Nous, les Vieux-Allemands d’Alsace !

 Juridiquement nos ancêtres alsaciens sont devenus français à l’avènement de la République le 22 septembre 1792. Plus tard encore pour ceux nés dans les territoires annexés ultérieurement par les Révolutionnaires.

Sous l’Ancien régime

Seul le roi peut délivrer des « lettres de naturalité » conférant aux « aubains » (étrangers vivant sur le territoire) la qualité de « régnicoles » (sujets du roi). Source : Ministère de l’Intérieur

Devenir français sous l’Ancien-Régime était une faveur exceptionnelle. Turenne, n’était pas français, mais sedanais. Ses titres accordés par Louis XIV étaient « Prince-Étranger « et « Maréchal de France ». Malgré ses états de service, Turenne n’a jamais été « maréchal français ».

Les Alsaciens sont donc des étrangers : les « Allemands de France ». Leur langue ancestrale est l’allemand. Qu’on le veuille ou non, les Alsaciens sont des Altdeutschen. Ils portent des patronymes et des prénoms allemands. L’Alsace est une terre germanique séparée de la France par la Lorraine, qui comme elle, a le statut de province étrangère.

Avril 1790 : Wilhelm Koch : « Réflexions adressées à l’Assemblée nationale

« La partie la plus considérable des habitants de la province d’Alsace est composée d’Allemands. Tout le petit peuple des villes, & le plus grand nombre des habitants de la campagne, ignorent complètement l’usage de la langue française… La situation topographique de l’Alsace est telle, ses rapports de commerce avec l’Allemagne sont si habituels et si urgents, que la langue allemande y est constamment entretenue, que la province, et surtout les grandes villes, sont continuellement recrutées d’Allemands qui viennent s’y fixer de toutes les contrées de l’Empire ».

Sous la République

Dès leur prise du pouvoir, les Jacobins déplacent la frontière sur le Rhin, afin d’isoler des autres Allemands, les Alsaciens dont ils se méfient.

20 septembre 1792 : Création de l’État-civil

La création de l’État-civil n’est pas anodine. Les Révolutionnaires cherchent à créer un État-nation en tentant d’éradiquer toutes les particularités des peuples vivant en France. Leur but est de contrôler les populations en confisquant le pouvoir aux religieux. À partir de 1793. Les registres doivent être tenus en français et en double exemplaire par les officiers municipaux.

En terres germaniques, la chose est impossible, Plus de 92 % de la population alsacienne ne comprend pas le français. Dans de nombreuses mairies, les naissances, mariages et décès continueront à être rédigés en allemand durant une vingtaine d’années. Ce n’est qu’à partir de 1811 que les registres d’État-civil seront tenus partout en français par la mise en place de registres pré-imprimés dans lesquels il suffira de renseigner les cases nom, prénoms, lieux, dates… Les officiers d’État-civil francisent systématiquement les prénoms allemands. Pour la première fois, on les Alsaciens sont affublés de prénoms français. Les déclarants signeront Johann ou Peter durant des générations. Les toponymes des rues sont également francisés.

Les noms de famille féminins sont supprimés

Une des richesses linguistiques de la langue allemande est la féminisation logique des noms de familles. Le nom de l’épouse et des filles de Müller sont orthographiés Müllerin dans les registres paroissiaux. Éradication de l’écriture gothique et de ses composantes : ä, ö, ß, ü, ÿ…

Haro sur les langues ancestrales et l’allemand en particulier

Les révolutionnaires ont une haine viscérale des Allemands, de leur langue et de leur culture. Ils suppriment les régions qu’ils morcellent en départements et cantons. Les Alsaciens sont suspects pour la France. L’allemand est décrété langue étrangère.

27/01/1794 : Rapport du Comité de salut public sur les idiomes par Bertrand Barère.

« Le pouvoir de l’identité du langage a été si grand qu’à la retraite des Allemands, plus de vingt-mille hommes des campagnes du Bas-Rhin ont émigrés. L’emprise du langage & de l’intelligence qui régnait entre nos ennemis d’Allemagne & nos concitoyens du département du Bas-Rhin est si incontestable, qu’ils n’ont pas été arrêtés dans leur émigration par tout ce que les hommes ont de plus cher, le sol qui les a vus naître, leurs dieux pénates & les terres qu’ils avaient fertilisées. C’est ainsi que la contre-révolution s’est établie sur quelques frontières en se réfugiant dans les idiomes étrangers ou barbares que nous aurions dû faire disparaître…

Le fédéralisme & la superstition parlent bas-breton; l’émigration & la haine de la République parlent allemand, la contre-révolution parle l’italien, & le fanatisme parle le basque. Brisons ces instruments de dommage et d’erreur. Laissons la langue allemande, peu faite pour des peuples libres, jusqu’à ce que le gouvernement féodal ou militaire, dont elle est le plus digne organe, soit anéanti ».

19 février 1794 : Dissertation sur la francilisation de la ci-devant Alsace.

Le jacobin Henri Rousseville, curé défroqué, exige des mesures énergiques contre le particularisme séditieux des Alsaciens. « J’ai vu avec satisfaction qu’une partie des familles patriotes envoyaient leurs enfants dans les contrées voisines où la langue française est usitée, et j’ai dit : Pourquoi ne pas généraliser les choses ? Pourquoi ne pas faire une espèce de levée en masse de tous les jeunes citoyens et citoyennes de la ci-devant Alsace, et les placer pour un temps, et par réquisition, chez les Français de l’Intérieur. On en transplantera une bonne partie dans les lieux où il faudra qu’ils deviennent Français, et on laissera l’autre pour se franciser avec la colonie qu’on appellera de l’intérieur de la République ». Il est à noter que Rousseville est la première personne à parler de « Français de l’intérieur ».

25 mai 1794 : Rapport de l’abbé Grégoire sur la nécessité et les moyens d’anéantir les patois et d’universaliser la langue française. (16 prairial An II)

Plus de 6 millions de Français ne comprennent pas du tout le français, 3 millions le parlent convenablement, soit 10 % de la population. Le français est parlé en ville et par les gens aisés.

« Il n’y a qu’environ quinze départements de l’intérieur où la langue française est exclusivement parlée. Encore y éprouve-elle des altérations sensibles, soit dans la prononciation, soit par l’emploi de termes impropres et surannés… Au nombre des patois, on doit placer encore l’italien de la Corse, des Alpes-Maritimes, et l’allemand des Haut et Bas-Rhin, parce que ces deux idiomes y sont très dégénérés. C’est surtout vers nos frontières que les dialectes communs aux peuples des limites opposées, établissent avec nos ennemis des relations dangereuses, tandis que dans l’étendue de la République tant de jargons sont autant de barrières qui gênent les mouvements du commerce.

1806 : 45 000 Alsaciens sont incorporés de force dans les armées napoléoniennes.
Les paysans sont très mécontents de perdre des bras utiles à la ferme. Certains ne déclarent plus la naissance de leurs fils.

1815 : Traité de Wien/Vienne

Projet de restitution de l’Alsace-Lorraine et des Trois-Évêchés à l’Allemagne.

Le projet initial est de rendre l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne. Le discours officiel français est : Nul n’a songé à réclamer ces provinces ! Dans les rapports franco-allemands, chaque conflit est la conséquence du précédent. Quatorze années après les dernières spoliations des Révolutionnaires, (Traité de Lunéville 1801), Il est demandé la restitution de l’Alsace-Lorraine et des Trois-Évêchés à l’Allemagne, la légitime propriétaire.

Des négociations on lieu entre Lord Castlereagh (ministre de la Guerre), le duc de Wellington, le Tsar Alexandre ainsi que Fouché et Talleyrand au sujet la restitution à l’Allemagne, des terres annexées par la France. Lord Castlereagh (ministre anglais de la Guerre), l’opinion publique en Angleterre, tout comme l’Autriche, la Prusse, la Bavière et le Württemberg demandent la restitution à l’Allemagne de l’Alsace-Lorraine et des Trois-Évêchés.

« On laissa, en 1815, l’Alsace et la Lorraine à la France pour apaiser les passions révolutionnaires et cinq ans après le pays fourmillait de conspirations, et dix ans plus tard la branche aînée était renversée par une explosion révolutionnaire du plus grand style. Cela étant, ne pourrait-on pas trouver convenable de suivre une fois le chemin opposé et de chercher à garantir le repos de l’Europe, non en cultivant l’orgueil français, mais en renforçant les frontières allemandes »[1]

1853 : Fuite des Alsaciens-Lorrains pour échapper au service militaire français

Les guerres napoléoniennes ont laissé de profondes meurtrissures dans les familles. La guerre de Crimée génère des désertions au sein des classes d’hommes mobilisables. De nombreux jeunes émigrent vers les Amériques. Le Gouvernement français s’en inquiète et prend des mesures répressives contre les déserteurs. Dans les zones germanophones il y a jusqu’à dix pour cents de déserteurs.

https://alsaciae.org/2019/07/28/fuite-des-alsaciens-lorrains-avant-la-guerre-de-1870/

1870 : Lettre du général Ducrot au général Trochu :

« Depuis quelque temps, de nombreux agents prussiens parcourent nos départements de la frontière, particulièrement la partie comprise entre la Moselle et les Vosges ; ils sondent l’esprit des populations, agissent sur les Protestants, qui sont nombreux dans ces contrées et sont beaucoup moins Français qu’on ne le croit généralement. Ce sont bien les fils et les petits-fils de ces mêmes hommes qui, en 1815, envoyaient de nombreuses députations au quartier général ennemi pour que l’Alsace fît retour à la patrie allemande »

10 mai 1871 : Traité de Francfort

La France cède l’Alsace à l’Allemagne en toute propriété et pour l’éternité. L’Alsace et ses habitants redeviennent allemands. Pour les Allemands, c’est une restitution : un peuple est un ensemble de personnes ayant la même langue et la même culture. Pour les Français, c’est une spoliation : un peuple est un ensemble de personnes d’horizons différents désirant (paraît-il) vivre ensemble.

Depuis qu’ils sont redevenus officiellement allemands, les Alsaciens sont considérés comme des Français par les Germanophobes. Frontière vosgienne ou rhénane, il y a toujours eu des mariages entre Alsaciens, Badois, Palatins, Sarrois et Würtembourgois qui sont tous Altdeutschen.

11 Novembre 1918 : Armistice franco-allemand

24 novembre 1918 : L’Alsace est occupée militairement, tous ses habitants sont suspects.

Francisation des prénoms

En 1918, dès son invasion de l’Alsace, (le statut officiel est pays occupé) le gouvernement francise les prénoms de tous les Alsaciens.

Les Alsaciens nés de couples mixtes après la guerre sont allemands mais ils doivent obligatoirement porter des prénoms français. Cette dernière mesure est discriminatoire puisque les autochtones des départements algériens ne sont pas soumis à cette obligation.

Francisation de noms de cités et de rues

Les noms des villes, villages et châteaux sont déformés, les noms ancestraux des rues sont traduits en français ou remplacés par des noms de militaires responsable de la mort des trois-quarts des 50 000 Feldgrauen alsaciens-lorrains tués à la guerre.

Tri de la population selon des critères ethniques

Les habitants sont considérés soit comme allemands, soit comme français selon leur date d’arrivée de leur famille en Alsace.

Arrivés avant 1871 : ils sont considérés comme des Alsaciens de souche, bien que leurs ascendants se soient mariés durant des siècles avec des Allemands nés Outre-Rhin.

Arrivés après 1871 : ils sont considérés comme des Altdeutschen et sont indésirables, tout comme leurs enfants.

Les enfants issus de mariage mixtes nés allemands sont indésirables.

Cartes d’identité discriminatoires

CARTE A

Quatre cartes d’identité sont distribuées aux citoyens du Reichsland Elsaß-Lothringen selon des critères ethniques.

Les Alsaciens les moins suspects, ceux dont les ascendants ne se sont pas mariés avec des Allemands d’outre-Rhin depuis 1871, bénéficient de la carte A qui ne leur permet pas de quitter les frontières du Reichsland occupé.

EXPULSIONS2

Expulsions de citoyens du Reichsland Elsaß-Lothringen par l’occupant

Cent-mille citoyens du Land Elsaß-Lothringen sont illégalement expulsés par l’armée par française selon des critères raciaux. Leurs biens sont saisis.

A l’armistice, il y avait environ 240.000 civils allemands. Sur ce nombre, 30.000 retournèrent de leur plein gré dans le Vaterland. Au cours des 44 mois suivants, on a expulsé 78.000 sujets du Reich (dont 48.000 en Moselle).

Parmi ceux qui restaient, 73.000 ont été naturalisés en vertu du traité de Versailles. Il reste donc approximativement 59.000 Allemands : en Moselle

38.000, dans le Bas-Rhin 15.000, dans ,1e Haut-Rhin 6000. L’industrie mosellane occupe, en effet, un grand nombre d’ouvriers originaires d’Outre-Rhin.[3]

10 janvier 1920 : ratification du Traité de Versailles

L’Alsace redevient française mais pas tous ses habitants dont une partie reste allemande.

Monuments aux Morts des Feldgrauen alsaciens-lorrains

Les Alsaciens tués pendant la guerre se retrouvent affublés de prénoms français sur leurs Monuments aux Morts. La mention « Morts pour la Patrie » est interdite, tout comme le nom de leurs régiments et de leur grade. Quelques rares communes braveront l’interdit en gravant dans la pierre les vrais prénoms de leurs héros.

Par contre, une cérémonie avec défilé militaire, fanfare, minute de silence, gerbes, discours etc. doit être organisée dans chaque commune tous les 11 novembre à la gloire des soldats ayant combattu sous l’uniforme français. (Loi du 24/10/1922).

Naturalisation d’office des Vieux-Alsaciens et de leurs enfants

Par la loi du 10 août 1927, tous Alsaciens nés de couples mixtes deviennent automatiquement français. Il n’y a aucune mesure charitable dans ces naturalisations : le Gouvernement s’est aperçu que de nombreux garçons alsaciens échappaient au service militaire. Français de seconde zone, les Alsaciens issus de couples mixtes, devront tout au long de leur vie, produire un Certificat de nationalité pour obtenir une Carte d’identité ou travailler dans l’Administration. Ce certificat est obtenu au tribunal, sur présentation du Livret de famille ainsi que l’extrait de Registre des personnes réintégrées de plein droit, en application de l’article 1 de la Loi du 10 août 1927.

Mise au pas des Alsaciens

Mai 1945 : Nomination d’Émile Bollaert, Commissaire de la République.

Bollaert est un ancien déporté du camp de Buchenwald. Le préfet Cornu-Gentille a essayé de le convaincre d’expulser définitivement tous les Alsaciens protestants du nord de l’Alsace vers le sud-ouest de la France. (Secteurs de Bouxwiller, Ingwiller Sarre-Union, Hatten, Hunspach et Ittenheim, Surdenheim).

L’alsacien est déclaré « Langue de l’ennemi.

Mise au ban de la langue maternelle des Alsaciens déclarée « Langue de l’ennemi » Le Gouvernement se sert de Hitler pour faire disparaitre toutes spécificités alsaciennes, dont la langue maternelle qu’il faut oublier et ne plus transmettre à ses enfants. Pour récupérer le cœur de tous les Alsaciens, les grands moyens sont employés.

Une Histoire mensongère est distillée qui laisse entendre que l’Alsace et ses habitants sont français depuis 1648 et que les conflits franco-germaniques ont débuté en 1870 par « l’annexion de l’Alsace ».

[1] SYBEL Henri : droits de l’Allemagne sur l’Alsace-Lorraine (1815)
[2] Le Monde illustré 1/10/1870
[3] Journal de Genève du 16/08/1922

11 commentaires

  1. LA NATION ET LES MALADES MENTAUX DE LA PRÉTENDUE”REVOLUTION” FRANÇAISE. NATION BRETONNE, NATION FRANÇAISE.

    En 1789, des malades mentaux ont tenté, par un trait de plume, de supprimer de vieilles nations, plus antiques que la France. Parmi elles, les Bretons, les Basques, les Alsaciens, les Savoyards.

    Les Nations ne se créent ni par des traits de plume, ni par des lois, ni par des décrets, ni par des dérangements de l’esprit. Ceux qui ont instauré cette fausse religion par la violence, sont d’ailleurs morts sur l’échafaud. Les nations sont le fruit de l’histoire des peuples qui ont vécu ensemble de longs siècles, partagé les mêmes valeurs, les mêmes peines, les mêmes joies, souvent parlé les mêmes langues, sur un territoire qui leur appartient, en aucun cas à leurs ennemis, à plus forte raison si ce territoire leur a été volé par la force, et si cet ennemi s’y maintient seulement parce qu’il détient le manche de la cognée.

    Les Bretons, persécutés par leur voisin depuis des siècles, castrés de leur langue, de leur culture, de leurs institutions ancestrales, ont, en parfait accord avec les principes du droit international, réécrit ce qui est maintenant considéré comme un droit de l’homme, un VRAI :

    « Chaque être humain a droit à son identité, à ses sentiments, à sa personnalité, à ses pensées. Il est le seul à avoir le droit de choisir et d’adhérer à la nation qui est la sienne. Ce droit est sacré. Son titulaire est seul qualifié pour y renoncer, s’il le souhaite. Tout pays qui tenterait de lui imposer une nationalité qu’il n’a pas choisie est hors la loi internationale, et doit être sanctionné sévèrement ».

    A répandre partout dans le monde : ce principe est universel. Il vaut pour le peuple Alsacien comme pour les autres peuples.

    Louis Melennec

  2. CHRONIQUE D’UN LINGUICIDE : la mise à mort de la langue bretonne par le pays des doigts de l’homme;
    (LOUIS MELENNEC).

    J’ai écrit des tonnes de littérature sur les langues, non en qualité de linguiste, mais d’historien.
    Sous l’ancien régime, la langue littéraire et administrative, dénommée « langue française », n’était parlée que par quinze pour cent de la population. Il y avait en France plus de trente langues locales, certaines authentiques langues nationales, méprisées par les cinglés de Paris, sous des noms divers : jargons, patois, résidus de la féodalité, séquelles de la langue de Cro-Magnon, borborygmes animaux, etc.
    Une normalisation était en cours depuis la création de l’Académie française en 1635, par Richelieu. Mais à partir de 1789, le pays des doigts de l’homme procède à un assassinat de ces langues : un vrai carnage. L’élaboration de la langue française n’est pas un phénomène spontané, mais une construction laborieuse et autoritaire, imposée par un pouvoir central punitif et répressif, au prix d’un authentique lavage des cerveaux, et d’une lutte effrénée contre les identités locales, et de la personnalité des régions multiples du royaume de France.

    François Mitterrand – de triste mémoire, que Dieu lui pardonne -, fait panthéoniser l’abbé Grégoire, en 1989. Cet homme est l’auteur de l’assassinat des langues du royaume. Les jeunes Bretons veulent extraire le cadavre de l’abbé Grégoire de ce lieu auguste, comme le fut celui de Marat. Ils le dénomment aujourd’hui l’assassin des langues.

    Notre langue bretonne était parlée dans l’antiquité – sous une forme évidemment très différente de celle d’aujourd’hui. A partir de 1650, et de l’abbé Maunoir, elle a, génération après génération, été épurée, enrichie, modernisée – comme bien d’autres langues, d’ailleurs, par l’utilisation des mêmes procédés que les linguistes des autres pays : élimination de mots étrangers, création de néologismes, introduction de mots empruntés aux langues sœurs (le cornouaillais, le gallois, pour les Bretons …), simplification et unification de l’orthographe, suppression des différences entre la langue parlée et la langue écrite, etc.. Le premier dictionnaire tri-lingue (breton, français, latin) a été imprimé non en France, mais en Bretagne, sous le nom de Catholicon, en 1499.

    Les contributions de Le Gonidec, La Villemarqué, Roparz Hémon, après la prétendue révolution criminelle de 1789, ont été majeures. Interdite d’être parlée dans les écoles, Persécutée, humiliée, la langue a été modernisée, à partir du 18ème siècle, par des gens de très haut niveau, linguistes réputés, en rapport avec les grands esprits de leur temps; elle est devenue une langue littéraire sous l’effet des grammairiens et des agrégés, à partir de 1900. Cette langue, qui comportait plusieurs dialectes – quatre selon les uns, cinq selon les autres, a été unifiée au vingtième siècle par des hommes de lettre éminents, des grammairiens, des agrégés de l’université, en dépit des oppositions de la France, dont le but – qui n’a pas varié depuis lors – est la destruction programmée de ce qu’elle dénomme les langues régionales. Aux dires des spécialistes de cette langue – ce que je ne suis pas, car dans mon enfance elle était interdite – , et je n’ai parlé qu’une seule langue, celle du colonisateur.

    Les chefs d’oeuvre produits par ces hommes abondent; nous n’y avons jamais eu accès, car notre langue était interdite par le pays auto-proclamé « des droits de l’homme ». D’aucuns comparent l’écrivain Malmanche à Shakespeare – ce qui est sans doute excessif. Youenn Drézen, bigouden de Pont l’Abbé, est l’auteur de plusieurs chefs-d’oeuvre, et est l’un des auteurs, liés avec Roparz Hémon – dont il fut le professeur de breton ! -, qui a contribué à sauver la langue de la disparition totale. En revanche, s’il n’y avait eu sur terre que des communistes – comme madame Morvan -, la langue bretonne serait morte et enterrée depuis longtemps.

    D’authentiques débiles mentaux – dont certains membres de l’académie française , ont prétendu que la langue bretonne ne comporte ni vocabulaire, ni grammaire, ni poésie, ni aucun ouvrage qui mérite de retenir l’attention. Ainsi Jean Dutourd, lorsque les Bretons ont arraché aux Français l’instauration d’un CAPES de breton : « pourquoi pas, pendant qu’on y est, un CAPES de mendicité ? ». Et cet autre : « Il y avait déjà les putes bretonnes ; ne voila-t-il pas qu’ils veulent maintenant une littérature ? »
    En réalité, nous possédons des ouvrages nombreux et très savants de linguistique, de grammaires, de théories des langues. Les deux phrases ci-dessus démontrent ce qu’est la subtilité française.
    La langue bretonne est plus fine que le français, elle exprime toutes les nuances de la pensée. La littérature bretonne est si vaste (des milliers d’oeuvre), qu’aucun auteur n’a pu la lire en entier. Elle a produit des ouvrages magnifiques dans tous les genres : la prose, la poésie, le théâtre, les contes, les légendes, les chansons, les ouvrages lyriques religieux surtout … Nos poètes sont infiniment plus sensibles que les poètes français, qui souvent ne sont que des versificateurs. Malheureusement, sa faible extension, les persécutions françaises limitent son usage, ce qui est dommage pour tous. Ceux qui ont, comme moi, subi les persécutions qui nous ont été infligées par le pays des doigts de l’homme, ne peuvent s’empêcher de reproduire ici deux citations qui réjouiront le coeur de ces victimes de l’ignorance et de la sottise.
    La première est d’Henriette Walter, la grande linguiste, qui fut l’une de mes correspondantes : « le français n’est jamais qu’un patois qui a réussi ».
    L’un de nos plus grands linguistes, Goulven Pennoad, exclu de l’université à cause de son savoir, et surtout de ses opinions politiques, non conformes à la doxa (il n’était pas de gôche) a écrit, arguments à l’appui : « Le français est l’un des idiomes le plus minable d’Europe ; ceci ne tient pas à la richesse du breton, mais à la pauvreté intrinsèque de la langue française, et de toutes les règles qui ont brimé sa spontanéité ».
    A quoi il faut ajouter cette célèbre citation de Clémenceau :

    « Donnez-moi quarante trous du cul : je vous en fait une Académie française tout de suite ! »

    La France fait semblant d’autoriser quelques classes bilingues : elle joue la montre, car nous perdons 2000 locuteurs chaque année. Son but n’a jamais varié : c’est la mise à mort de la langue bretonne. L’Alsace va subir le même sort : les parents ne transmettent plus leur langue à leurs enfants. On connait l’auteur de ce crime.

    J’ai pensé, pendant longtemps, que les Bretons sont ceux, dans ce qu’on dénomme ridiculement « l’hexagone », qui ont le plus souffert de la France – pas des Français, je tiens à le répéter, car globalement, c’est un peuple brave et accueillant.
    Je suis en train de changer d’avis : les Alsaciens ont davantage souffert que nous.
    Battez – vous, et exprimez vous : C’EST UN DEVOIR IMPERATIF.
    Notre ami Jean – Luc, reçoit le présent texte ; il l’a mérité .

    LOUIS MELENNEC

  3. LES ALSACIENS SONT UNE AUTHENTIQUE NATION. En défendant leur identité, ils rendent service AU MONDE ENTIER.

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    Qu’est-ce qu’une Nation, qu’est-ce qu’une identité
    nationale ?
    Tout être humain a le droit sacré à son identité nationale.
    Publié le 2 juin 2015 par Louis Mélennec. Actualisé le 11 juin 2016.
    (Extraits d’une conférence enregistrée de Louis Mélennec).

    LECTURES PREALABLES INDISPENSABLES : Le livre bleu de la Bretagne,
    téléchargeable gratuitement (300 000 téléchargements à ce jour dans le monde) ; Les
    armées françaises de la Liberté en Bretagne : pire que Daesh.

    L’approche des élections présidentielles donne un coup de fouet salutaire à ce
    problème central pour tous les Français : l’amour indéfectible de la très grande
    majorité d’entre eux, pour leur pays, leur patrie, malgré le matraquage indécent des
    médias « subventionnés », c’est-à-dire achetés.
    « Tout être humain a le droit sacré à son identité. Il a le droit d’être lui même,
    de penser ce qu’il veut, d’adhérer – à condition qu’elles respectent les droits
    d’autrui et qu’elles ne lui nuisent pas -, aux valeurs qui sont les siennes. Il a le
    droit d’avoir une identité familiale … Par dessus tout, il a le droit à son identité
    nationale.
    Les malades mentaux qui, à Paris, au cours de ce qu’on appelle encore –
    par dérision -, la « révolution française », ont prétendu anéantir les droits et
    l’identité nationaux des Bretons, des Corses, des Basques, des Alsaciens, ont
    violé et violenté d’une manière éhontée les consciences, torturé
    des centaines de milliers de personnes humaines au nom de leurs principes
    stupides, essentiellement violents, et violateurs du droit des gens … Ces malades
    mentaux ont d’ailleurs, pour le grand nombre, eu la tête tranchée par la guillotine …
    Par cette loi universelle que le plus fort tente toujours d’écraser le plus faible, leurs
    idées délirantes ont persisté jusqu’à aujourd’hui, et même parasité de nombreux pays
    européens.

    1 – Définition de la Nation : qu’est-ce qu’une nation ? La destruction définitive
    d’un concept faux de fausseté absolue : la République Une et Indivisible .

    » Qu’est-ce qu’une nation ? Je vais vous le dire très simplement. Nos historiens bretons
    (les autres aussi, de même que les politologues, jusqu’à notre époque) ont prétendu
    que les Nations sont une création des temps modernes, et que la Bretagne ne peut
    revendiquer cette qualité, puisqu’elle a été engloutie – ou presque – par la France, à la
    fin du 15ème siècle.
    Voici qui va vous permettre de comprendre ce dont il s’agit : lorsque vous jetez de
    l’eau dans une casserole, puis des poireaux, puis des pommes de terre ou d’autres
    légumes, et que vous mettez le tout sur le feu, qu’arrive-t-il ? Tout simplement, au
    bout d’un temps, une excellente soupe de légumes.
    La nation, c’est cela : un groupe humain vivant ensemble, sur le même territoire, partageant les
    mêmes valeurs , les mêmes joies, les mêmes épreuves, parlant ou non la même langue, sous un
    gouvernement commun. Au bout d’un temps, ces hommes et ces femmes se lient ensemble par ce que
    nous appelons un sentiment d’identité commune,distinct de celui des peuples voisins, qui ont subi la
    même évolution, et qui sont vécus comme des étrangers.
    Point n’est besoin de connaître à fond l’histoire des sociétés anciennes ni modernes
    pour comprendre ce phénomène : il est lié consubstantiellement à l’espèce humaine :
    les peuples – ou nations – ont existé de tous temps, de même que le droit
    international, au moins sous une forme rudimentaire.
    C’est une absurdité de dire qu’il n’y a dans l’espace hexagonal dénommé « La France »
    qu’une seule nation. La nation française existe, c’est vrai, elle est, grosso modo,
    située au centre de l’ « hexagone ». Mais à la périphérie, il y a d’autres nations : les
    Basques, les Bretons, les Corses, les Flamands, les Alsaciens, les Savoyards et
    les Niçois …. La liste n’est pas close.
    Les Bretons et les Basques sont identifiés avant les Francs et les Français, leur histoire
    est beaucoup plus ancienne, leur langue aussi. Les Corses, pas davantage que les
    Bretons, les Savoyards … ne sont pas ce qu’on appelé absurdement des « composantes
    du peuple français », ce sont des Nations à part entière, au même titre que les
    Ecossais, les Gallois, les Catalans …. La négation des nations périphériques dans l’espace
    hexagonal est l’effet d’une imposture, d’une manipulation mentale nées de l’accaparement par le
    pouvoir de Paris d’enseigner une religion fausse, faite d’inexactitudes et d’approximations …
    Les Ecossais, les Gallois, les Irlandais ne sont pas et n’ont jamais été Anglais; les
    Anglais n’ont jamais sombré dans le ridicule, l’absurdité, la sottise de vouloir imposer à
    ces peuples une identité qui n’est pas la leur, et qu’ils détestent .. Les Catalans ne
    sont pas des Castillans, les Castillans ne sont pas des Catalans .. Les Bretons, les
    Alsaciens, les Savoisiens, les Corses, les Niçois ne sont pas Français. En Bretagne,
    nombre de personnes qui ont maintenant librement à leur histoire, par la publication
    du Livre Bleu de la Bretagne, en 2009 et en 2014 (un classique, défini par un
    auteur « une catastrophe pour la France », en raison des révélations qu’il
    contient), en arrivent à détester l’identité française qu’on leur a imposée : c’est très
    bien ainsi, la France l’a cherché et voulu ..
    Ce que les Anglais n’ont pas fait – ni même pensé réaliser une telle stupidité -, la
    France – prétendue « inventrice » des droits de l’homme – l’a imposé, en violation des
    droits les plus élémentaires de la personne humaine. Les dégâts, pour tenter d’inclure
    les Nations périphériques dans ses propres limites territoriales et nationales, c’est à dire
    pour les dominer et pour écraser leurs cerveaux, sont colossaux.
    Le temps de la reddition des comptes est maintenant arrivé ..
    Les Nations, sous des noms divers, existent depuis des dizaines de milliers d’années,
    probablement davantage. Le droit international a existé de tous temps …. (NB. Voir :
    Mélennec Savoie, Qu’est-ce qu’une nation ? Et nos publications sur l’histoire des
    nations) …

    2 – La persécution des Nations par les dérangés mentaux de 1789, au
    bénéfice d’une seule, qui n’en est pas une : La France.

    Une loi, un décret, une « constitution » ne créent jamais une Nation ex
    nihilo, si elle n’existe pas au moment où ces textes sont publiés.
    Ce ne sont pas les mots ni les affirmation claironnantes qui font les
    nations. Ce n’est pas parce que des dérangés mentaux ont bramé, beuglé, mugi sur
    tous les modes, en 1789 que tous les peuples du royaume de France font une seule et
    même nation, que cela est vrai. L’inverse est tout aussi faux : les affirmations
    négationnistes sont de la gesticulation verbale, sans aucun effet sur la réalité des
    choses. Ce n’est pas parce que des insuffisants intellectuels clament que les Bretons
    ne sont pas une nation que cela est vrai. La nation béarnaise a été détruite (Mélennec
    Béarn), mais les autres subsistent.
    Le peuple breton est une Nation, au sens le plus fort du terme, depuis
    l’antiquité. Ce terme le désigne en tant que tel, depuis Jules César (La guerre des
    Gaules), jusqu’à 1789. Cette année-là, dénommée année de la Grande Shoah bretonne, par
    le fer et par le feu, les Bretons sont dépouillés par l’occupant français de leur identité,
    et de tous leurs droits nationaux. La persécution de la langue est enclenchée, jusqu’à sa
    disparition quasi totale en 2016. Par le lavage des cerveaux ininterrompu jusqu’à
    aujourd’hui, beaucoup de Bretons se croient encore Français. Mais le Livre Bleu est là,
    enfin, qui exhume la vérité, aussi peu « ragoûtante » que possible ..
    Les Bretons sont toujours là, soudés par un sentiment d’appartenance extrêmement
    puissant, alors que la France déliquescente se désagrège et se suicide, par la faute
    des débiles que des élections non démocratiques ont porté au pouvoir, pour le
    malheur des Français.
    Le drame absolu pour l’humanité a été l’avènement des théories
    marxistes. Cent millions de morts, au minimum, en Russie, en Chine, dans les pays de
    l’Europe de l’Est, au Cambodge, en Corée du Nord … La théorie marxiste, totalement
    inouïe : les nations sont une invention de la bourgeoisie, pour profiter des
    « classes travailleuses » !!! Au nom de cette ridiculesque théorie, des gens qui n’ont
    pas la cervelle en place, prétendent abolir cette institution vénérable et spontanée, née
    de l’histoire de l’humanité, générale sur la totalité du globe : la Nation.
    Je l’ai amplement démontré, avec d’autres auteurs, dans la tradition du géant Ernest
    Renan : ce sont les critères – les éléments constitutifs si l’on préfère -, qui
    déterminent si un groupe humain est une nation ou non : la possession d’un
    territoire pendant des siècles, les valeurs civiles, morales et religieuses, l’histoire, les
    malheurs et les succès vécus ensemble pendant des siècles, surtout : le sentiment
    d’appartenance commun, c’est à dire l’adhésion intime, comme à une
    famille, du groupe dont on se sent membre de toutes ses fibres … . Mais
    lorsque Le termenation se retrouve dans les textes, les documentsdiplomatiques, les
    traités, – pour ceux qui on lu, ce qui n’est pas le cas pour les « hystoryens » marxistes
    actuels, des centaines de fois depuis l’antiquité, tant dans le textes bretons que
    français ou autres, cela renforce indiscutablement la démonstration, même si cela est
    loin d’être essentiel. Pour le peuple breton, j’ai dénombré au moins deux cents
    citations depuis Jules César, qui ne laissent aucun doute sur ce qu’a été et sur ce
    qu’est la Nation bretonne.
    Les persécutions, les exécutions, la corruption, le lavage des cerveaux perpétrés
    par cette entité d’un genre spécial créée par la prétendue révolution
    française, par la force et la violence, ont échoué, mais laisseront à jamais des cicatrices
    douloureuses. La France a beau inventer des termes nouveaux, des concepts nouveaux
    pour culpabiliser ceux qui aiment leur Patrie, en Bretagne comme ailleurs, l’échec de
    cette politique infligée est patent …
    Elle a réussi, pendant longtemps, par la manipulation, le violence, la corruption, à
    identifier les nationalistes bretons, alsaciens, corses,savoisiens, comme des criminels,
    et à les faire désigner comme tels par une populace abrutie par sa propagande à sens
    unique, enseignée dans les écoles, les lycées, les facultés, les radios, les médias sous
    contrôle, largement subventionnés pour mentir … Parce qu’elle détenait les clés de
    l’enseignement, la maîtrise de toutes les carrières, la définition des crimes, des délits,
    des sanctions, elle a failli détruire ces vieilles Nations, plus anciennes qu’elle.
    Mais La nature est toujours la plus forte. D’une manière certaine, tout le monde
    voit clair aujourd’hui dans cette monstrueuse manipulation, étalée sur plusieurs
    générations. Les Corses viennent d’infliger une leçon cinglante à tous ceux qui
    prétendent que les nations n’existent pas.
    Les crimes ont été décidés et planifiés à Paris, par des dérangés mentaux, des cinglés.
    Les victimes se comptent par centaines de milliers : voila la vérité, voila ce qu’a été
    l’action « civilisatrice » de la France dans ces vieilles Nations, aujourd’hui renaissantes
    de leurs cendres, etfières enfin de leur identité retrouvée. Il était possible de faire une
    autre révolution, celle des coeurs et des esprits, celle qui auraient rapproché ces
    peuples si différents, qui eussentsans aucun doute, par l’évolution naturelle des
    choses, des faits et des idées, élaboré des règles positives de coexistence amicale et de
    coopération, en attendant, sans doute, de créer des liens encore plus étroits.
    Les Français ont droit, comme les autres, à leur identité. Je les ai toujours
    défendus, avec ardeur, dans la vénération qu’ils ont pour leur identité sacrée, distincte
    de celle des nations périphériques incluses dans « l’hexagone », mais qui est
    actuellement bafouée par ceux qui les dirigent, malgré eux, et contre leur volonté
    criante, exprimée avec force dans les sondages, même si le droit à la parole est
    bafoué par les merdias « subventionnés » et unanimement méprisés : on voudrait la
    noyer dans une entité cosmopolite, qu’ils rejettent avec horreur, même s’ils sont plus
    que largement ouverts aux autres Nations.
    Je vis en France, je m’exprime au nom de mes amis Français, parce que je suis
    Breton, et fier de mes valeurs, et parce que la plupart sont paralysés par une
    propagande honteuse. Les »identitaires » d’un type spécial, les nationalistes
    furibonds, ne sont ni les Bretons, ni les Alsaciens, ni les Basques : ce sont les
    idéologues qui veulent à tout prix détruire l’identité des autres, et lui substituer
    leur propre délire, à commencer par l’identité française, aussi noble que
    l’identité bretonne …
    Le droit international consacre ces principes sacrés. » .
    LOUIS MELENNEC, docteur en droit et en médecine, historien, exconsultant près le Médiateur de la république auto-proclamée des droits de
    l’homme.
    (Extraits d’une conférence enregistrée de Louis Mélennec).
    Recommandations : copiez et diffusez :la bonne « république » MENT en permanence, et fait la lessive de ce qui n’est pas sa doxa.

  4. LES AVANTAGES DU MULTILINGUISME.

    Ce texte n’est pas de Louis MELENNEC. Mais il l’approuve entièrement, il rendra service à nos amis.
    Dans la foulée, recommandez à Jean-Luc, le grand ami de votre Nation, d’apprendre l’Alsacien.
    Hélas, Louis Mélennec ne parle qu’une seule langue, qui n’est pas la sienne : c’est celle du COLONISATEUR.
    Tenez vous bien :
    La grande linguiste Henriette WALTER a écrit : « le français n’est jamais qu’un patois qui a réussi ».
    Et notre grand linguiste GOULVEN PENNOAD : « le français est l’idiome le PLUS MINABLE D’EUROPE ».
    Répandez ces bonnes nouvelles, et accrochez vous ! BON SANG !

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    Actuellement on s’accorde pour reconnaître les effets bénéfiques du multilinguisme dans divers domaines.

    25Un bilinguisme (précoce) augmente les compétences auditives et phonatoires en L1 et L2 en dotant l’enfant d’une palette importante d’acquisition et de reproduction des sons, renforce les performances de la langue maternelle en permettant les comparaisons au niveau du vocabulaire, de la syntaxe, facilite l’apprentissage d’autres langues, permet d’incorporer d’autres cultures, d’autres façons de dire, de faire, d’être, développe les compétences pragmatiques en donnant les moyens de comprendre quelqu’un qui parle une autre langue et de se faire comprendre. P. Van de Craen (2014) et une étude commandée par la Commission Européenne (2012) relèvent que le multilinguisme aurait un impact positif sur la souplesse cognitive.

    26- Il développerait une plus grande habilité métalinguistique (capacités d’analyse du fonctionnement du langage). Il rendrait une personne plus consciente de ce qui l’entoure en lui permettant de gérer la dynamique de communication de manière plus efficace.

    27- Il favoriserait une meilleure faculté d’apprentissage dans plusieurs domaines. Ceci serait dû au fait qu’apprendre plusieurs langues exerce tous les facteurs qui concourent à l’apprentissage : le contrôle exécutif, les facultés de mémorisation, le développement du raisonnement divergent, le contrôle inhibiteur et la conscience métalinguistique.

    28- Il faciliterait la communication interpersonnelle en développant une plus grande sensibilité de l’écoute, une adaptation à l’autre, un pouvoir accru pour se faire comprendre, ce qu’on appelle la compétence interculturelle.

    29- Enfin, il préviendrait ou retarderait l’affaiblissement mental dû au vieillissement en stimulant le cerveau.

    30Il faut encore préciser que l’apprentissage précoce et simultané de plusieurs langues permet l’acquisition implicite de la grammaire et de l’accent maternel dans chacune des langues.

    31Par ailleurs les neurosciences ont démontré que, lors de l’apprentissage précoce de plusieurs langues, le circuit ou réseau neuronal est identique pour les deux langues.

    32Les études d‘Abutalebi et Della Rosa (2012), Abutalebi (2008) et Abutalebi et Green (2007) avec IRMf ont démontré que l’acquisition du langage en général, ainsi que du bilinguisme, se passe à trois niveaux différents du langage : celui de la phonologie, celui de la sémantique, et celui de la syntaxe.

    33Indefrey et Levelt (2004) ont observé une activité des structures de l’aire de Broca et une implication de l’aire de Wernicke (temporal gauche) pour l’apprentissage de la phonologie de la L1 et de la L2, ce qui est normal, puisque l’aire de Wernicke est impliquée dans le décodage des sons et de leur signification, et l’aire de Broca dans la production des sons, des phonèmes et des paroles. L’implication sous-corticale des ganglions de la base est également relevée dans l’apprentissage de la phonologie. Cette même activation précoce pour L1 et L2 explique le fait que les bilingues précoces simultanés n’ont pas de problème d’accent ou d’intonation. Ils ont été exposés aux deux langues comme s’il s’agissait de leur langue L1 et ils ont appris l’accent tonique et le phrasé de la L1 et de la L2 comme leur langue maternelle, à un stade précoce de leur développement. L’exposition aux sons, à l’accent tonique, à l’intonation, au phrasé d’une langue forme l’oreille et le décodage, et également la reproduction des sons. Nous apprenons à entendre et à produire des sons comme notre environnement nous l’apprend.

    34Abutalebi et Green (2007) ont mis en évidence que la grammaire de la L2 est apprise sur la base de structures grammaticales existantes de L1. Les structures corticales frontales (Broca) fonctionnent en réseau avec des structures sous-corticales des ganglions de la base et avec les compétences grandissantes de la L2. On constate que les mêmes structures fonctionnent pour la L1 et la L2. Les observations identiques ont été faites par Sakai & al. (2004), Indefrey & al. (2005) et Golestani & al. (2006).

    35Pour l’apprentissage de la sémantique, Abutalebu et Rosa (2012) ont observé une activation dans le lobe frontal, temporal et pariétal dans le cas de bilingues très compétents et une activation préfrontale plus grande lorsque l’apprentissage de la L2 n’est pas encore performant.

    36Lorsqu’un bilingue doit faire le choix de parler une des langues apprises, ce choix se fait sur la base de l’inhibition de l’autre langue, via un réseau cérébral appelé le réseau de contrôle linguistique exécutif, qui comporte des structures corticales (préfrontal) et sous-corticales (noyau caudé et ACC=Antérior Cingular Cortex).

  5. LES DROITS DE L’HOMME INVENTES PAR LA FRANCE : UNE STUPIDITE
    RIDICULE. Extraits du Livre Bleu de la Bretagne.

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    Par quelle aberration parvient-on à convaincre une partie du monde que cette imposture est
    la vérité ? Tous savent que les droits de l’homme n’ont pas été créés par un coup de baguette
    magique, ex nihilo, encore moins par des mains tâchées de sang : elles sont le fruit d’une très
    longue évolution de l’humanité.
    Les premières traces écrites se trouvent dans le Code d’Hammurabi, probablement avant, qui
    condamne les puissants qui abusent les faibles. Les philosophes Grecs traitent largement de la
    dignité de l’homme dans leurs œuvres. La phase majeure de l’évolution des droits de l’homme
    est le message délivré au monde par le Christianisme, qui enseigne, pour la première fois, que
    les hommes sont frères, que l’humanité est une, que les hommes doivent s’aimer et se
    respecter, qu’ils ne doivent pas distinguer entre les nations, car toutes doivent obéir aux
    mêmes principes (« Il n’y a plus de Juifs, il n’y a plus de Romains, il n’y a plus de Gentils ;
    tous les hommes sont frères », disent en substance Saint Paul et les pères de l’Église).
    Dans l’histoire de l’Europe, l’Angleterre est l’un des premiers pays, à avoir accordé d’une
    manière solennelle, par des textes de lois, des garanties politiques et judiciaires à ses citoyens
    (la Grande Charte date de 1215 ; l’habeas corpus de 1679 ; le bill of rights de 1689 …). Tandis
    que les libertés de pensée, de croyance et de parole sont interdites en France, les protestants,
    sous Louis XIV, vont exprimer la liberté de pratiquer leur religion aux Pays-Bas et dans les
    Principautés allemandes ; les écrivains et philosophes publient leurs ouvrages à la Haye… La
    déclaration d’indépendance des Etats-Unis, texte fondamental, publiée en 1776, treize ans
    avant la révolution française, énonce précisément les principes que la France prétend avoir
    inventés. Le fameux article premier de la déclaration française, entre autres est un copiercoller de la déclaration américaine de 1776, qui énonce : « tous les hommes sont créés égaux…
    les gouvernements sont établis par les hommes pour garantir ces droits, et leur juste
    gouvernement émane du consentement des gouvernés ».
    Le plus invraisemblable, après la prétendue révolution des droits de l’homme se situe ici.
    La France organise le mensonge, la manipulation des cerveaux sur une grande échelle. Non
    seulement elle réussit à scotomiser les crimes commis pendant la révolution, – en particulier à
    Nantes et en Vendée -, à les faire passer pour négligeables, voire pour des actes glorieux, qui
    vont lui servir à justifier son roman national, mais elle entreprend de faire accroire que c’est
    elle qui a inventé les Droits de l’Homme.
    Des dizaines de millions d’enfants ont appris cela à l’école : je fais partie de ceux dont le
    cerveau a été lavé et délavé, au point de n’avoir jamais remis en question cette
    invraisemblance, avant ma vingtième année.
    L’égalité des citoyens devant la loi, la souveraineté du peuple ne sont donc en rien une
    invention de la France. Plus important, pour nous Bretons, qui avons été si malmenés par ce
    pays : nos juristes, éminents, dans leurs remontrances aux rois de France, puis dans leurs
    cahiers de doléances ont exprimé, bien avant la déclaration de 1789, ce que sont
    les droits des êtres humains, d’une manière fort claire. Mieux : la très ancienne coutume de
    Bretagne, composée au moyen-âge, contient déjà en germe ce qu’on appellera plus tard les
    droits humains (Marcel Planiol). En réalité, lorsqu’il s’agit de consacrer dans les lois les
    libertés fondamentales, davantage encore lorsqu’il s’agit de les appliquer, la France est
    largement en retard sur les autres pays.
    Il est aisé de dresser la liste comparative du vote des lois consacrant juridiquement les droits
    de l’homme dans les différents pays d’Europe et d’Amérique. La Hollande abolit l’esclavage
    en 1792, la France en 1853 ; le droit de vote est accordé aux femmes en 1917 au Canada, en
    1918 en Allemagne, en 1920 en Islande, en 1930 en Turquie ; en France les femmes acquièrent
    ce droit… en 1944 ! Il en est de même pour toutes les autres libertés (de s’associer, de former
    des syndicats, de publier ou de diffuser librement, etc.). Dans tous les cas, à de rares
    exceptions près, la «patrie des droits de l’homme» est largement devancée par au moins
    plusieurs pays : l’imposture est manifeste. On invente des slogans : l’œuvre de la révolution en
    faveur des libertés est tellement importante, qu’il est normal de passer sous silence ces «
    bavures » de la révolution, qui ne sont que bagatelles. «La révolution est un bloc», affirme
    Clémenceau : le passif doit être négligé, compte tenu de l’immensité de l’actif. L’actif
    prétendu : l’héritage de la France est un enrichissement incommensurable pour l’univers : la
    France «a enseigné la Liberté aux Nations» (!) ; en jetant à bas l’arbitraire des rois, elle a
    apporté le message universel des lumières, et a sorti l’humanité de l’ombre et de l’obscurité :
    voilà pourquoi elle a le droit de se proclamer le phare du monde.
    Le pays des droits de l’homme, par dérision, est devenu LE PAYS DES DOIGTS DE
    L’HOMME. C’est ainsi qu’on punit les mensonges.

    Louis MELENNEC, docteur en droit et en médecine, Des de droit public, de droit privé, de
    droit criminel, DEA d’histoire. (Extraits du LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, téléchargé
    300 000 fois). Ce texte est publié dans plusieurs pays.
    Comme en Alsace, comme en Kabylie, comme au Québec, les ennemis les plus FEROCES à la révélation de la vérité historique sont ceux qui tirent bénéfice de leur complicité abominable avec les colonisateurs.

  6. l Alsace est occupée par la france ces terres ont eté volé par les francais et le sont toujours encore
    des familles entiere exterminé par la france et exprroprié

    1. Votre observation est strictement EXACTE.
      S’emparer des terres, des villes, des biens sur lesquels on n’a aucun droit, cela s’appelle UN VOL.
      C’est dans ces termes que les juristes – y compris au moyen-âge – analysent ce genre de choses.
      (le mot utilisé au moyen-âge est VOLERIE).
      Un vol ne confère au voleur aucun droit, certainement pas un droit de propriété.
      Nous avons subi en Bretagne la même abominable histoire.
      Voyez mes nombreuses publications sur ce sujet.
      Les Alsaciens sont toujours chez eux, car ils sont les seuls et légitimes propriétaires de leur pays.
      La France, en Alsace comme en Bretagne, n’est qu’une puissance OCCUPANTE, comme l’a rappelé l’ONU pour ses colonies résiduelles dans le Pacifique, en priant ce pays d’évacuer ce qui ne lui appartient pas.
      Accrochez vous : LE DROIT EST POUR VOUS, les voleurs sont de l’autre côté de votre frontière.

      LOUIS MELENNEC

  7. QU’EST-CE QU’UNE NATION ? Louis Mélennec, docteur en droit et en médecine, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de droit pénal, diplômé d’études approfondies d’histoire (La Sorbonne, Paris IV).

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    DE BOB LENISSART, RACINES DU PAYS NICOIS.

    Nous avons souvent buté sur la définition de certains termes : état, nation, peuple, pays, patrie, ethnie…..
    Chez un grand nombre d’historiens et de politologues, la confusion est patente, largement entretenue par les tenants des « états-nations », structure d’organisation sociétale relativement récente dans, et dont le cycle semble arriver à son terme. Nous avons reçu d’un de nos correspondants ce texte fort intéressant qui amène certainement une réflexion très utile sur ce terme de Nation.

    VOICI LA DEFINITION DU DOCTEUR LOUIS MELENNEC, extraite de sa conférence récente à Paris (2015) :

     » Qu’est-ce qu’une Nation ? Nations bretonne, basque, corse, savoisienne, niçoise, alsacienne ..
    » La chute définitive d’un concept faux de fausseté absolue : la république française n’est ni Une ni Indivisible .
     » Je vais vous dire très simplement ce qu’est une nation : vous allez tout comprendre. Immédiatement.

     » Nos historiens bretons (les autres historiens aussi, de même que les politologues, jusqu’à notre époque) prétendent que les Nations sont une création des temps modernes, et que la Bretagne ne peut revendiquer cette qualité, puisqu’elle a été engloutie par la France, à la fin du 15ème siècle, alors que les nations, croient-ils – à cause de leur ignorance – n’existent pas encore.

    Voici une image, qui va vous permettre de comprendre ce dont il s’agit :
    Lorsque vous jetez de l’eau dans une casserole, puis des poireaux, puis des pommes de terre ou d’autres légumes, et que vous mettez le tout sur le feu, qu’arrive-t-il ? Tout simplement, au bout d’un temps, une soupe de légumes.
     » La nation, c’est cela : un groupe humain vivant ensemble, sur le même territoire, partageant les mêmes valeurs , les mêmes joies, les mêmes épreuves, parlant ou non la même langue, sous un gouvernement commun. Au bout d’un temps, ces hommes et ces femmes se lient ensemble par ce que nous appelons un sentiment d’identité commune – ou sentiment national -, distinct de celui des peuples voisins, qui ont subi la même évolution, et qui sont vécus comme des étrangers.
    Point n’est besoin de connaître à fond l’histoire des sociétés anciennes ou modernes pour comprendre ce phénomène : il est lié consubstantiellement à l’espèce humaine : les peuples – ou nations – ont existé de tous temps, de même que le droit international, au moins sous une forme rudimentaire.

     » C’est une absurdité de dire qu’il n’y a dans l’espace hexagonal dénommé « La France » qu’une seule nation. La nation française existe, c’est vrai, elle est au centre de ce qu’on dénomme assez ridiculement « l’hexagone ». Mais à la périphérie, il y a d’autres nations : les Basques, les Bretons, les Corses, les Flamands, les Alsaciens, les Savoyards et les Niçois …. La liste n’est pas close. Les Bretons et les Basques sont identifiés avant les Francs et les Français, leur histoire est beaucoup plus ancienne, leur langue aussi. Les Corses, pas davantage que les Bretons, les Savoisiens ne sont pas ce qu’on a appelé absurdement des « composantes du peuple français », ce sont des Nations à part entière, au même titre que les Ecossais, les Gallois, les Catalans, les Kabyles ….

     » La négation des nations périphériques dans l’espace hexagonal est l’effet d’une imposture et d’une manipulation mentale nées en 1789, de l’accaparement par le pouvoir de Paris d’enseigner une religion fausse, faite d’inexactitudes, d’approximations d’abus de langage, destinés à tromper les peuples, et à les annexer, alors qu’ils ont une existence propre, …
    La vérité est enfin connue aujourd’hui. Ceci détruit d’une manière définitive l’idée absurde selon laquelle, dans l’espace hexagonal, seule la France peut revendiquer la qualité de nation ».

    Extrait d’une conférence enregistrée sur le thème « Qu’est-ce qu’une nation ? », par Louis Mélennec.

    BOB LENISSART CONCLUT :
    « Je vous laisse réfléchir sur ce texte qui peut déboucher sur une réflexion plus approfondie dans le futur, laissant toute possibilité d’une répercussion sur le terrain des luttes pour l’identité, la culture, la langue et le patrimoine. »

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE SUR LE CONCEPT DE NATION : tapez dans internet :
    Nation, Louis MELENNEC. Plusieurs dizaines d’articles, régulièrement « lessivés » par la censure du pays des doigts de l’homme.
    Et encore : Kabylie Mélennec, Suisse Mélennec … etc.

  8. COMMENT LES BRETONS SONT DEVENUS FRANCAIS : PIRE QUE DAESH : massacres, pendaisons, décapitations, viols, écrasements sous des pressoirs à raisin, tueries d’enfants devant leurs mères, éclatement des organes génitaux des femmes par des fusils, êtres vivants jetés dans des puits et dans des fours pour en extraire la graisse, 5000 noyades dans la Loire : une vraie joie pour le peuple breton . Aucun enseignement dans les écoles sur ces faits ATROCES.
    (Publié le 25 mai 2015 par Louis MELENNEC; nombreux livres publiés par Reynald Secher, docteur en histoire et en lettres)
    Article numéro 1.
    Entretiens sur les droits de l’homme, avec Louis Mélennec, docteur en droit et en médecine, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de sciences criminelles, diplômé d’études approfondies de droit, ex- enseignant des facultés de droit et de médecine, historien de la Bretagne, ex-consultant près le Médiateur de la République française.
    Louis Mélennec a été inscrit sur une liste noire par le pouvoir français, pendant VINGT ANS, et empêché de s’exprimer.

    Ces entretiens inaugurent une série d’articles qui sont destinés à être connus et diffusés dans la monde entier. Les « journalystes » français les ont reçus. Un jour, ils auront la main forcée : rien ne peut arrêter la vérité, lorsqu’elle atteint ce degré d’horreur. Nous connaissons par coeur le processus : il suffit d’attendre. Il est infantile de croire que leurs manigances vont arrêter quoique ce soit.
    Nous savons maintenant comment les Alsaciens sont devenus français : une honte pour l’humanité.

  9. LES ALSACIENS NE SONT NI ALLEMANDS, ENCORE MOINS FRANCAIS.
    En Bretagne, on dit que prétendre que les Bretons sont Français, c’est comme si l’on mettait un tablier à une vache !
    Les Alsaciens sont une vraie et authentique NATION. Ils n’ont aucun besoin d’une quelconque autonomie, ils seraient encore roulés; ils doivent récupérer TOUS LEURS DROITS, sans aucune exception.

  10. Environ 4 100 000 résultats LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE.

    COMMENT LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE A FAIT …
    https://bibliotheque.idbe.bzh/data/cle_226/comment-le-livre-ble… · Fichier PDF

    Pour le dixième anniversaire du livre Bleu de la Bretagne, Le docteur Louis Mélennec revient sur un combat contre la censure dont ce livre a été victime, censure qui l’a obligé à adopter une stratégie de communication très dure, impitoyable, seule manière de faire connaître ce travail à un très large public.

    TROP TARD pour le pays des doigts de l’homme. : il a été téléchargé 300 000 fois dans le monde, tous peuvent le télécharger gratuitement.

    Dr LOUIS MELENNEC

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