Les albums de familles renferment des trésors historiques : des portraits figés en uniforme réalisés chez... Lire la Suite →