Les cocoricons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît !

Dans toute l’Alsace fleurissent des plaques de rues bilingues qui ne posent aucun problème, sauf à Colmar où elles sont barbouillées par des incultes germanophobes. Comme ils n’ont aucun motif valable, certains laissent entendre que l’allemand est la langue des Nazis. L’allemand est la langue de Luther, Gutenberg, Goethe et des frères Grimm…

Le français est la langue de Louis XIV qui a fait saccager de nombreuses fois la plaine du Rhin et fait massacrer bon nombre de ses habitants. Le Français est aussi la langue de Pétain et des collaborateurs.

Pourquoi les barbouilleurs de pancartes bilingues s’en prennent-ils à l’alsacien et à l’allemand qui font partie de l’histoire et de la culture alsacienne ? Ils crient au scandale parce que les noms de rues seraient traduits en allemand. C’est l’inverse, les toponymes originaux du vieux Colmar médiéval et des quartiers 1900 sont allemands.

Il est fort probable que ces saccageurs du patrimoine portent des patronymes germaniques.

Les black-friday, fast-food, hamburgers, market shopping, battle, cold-case, prime-time, workshop qui polluent la langue française ne les gênent-ils donc pas ?

Contrairement à ce que veulent faire croire les opposants germanophobes, les plaques de rues ne sont pas traduites en allemand, mais en français. Ancienne dénomination : Türkheimer Strasse Nouvelle dénomination : Rue de Turckheim

Depuis la nuit des temps, en Alsace, les montagnes, les lacs, les rivières, les chemins, les forêts, les champs, les prés, les villes et les villages portent des noms allemands, tout comme la plupart des habitants.

Colmar, ville libre impériale allemande, a été annexée contre son gré par Louis XIV en 1697, (Traité de Rißwick). Nikolai Klein (1638-1703) chroniqueur, professeur au Gymnasium et prédicateur luthérien colmarien à déclaré : « Es fällt uns schwer aus einem freyen Reichsland uns in einer Knechtischen Stand unter fremder Obrigkeit versetz zu sehen ».

Merci à Michel Audiard, pour cette réplique du film Les Tontons flingueurs : « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît

Le retable de Mathieu Verteforêt au musée Sous-les-Tilleuls
(Mathias Grünewald – musée Unterlinden de Colmar)

2 commentaires

  1. Ces misérables crétins sont à l’histoire et à nos coutumes , ce que le lisier est aux porcs …

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