Nous, les Vieux-Allemands d’Alsace !

 

Juridiquement nos ancêtres alsaciens sont devenus français à l’avènement de la République le 22 septembre 1792. Plus tard encore pour ceux nés dans les territoires annexés ultérieurement par les Révolutionnaires.

Sous l’Ancien-régime les Alsaciens vivant dans les territoires annexés n’étaient pas naturalisés. Ils devenaient sujet du roi de France. Seul le roi avait le pouvoir de délivrer des « lettres de naturalité » conférant aux « aubains » (étrangers vivant sur le territoire) la qualité de « régnicoles » (sujets du roi). Source : Ministère de l’Intérieur

Devenir français sous l’Ancien-Régime était une faveur exceptionnelle. Turenne, n’était pas français, puisque né dans la principauté de Sedan, annexée par la France en 1642. Ses titres accordés par Louis XIV étaient « Prince-Étranger « et « Maréchal de France ». Malgré ses états de service, Turenne n’a jamais été « maréchal français ».

Les Alsaciens sont donc des étrangers : les « Allemands de France ». Leur langue ancestrale est l’allemand. Qu’on le veuille ou non, les Alsaciens sont des Altdeutschen. Ils portent des patronymes et des prénoms allemands. L’Alsace est une terre germanique séparée de la France par la Lorraine, qui comme elle, a le statut de province étrangère.

« La partie la plus considérable des habitants de la province d’Alsace est composée d’Allemands. Tout le petit peuple des villes, & le plus grand nombre des habitants de la campagne, ignorent complètement l’usage de la langue française… La situation topographique de l’Alsace est telle, ses rapports de commerce avec l’Allemagne sont si habituels et si urgents, que la langue allemande y est constamment entretenue, que la province, et surtout les grandes villes, sont continuellement recrutées d’Allemands qui viennent s’y fixer de toutes les contrées de l’Empire ».

Dès leur prise du pouvoir, les Jacobins déplacent la frontière sur le Rhin, afin d’isoler des autres Allemands, les Alsaciens dont ils se méfient.

La création de l’État-civil n’est pas anodine. Les Révolutionnaires cherchent à créer un État-nation en tentant d’éradiquer toutes les particularités des peuples vivant en France. Leur but est de contrôler les populations en confisquant le pouvoir aux religieux. À partir de 1793. Les registres doivent être tenus en français et en double exemplaire par les officiers municipaux.

En terres germaniques, la chose est impossible, Plus de 92 % de la population alsacienne ne comprend pas le français. Dans de nombreuses mairies, les naissances, mariages et décès continueront à être rédigés en allemand durant une vingtaine d’années. Ce n’est qu’à partir de 1811 que les registres d’État-civil seront tenus partout en français par la mise en place de registres pré-imprimés dans lesquels il suffira de renseigner les cases nom, prénoms, lieux, dates… Les officiers d’État-civil francisent systématiquement les prénoms allemands. Pour la première fois, on les Alsaciens sont affublés de prénoms français. Les déclarants signeront Johann ou Peter durant des générations. Les toponymes des rues sont également francisés.

Une des richesses linguistiques de la langue allemande est la féminisation logique des noms de familles. Le nom de l’épouse et des filles de Müller sont orthographiés Müllerin dans les registres paroissiaux. Éradication de l’écriture gothique et de ses composantes : ä, ö, ß, ü, ÿ…

Les révolutionnaires ont une haine viscérale des Allemands, de leur langue et de leur culture. Ils suppriment les régions qu’ils morcellent en départements et cantons. Les Alsaciens sont suspects pour la France. L’allemand est décrété langue étrangère.

« Le pouvoir de l’identité du langage a été si grand qu’à la retraite des Allemands, plus de vingt-mille hommes des campagnes du Bas-Rhin ont émigrés. L’emprise du langage & de l’intelligence qui régnait entre nos ennemis d’Allemagne & nos concitoyens du département du Bas-Rhin est si incontestable, qu’ils n’ont pas été arrêtés dans leur émigration par tout ce que les hommes ont de plus cher, le sol qui les a vus naître, leurs dieux pénates & les terres qu’ils avaient fertilisées. C’est ainsi que la contre-révolution s’est établie sur quelques frontières en se réfugiant dans les idiomes étrangers ou barbares que nous aurions dû faire disparaître… Le fédéralisme & la superstition parlent bas-breton; l’émigration & la haine de la République parlent allemand, la contre-révolution parle l’italien, & le fanatisme parle le basque. Brisons ces instruments de dommage et d’erreur. Laissons la langue allemande, peu faite pour des peuples libres, jusqu’à ce que le gouvernement féodal ou militaire, dont elle est le plus digne organe, soit anéanti ».

Le jacobin Henri Rousseville, curé défroqué, exige des mesures énergiques contre le particularisme séditieux des Alsaciens. « J’ai vu avec satisfaction qu’une partie des familles patriotes envoyaient leurs enfants dans les contrées voisines où la langue française est usitée, et j’ai dit : Pourquoi ne pas généraliser les choses ? Pourquoi ne pas faire une espèce de levée en masse de tous les jeunes citoyens et citoyennes de la ci-devant Alsace, et les placer pour un temps, et par réquisition, chez les Français de l’Intérieur. On en transplantera une bonne partie dans les lieux où il faudra qu’ils deviennent Français, et on laissera l’autre pour se franciser avec la colonie qu’on appellera de l’intérieur de la République ». Il est à noter que Rousseville est la première personne à parler de « Français de l’intérieur ».

Plus de 6 millions de Français ne comprennent pas du tout le français, 3 millions le parlent convenablement, soit 10 % de la population. Le français est parlé en ville et par les gens aisés. « Il n’y a qu’environ quinze départements de l’intérieur où la langue française est exclusivement parlée. Encore y éprouve-elle des altérations sensibles, soit dans la prononciation, soit par l’emploi de termes impropres et surannés… Au nombre des patois, on doit placer encore l’italien de la Corse, des Alpes-Maritimes, et l’allemand des Haut et Bas-Rhin, parce que ces deux idiomes y sont très dégénérés. C’est surtout vers nos frontières que les dialectes communs aux peuples des limites opposées, établissent avec nos ennemis des relations dangereuses, tandis que dans l’étendue de la République tant de jargons sont autant de barrières qui gênent les mouvements du commerce.

1806 : 45 000 Alsaciens sont incorporés de force dans les armées napoléoniennes. Les paysans sont très mécontents de perdre des bras utiles à la ferme. Certains ne déclarent plus la naissance de leurs fils.

Le projet initial est de rendre l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne. Le discours officiel français est : Nul n’a songé à réclamer ces provinces ! Dans les rapports franco-allemands, chaque conflit est la conséquence du précédent. Quatorze années après les dernières spoliations des Révolutionnaires, (Traité de Lunéville 1801), Il est demandé la restitution de l’Alsace-Lorraine et des Trois-Évêchés à l’Allemagne, la légitime propriétaire. Des négociations on lieu entre Lord Castlereagh (ministre de la Guerre), le duc de Wellington, le Tsar Alexandre ainsi que Fouché et Talleyrand au sujet la restitution à l’Allemagne, des terres annexées par la France. Lord Castlereagh (ministre anglais de la Guerre), l’opinion publique en Angleterre, tout comme l’Autriche, la Prusse, la Bavière et le Württemberg demandent la restitution à l’Allemagne de l’Alsace-Lorraine et des Trois-Évêchés.

« On laissa, en 1815, l’Alsace et la Lorraine à la France pour apaiser les passions révolutionnaires et cinq ans après le pays fourmillait de conspirations, et dix ans plus tard la branche aînée était renversée par une explosion révolutionnaire du plus grand style. Cela étant, ne pourrait-on pas trouver convenable de suivre une fois le chemin opposé et de chercher à garantir le repos de l’Europe, non en cultivant l’orgueil français, mais en renforçant les frontières allemandes »[1]

Les guerres napoléoniennes ont laissé de profondes meurtrissures dans les familles. La guerre de Crimée génère des désertions au sein des classes d’hommes mobilisables. De nombreux jeunes émigrent vers les Amériques. Le Gouvernement français s’en inquiète et prend des mesures répressives contre les déserteurs. Dans les zones germanophones il y a jusqu’à dix pour cents de déserteurs.

« Depuis quelque temps, de nombreux agents prussiens parcourent nos départements de la frontière, particulièrement la partie comprise entre la Moselle et les Vosges ; ils sondent l’esprit des populations, agissent sur les Protestants, qui sont nombreux dans ces contrées et sont beaucoup moins Français qu’on ne le croit généralement. Ce sont bien les fils et les petits-fils de ces mêmes hommes qui, en 1815, envoyaient de nombreuses députations au quartier général ennemi pour que l’Alsace fît retour à la patrie allemande ».

La France cède l’Alsace à l’Allemagne en toute propriété et pour l’éternité. L’Alsace et ses habitants redeviennent allemands. Pour les Allemands, c’est une restitution : un peuple est un ensemble de personnes ayant la même langue et la même culture. Pour les Français, c’est une spoliation : un peuple est un ensemble de personnes d’horizons différents désirant (paraît-il) vivre ensemble.

Depuis qu’ils sont redevenus officiellement allemands, les Alsaciens sont considérés comme des Français par les Germanophobes. Frontière vosgienne ou rhénane, il y a toujours eu des mariages entre Alsaciens, Badois, Palatins, Sarrois et Würtembourgois qui sont tous Altdeutschen.

24 novembre 1918 : L’Alsace est occupée militairement, tous ses habitants sont suspects.

En 1918, dès son invasion de l’Alsace, (le statut officiel est pays occupé) le gouvernement francise les prénoms de tous les Alsaciens. Les Alsaciens nés de couples mixtes après la guerre sont allemands mais ils doivent obligatoirement porter des prénoms français. Cette dernière mesure est discriminatoire puisque les autochtones des départements algériens ne sont pas soumis à cette obligation.

Les noms des villes, villages et châteaux sont déformés, les noms ancestraux des rues sont traduits en français ou remplacés par des noms de militaires responsable de la mort des trois-quarts des 50 000 Feldgrauen alsaciens-lorrains tués à la guerre.

Les habitants sont considérés soit comme allemands, soit comme français selon leur date d’arrivée de leur famille en Alsace. Arrivés avant 1871 : ils sont considérés comme des Alsaciens de souche, bien que leurs ascendants se soient mariés durant des siècles avec des Allemands nés Outre-Rhin. Arrivés après 1871 : ils sont considérés comme des Altdeutschen et sont indésirables, tout comme leurs enfants. Les enfants issus de mariage mixtes nés allemands sont indésirables.

CARTE A

Quatre cartes d’identité sont distribuées aux citoyens du Reichsland Elsaß-Lothringen selon des critères ethniques. Les Alsaciens les moins suspects, ceux dont les ascendants ne se sont pas mariés avec des Allemands d’outre-Rhin depuis 1871, bénéficient de la carte A qui ne leur permet pas de quitter les frontières du Reichsland occupé.

 

EXPULSIONS2

Cent-mille citoyens du Land Elsaß-Lothringen sont illégalement expulsés par l’armée par française selon des critères raciaux. Leurs biens sont saisis.

A l’Armistice, il y avait environ 240.000 civils allemands. Sur ce nombre, 30.000 retournèrent de leur plein gré dans le Vaterland. Au cours des 44 mois suivants, on a expulsé 78.000 sujets du Reich (dont 48.000 en Moselle). Parmi ceux qui restaient, 73.000 ont été naturalisés en vertu du traité de Versailles. Il reste donc approximativement 59.000 Allemands : en Moselle, 38.000, dans le Bas-Rhin 15.000, dans ,1e Haut-Rhin 6000. L’industrie mosellane occupe, en effet, un grand nombre d’ouvriers originaires d’Outre-Rhin.[3]

L’Alsace redevient française mais pas tous ses habitants dont une partie reste allemande.

Les Alsaciens tués pendant la guerre se retrouvent affublés de prénoms français sur leurs Monuments aux Morts. La mention « Morts pour la Patrie » est interdite, tout comme le nom de leurs régiments et de leur grade. Quelques rares communes braveront l’interdit en gravant dans la pierre les vrais prénoms de leurs héros.

Par contre, une cérémonie avec défilé militaire, fanfare, minute de silence, gerbes, discours etc. doit être organisée dans chaque commune tous les 11 novembre à la gloire des soldats ayant combattu sous l’uniforme français. (Loi du 24/10/1922).

Par la loi du 10 août 1927, tous Alsaciens nés de couples mixtes deviennent automatiquement français. Il n’y a aucune mesure charitable dans ces naturalisations : le Gouvernement s’est aperçu que de nombreux garçons alsaciens échappaient au service militaire. Français de seconde zone, les Alsaciens issus de couples mixtes, devront tout au long de leur vie, produire un Certificat de nationalité pour obtenir une Carte d’identité ou travailler dans l’Administration. Ce certificat est obtenu au tribunal, sur présentation du Livret de famille ainsi que l’extrait de Registre des personnes réintégrées de plein droit, en application de l’article 1 de la Loi du 10 août 1927.

Bollaert est un ancien déporté du camp de Buchenwald. Le préfet Cornu-Gentille a essayé de le convaincre d’expulser définitivement tous les Alsaciens protestants du nord de l’Alsace vers le sud-ouest de la France. (Secteurs de Bouxwiller, Ingwiller Sarre-Union, Hatten, Hunspach et Ittenheim, Surdenheim).

Mise au ban de la langue maternelle des Alsaciens déclarée « Langue de l’ennemi » Le Gouvernement se sert de Hitler pour faire disparaitre toutes spécificités alsaciennes, dont la langue maternelle qu’il faut oublier et ne plus transmettre à ses enfants. Pour récupérer le cœur de tous les Alsaciens, les grands moyens sont employés. Une Histoire mensongère est distillée qui laisse entendre que l’Alsace et ses habitants sont français depuis 1648 et que les conflits franco-germaniques ont débuté en 1870 par « l’annexion de l’Alsace ».

[1] SYBEL Henri : droits de l’Allemagne sur l’Alsace-Lorraine (1815)

[2] Le Monde illustré 1/10/1870

[3] Journal de Genève du 16/08/1922

 

 

 

 

14 commentaires

  1. L’HISTOIRE FALSIFIEE DE LA BRETAGNE : NOS COPISTES SONT A L’OEUVRE, A FORCE DE COPIER, ILS VONT USER LEURS DOIGTS . La cervelle, aucune chance. Ils n’en ont pas.

    (Extraits de l’interview de Louis MELENNEC, par Erwan). Cours de rééducation pour les Kollabos.

    C’est dans le but de dire la vérité que j’ écris le livre bleu de la Bretagne, qui résume cette histoire en 90 pages, résultat pour moi de 40 ans de réflexions et de lectures, et de 10 ans de rédaction (1999-2009). Pierre Lemoine est l’initiateur de ce travail extrêmement difficile ; il ne m’a « lâché » que lorsqu’il a été terminé, en 2009, année au cours de laquelle je vais à Bruxelles exposer publiquement

    Qui est à l’origine de la cessation de tout apprentissage de l’Histoire bretonne, et quand ce phénomène a eu lieu ?

    La France et ses complices bretons carriéristes sont seuls responsables. Les Bretons sont insultés avec une extrême violence dès 1789. Leur langue, bi-millénaire, est trainée dans la boue, qualifiée de jargon, de patois, de baragouin. Un préfet déclare aux instituteurs : « Souvenez vous que vous n’êtes ici que pour une seule raison : tuer la langue bretonne ».
    Michelet affirme , dès 1831 : « La Bretagne est une colonie, plus que la Guadeloupe ».

    C’est la France, après l’instauration de l’enseignement primaire obligatoire par Jules Ferry qui a instauré l’enseignement obligatoire de l’histoire de France, et remplacé notre histoire nationale par la sienne. Au bout de trente ans, le lavage des cerveaux avait déjà provoqué des dégâts intellectuels colossaux, le processus d’acculturation étant très avancé.

    Les atrocités commises par la France en Bretagne (les invasions, la destruction de la dynastie, l’anéantissement des Institutions nationales, l’assujettissement de l’économie, les massacres, le génocide brito-vendéen, la colonisation du pays, l’abominable lavage des cerveaux depuis 1789 jusqu’à aujourd’hui …) L’analyse du prétendu traité d’Union de 1532 est l’une des phases capitales de mes recherches. Jusqu’en 2006, la légende enseignée dans les écoles est la suivante : « Les Bretons ont sollicité (sic!), humblement (resic!), la réunion de leur pays avec la France ; cela s’est fait par un traité librement discuté, de puissance à puissance ». Parmi d’autres, Martin – Chauffier, rédacteur en chef de Paris Match éructe, en 2008 : « la réunion de la Bretagne et de la France est ……. UN ROMAN D’AMOUR » (!!!!!). Il vient de récidiver en 2017 « les bretons ont été très contents de devenir Français » (!!!!) En somme, un peuple libre et d’une fierté presque pathologique, qui demande à devenir esclave, et qui s’en vante ! J’ai fait voler toutes ces sottises en éclats : cinq siècles de mensonges. Tout cela est désormais connu, y compris d’un nombre non négligeable de Français, car depuis trente ans, j’ai fait ce qu’il fallait pour cela : des dizaines de milliers de démarches tous azimuts, avec les très maigres moyens dont j’ai disposé.

    Aucune aide de Bretagne – sauf celle de Pierre Lemoine – pendant cette période, mais des agressions de nombreux bretons, d’une vulgarité exceptionnelle, tous prétendument défenseurs de la Bretagne.

    Vous utilisez souvent, dans vos publications, le mot « merdias » pour désigner les médias, notamment les médias Bretons ?

    Je ne suis pas l’inventeur de ce joli mot, que j’ai trouvé dans le journal le Monde, qui interrogeait ses lecteurs sur la nonfiabilité de l’information en France et les mensonges de la presse. Leur opinion sur le musellement de la liberté de parole et la soumission des journalistes – qu’ils décorent du nom de journaleux – est féroce. Pour avoir dit la vérité, j’ai été peu à peu exclu de tous les merdias, en Bretagne plus qu’ailleurs : les carriéristes qui se sont emparés de tout, n’aiment pas la vérité, qui leur serait fatale, tant le système est bouclé et pourri. Vous savez sûrement que le quotidien OuestTorche perçoit – sur nos impôts, collectés par l’Etat, la modeste somme de 12 millions d’euros chaque année ! (ABP)

    D’où vous est venue l’idée que cette façon d’écrire pourrait apporter à tous des clefs de compréhension nouvelle ?

    L’immense Ernest Renan, breton, l’un des génies les plus puissants du 19ème siècle, a écrit en substance : » La recherche historique, en exhumant des crimes commis par les colonisateurs , mais dissimulés par lui d’une manière machiavélique, met les nations artificielles en péril de disparaître. Mais elle est de nature, savamment conduite, à faire renaître des nations supprimées de la carte par leurs tortionnaires ». Cette pensée profonde a été l’une des règles principales de mes recherches : exhumer notre histoire, en supprimer les falsifications, pour faire renaître et retrouver notre personnalité nationale, avec tout ce qu’elle comporte, et ce qu’elle comportera dans le futur : la Liberté par rapport à ceux qui nous ont asservis, c’est à dire notre fierté, notre Dignité d’hommes. 1488, 1491, 1675, 1789, 1793, toute la colonisation de la Bretagne jusqu’à aujourd’hui. Que d’abominations ! Presque personne ne les connaissait, car la France les avait dissimulées, comme les quelques génocides que l’on met aujourd’hui à son passif, comme celui de la Vendée – sorti des décombres par Reynald SECHER ), celui du Cameroun et sûrement d’autres. Il ne s’agit en aucun cas d’une appétence particulière pour l’horreur, ce qui serait malsain, et contraire à ce que je suis : un pacifiste résolu, respectueux de chacun. Ni d’un hasard : ils s’agit d’une stratégie, mûrement pensée, pourpensée, murie, élaborée, perfectionnée, affinée au fil des années, et toujours strictement adaptée aux effets à obtenir et à produire, sur des personnes, des groupes de personnes parfaitement identifiés, avec la certitude de les atteindre, les ayant visés avec une grande précision, et n’exposant jamais dans les articles élaborés à cette fin que des faits véridiques, dans l’application stricte du droit européen et international. Mon but a été de mobiliser les sentiments, tous ceux que l’on peut toucher : l’amour de son pays, de sa culture, de sa langue ; la compassion, l’amitié, l’admiration, la condamnation, même la haine (contre moi-même, je le précise, jamais contre les Français : je sais que celui qui dit la vérité est détesté, jusqu’au moment où, ses peu honorables détracteurs, s’apercevant qu’il dit la vérité, se l’approprient et prétendent être les auteurs des idées qu’il a diffusées ! Ce qui est en train de se passer en Bretagne : c’est à qui copiera, sans jamais citer l’auteur ). Parmi les sentiments, le plus efficace, lorsqu’on est en mesure de l’alimenter par des faits véridiques : le sentiment de réprobation, de condamnation inconditionnelle, de rejet absolu de ces actes abominables, par l’horreur qu’ils suscitent, de ceux qui les ont perpétrés, et de ceux qui ont construit leur prospérité sur cet héritage malséant : bref, de ceux qui s’en réclament les héritiers, comme ceux qui présentent comme héroïques les crimes de Staline, de Mao Tsé Dong, de Paul Pot et autres Hitlers du même genre. Hier : ceux des nazis et des communistes russes ; aujourd’hui : les crimes de Daesh, donc. Il en subsiste de nombreux, qui ont trouvé refuge dans l’université, les médias, le gouvernement. Leurs bouches qui devraient servir à dire la vérité, se sont transformées en museaux de carpe : silence, on tourne ! Je suis, entre autres choses, l’auteur d’un nouveau concept : LA SHOAH BRETONNE (lire par Google). 9 /

    Qu’est ce qui vous a étonné le plus après la sortie du livre bleu ?

    La haine et la jalousie. Mes attentes ont été déçues, pendant des années. L’expérience vous apprend tout. Elle est fertile en désillusions. Je m’attendais à une adhésion immédiate de toute la population. Les difficultés, inouïes, ont essentiellement été créées par des Bretons. Je me suis trouvé, dans tous les combats que j’ai menés, seul, absolument seul. Jusqu’à ma rencontre avec Pierre le Moine, dont je reparlerai. Je ne savais pas que les milieux « bretons » pouvaient sécréter tant de haine. Un chemin de croix. Pourtant, Les Bretons, je l’ai dit maintes fois, se sont battus au cours de l’histoire, jusqu’en 1789, année de leur destruction mentale par la France ; déculturés, insultés, humiliés, privés de leur langue et de leur histoire, presque tous ont été transformés peu à peu en chiffes molles, en invertébrés.

    Dans cette traversée du désert qui a duré des années, il a fallu inventer des stratégies de combat, et parfois de défense : s’adapter au terrain, voilà qui répond à votre question.

  2. LE DECERVELAGE DES BRETONS ET DES ALSACIENS.

    (Extrait de l’ouvrage « Qu’est-ce qu’une nation », de Louis Mélennec).

    Et surtout, ne riez pas : cet article est proposé pour publication à Ouest-Torche, et à Télé-Crasse, les deux merdias Kollabos de Bretagne ! Surveillez attentivement la publication de ces flambeaux de la démocratie bretonne !

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    La mise à mort de la nation par l’humiliation et la destruction des cerveaux. Les
    pathologies mentales induites par l’acculturation des bretons.

    L’étude des troubles de la personnalité et névroses collectives a été induite, en
    particulier, par les sociologues et les historiens qui se sont penchés sur les dégâts mentaux
    induits par l’acculturation forcée des populations Amérindiennes par les Espagnols. Cette
    pathologie concerne un grand nombre de nations, jadis libres. Les Bretons sont concernés
    au premier chef, puisque les persécutions de toutes natures qui leur ont été infligées ne sont
    pas encore entièrement taries, et que certains – dont je fais partie -, sont suffisamment âgés
    pour apporter leur témoignage personnel, plus encore celui de leurs parents.

    Je me suis intéressé personnellement très tôt, à ce phénomène honteux de l’espèce humaine,
    dès que j’ai eu accès à l’histoire de la Bretagne, il y a plus de quarante ans. Mes études en
    psychiatrie, puis en psychanalyse, ma très longue pratique de l’expertise des troubles
    psychiques post traumatiques – dont je suis l’un des théoriciens -, m’ont aidé à comprendre
    ce dont il s’agit. J’ai rédigé moi-même l’épais chapitre des troubles psychiques post
    traumatiques, dans le traité que j’ai dirigé, traduit et publié en plusieurs langues, et
    plusieurs fois réédité.

    Sous la monarchie capétienne, jusqu’en 1789, les Bretons sont très fiers de leurs origines et
    de leur histoire. La littérature en donne des exemples éclatants.
    Déjà les textes francs, aux huitième et au neuvième siècles donnent de notre fierté de peuple
    et de notre combattivité des descriptions éloquentes : fiers, intransigeants, orgueilleux
    (superbus), tels sont les qualificatifs qui nous désignent, lorsque les immenses armées de
    Louis le Pieux envahissent la Bretagne (Ermold le Noir, Poème en l’honneur de Louis le
    Pieux).

    Les Francs vont vite savoir ce qu’il en coûte de s’attaquer aux Bretons : des défaites
    sanglantes leur sont infligées tout au long du 9ème siècle, au point qu’ils s’emparent de
    vastes territoires, incluant notamment Rennes, Nantes, le pays de Retz, le Cotentin, une
    partie de l’Anjou. Nos frontières datent de cette époque, elles ont peu varié. Nantes devient
    notre prestigieuse capitale historique.
    Après l’annexion de 1532, C’est aussi l’opinion de la monarchie française jusqu’à Louis XVI :
    intransigeants dans la défense de leurs droits, contestant avec fermeté tout ce qui vient de
    France – surtout les impositions illégales qu’on prétend leur infliger, car ils sont « économes
    », comme les Ecossais, c’est à dire quelque peu avares -, refusant de donner à l’Intendant
    français son titre officiel, et lui infligeant des vexations sans nombre, grignotant peu à peu
    les empiètements imposés à la Bretagne sous Louis XIV, au point de redevenir un pays
    autonome avant la révolution, menant ouvertement la sédition auprès des autres
    parlements du royaume français, faisant la leçon aux rois qui se succèdent à Versailles, « ils
    ne tendent qu’à l’indépendance », dit Montequiou… Bref, en 1789, ayant accepté d’envoyer
    des députés à Paris, ils se proposent, non de s’intégrer dans le pays ennemi, comme on
    l’enseigne encore dans nos facultés -, mais d’y semer leurs valeurs, avec leurs idées de
    liberté et de droits des peuples, et de pousser leurs avancées nationales. La suppression des
    privilèges féodaux, au cours de la célèbre nuit du 4 août, est principalement l’oeuvre des
    Bretons.
    (Lire absolument : Mélennec, Histoire de la Bretagne pour les nuls et les collabos, article
    publié sur la toile).

    On sait ce qu’il advint : ils sont dévorés par plus forts et plus brutaux qu’eux : le monstre
    révolutionnaire, et les malades mentaux de Paris : leur pays est juridiquement anéanti, par
    la suppression totale de leurs institutions, et l’installation, après découpage de leur pays en
    « départements », de « gauleiters », tous français, décorés du nom de « préfets » : de ce jour
    prend fin le gouvernement des Bretons par eux-mêmes, jusqu’à aujourd’hui.

    Tout change, donc, à partir de la révolution dite « des doigts de l’homme ». Une
    phénoménale pression est progressivement exercée sur ce peuple, sans discontinuer,
    jusqu’en 1950-1960. C’est un véritable terrorisme d’Etat, une vaste entreprise disciplinaire,
    auxquels la nation bretonne toute entière est soumise durant cette période. La francisation
    de la Bretagne n’est rien d’autre qu’une répression terrible, qui s’exerce sur les cerveaux, «
    rééduqués » selon les idées nouvelles, comme en Union soviétique, en Allemagne nazie, au
    Cambodge, en Chine communiste, en Corée du nord, durant les années terribles, alors qu’ils
    sont Bretons depuis 2000 ans ! Non pas des citoyens normaux, mais des Français ploucs, une
    sous-variété d’êtres humains.

    Selon l’excellente formule de Marcel Texier, agrégé de l’université, ex-président de l’OBE, la
    Bretagne, fière d’elle même encore en 1789, devient durant le 19ème siècle, le trou du cul
    de l’Europe. Et pour cause : elle ne se gouverne plus elle-même, elle est soumise aux
    patachons et aux incapables de Paris.
    Dans cette grande lessive des cerveaux, l’école obligatoire de Jules FERRY, colonialiste bon
    teint, théoricien des races supérieures et des races inférieures, les secondes ayant vocation
    naturelle à être éduquées par les premières – dans leur intérêt, bien entendu, qui se
    confond, selon la thèse française, avec celui de l’humanité entière – joue un rôle
    fondamental.
    Sous l’effet de la pression colossale qui est exercée par l’Etat colonial, l’administration mise
    en place par lui, l’école, les instituteurs, les professeurs, les journaux, les livres, les moyens
    de communication, les parents eux mêmes, tant par le non-dit que par ce qui est suggéré ou
    explicitement exprimé, l’enfant se met à détester peu à peu tout ce qui lui rappelle
    l’infériorité de sa condition : ce patois hideux et rauque que parlent ses parents et son
    entourage, ces costumes de ploucs et ces coiffes d’un autre âge, ces moeurs que les Français
    qualifient de vulgaires, ces tournures bretonnisantes qui infectent le beau langage français,
    qu’on lui présente comme étant le modèle universel, le plus bel outil linguistique inventé par
    l’humanité depuis le début des temps, bref : la langue des langues, la langue de la Liberté, la
    langue universelle, digne d’être parlée par toute l’humanité ! Rien moins.

    Psychologiquement, le jeune Breton n’est plus RIEN, il le sait, il intériorise le modèle
    mauvais forgé de toutes pièces par le colonisateur. Il n’a plus aucune estime pour lui même,
    ni pour son pays. La névrose d’acculturation est à base de honte de soi. L’homme nouveau
    fabriqué en Bretagne par les délires révolutionnaires et et leurs héritiers, c’est cela : une
    ombre, un fantôme, RIEN, ou presque.
    Le phénomène diffuse, et gagne tout l’entourage. Les grands parents, qui ne parlent ni ne
    comprennent le français – dans les campagnes en tous cas -, sont mis à l’écart, on ne leur
    parle pas : eux sont des sous – ploucs, on se gausse de leur maladresse et de leur timidité, on
    ne voudrait certes pas leur ressembler, on a honte d’être leurs descendants.
    Un fossé culturel se crée entre les générations : les jeunes, élevés dans la civilisation qu’on
    dit mirobolante du colonisateur, et les vieux, qui paraissent, oh combien, pitoyables et
    arriérés. Celà peut aller très loin : on a vu, dans les lycées et collèges, des enfants avoir honte
    de rencontrer au parloir leur propre mère, à cause de son accent rocailleux, de sa coiffe en
    dentelles, de son habitus de femme plouque, et prétexter l’étude ou le travail pour ne pas
    montrer ce triste spectacle à ses camarades.
    L’homme qui écrit ces lignes a été témoin de cela, lorsqu’il fut pensionnaire au lycée de
    Quimper, en 1952; il est hors de question pour quiconque de nier que cela ait
    existé. Peut-on imaginer l’horreur que cela représente ? Un breton ayant honte de sa mère,
    celle qui l’a engendré, parce qu’elle est bretonne !
    Au niveau individuel, les dégâts sont considérables. Les Bretons de ces générations sont à
    l’image de ce qu’ont été les Juifs pendant des millénaires, les colonisés, les esclaves : timides,
    honteux d’eux mêmes, des êtres convaincus de leur infériorité native.
    Au niveau de la nation bretonne, c’est pire : celle-ci, jadis conquérante et glorieuse, est
    désormais honteuse d’elle même.
    Une première rupture s’était produite après les guerres d’ invasion de 1487 à 1491, qui mit
    la Bretagne à feu et à sang. La deuxième est la shoah de 1675 (voir l’article publié par Louis
    Mélennec), qui mirent les Bretons à genoux. La troisième, la Shoah de 1789 à 1794,
    perpétrée par les malades mentaux de Paris, dans le sillage se la révolution des doigts de
    l’homme, infiniment plus terrible. Convaincus de leur infériorité génétique, certains bretons
    vont jusqu’à collaborer – certains en toute bonne foi – avec l’occupant français, pour
    désincruster ce qui reste des moeurs dont on est convaincu qu’elles sont préhistoriques.

    Les effets de l’acculturation, du génocide culturel sont maintenant bien connus dans la
    littérature mondiale. La Russie nous a aidés, remercions-là. Des chercheurs universitaires et
    autres, au moyen de techniques diverses – dont les tests projectifs et autres désormais
    utilisés en psychologie et en psychiatrie – les ont cernés, avec une relative précision. Les
    psychiatres, les psychologues, les sociologues bretons (les docteurs Carrer, Bothorel, Kloa an
    Du) ont apporté, pour leur propre peuple, une contribution de valeur, malheureusement
    mal connue en Bretagne, et surtout occultés par les médias sous la main de
    l’occupant, qui s’oppose par tous les moyens colossaux dont il dispose à la divulgation de la
    vérité. Cela fait partie de ce que Reynald Secher appelle le mémoricide : cacher à tout prix la
    vérité, tant elle est hideuse. On se souvient du tollé provoqué dans la presse française – le
    journal l’Immonde, en particulier – lorsque Patrick Le Lay a déclaré que la France est
    responsable d’un génocide culturel en Bretagne : les éminents journalistes ne s’en étaient
    pas aperçus ! Un seul, Arnaud Leparmentier, a eu la clairvoyance d’en parler. Par
    reconnaissance, il reçoit nos chroniques. Madame Bekmezian aussi; elle n’a rien fait d’autres
    que de relater les saloperies du « découpage » de 2014, et de la collaboration des clients du
    pouvoir pour y procéder, parmi lesquels de nombreux « Bretons », ou prétendus tels par
    eux-mêmes.
    Je recommande à nos lecteurs bretons de « sécuriser » l’article de Hélène Bekmezian, publié
    dans le journal le Monde en 2014; car le devenir de cet article est connu : décrivant dans
    quelles conditions scandaleuses le gouvernement français, a refusé de réintégrer la Loire
    Atlantique dans le territoire national breton, en 2014, avec la complicité de Bretons, dont
    les noms sont connus, et dont le seul but a été de partager le gâteau, son destin est d’être «
    lessivé », et de devenir bientôt introuvable. (Comme celui, capital et très motivé, jadis publié
    par le même média, sur les interventions quasi-quotidiennes de François Mitterrand dans la
    manipulation de la Justice française, rédigé par le chercheur Alain Bancaud, et maintes fois
    commenté par moi, sans jamais me lasser). (Rassurez vous : il a été sauvegardé : les bretons
    n’y sont pour rien) …….
    L’intoxication des esprits va si loin, que Léon Hagège, professeur au collège de France, a osé
    déclarer à la télévision française que « les Bretons étaient des sauvages; la France les a
    civilisés ». De la part de Hagège, linguiste non génial, mais qui compense son insuffisance par
    une forte capacité de travail, ce n’est pas étonnant. Nous lui transmettons le présent texte
    afin de parfaire sa rééducation, lui qui, Juif de naissance, devrait savoir ce qu’est
    l’acculturation d’un peuple.
    Au niveau individuel, rares sont ceux qui sortent intacts de cet écrasement mental : timidité
    pathologique, malaise permanent, mal-être, manque de confiance en soi, sentiment
    d’infériorité, angoisse, crainte de tout – surtout de la vérité, névroses sous des formes
    diverses.
    Aujourd’hui, les pathologies mentales induites par l’acculturation et le décervelage sont
    mises en avant, chez toutes ces populations : soumission, altération de l’efficacité dans tous
    les domaines, alcoolisme, dépendance aux drogues et autres produits toxiques, désinsertion
    de la société par perte des repères culturels traditionnels.
    Ces troubles de la personnalité et ces pathologies ont des effets sur toute la société. La
    créativité s’étiole au niveau collectif, la nation ne produit plus rien, en tous cas produit très
    en dessous de ce que sont ses véritables potentialités : la ploukisation devient effective; la
    Bretagne devient le Ploukistan occidental de la France, l’Alsace étant le Ploukistan oriental.
    Les natifs, guère en situation de comprendre ni d’analyser ce qui leur arrive, comme les
    esclaves élevés dans une situation qu’on leur a appris à accepter, accompagnent ou
    précèdent le mouvement sans oser le critiquer, car on leur a ôté les moyens intellectuels de
    le faire.
    Nos psychiatres bretons disent que la situation la plus grave, au plan de la désinsertion des
    valeurs morales de notre civilisation, et de la pathologie mentale induite par l’acculturation
    de la Bretagne, en cette époque où notre Histoire nationale est maintenant connue dans le
    monde entier – et pas seulement par le Livre Bleu – est, pour certains Bretons d’accepter
    – pire, de quémander – de faire partie du « gouvernement » du pays (composé de
    brêles et de pédalos, selon les formules de M.M. Mélenchon et StraussKahn), héritier historique du pays coupable de tant de crimes contre l’humanité. L’une
    des pathologies issues de cette période effroyable : des députés et des sénateurs, en
    connaissance de la volonté clairement affirmée du peuple breton, trahissant leurs
    promesses électorales, ont encore une fois vendu à la France la partie la plus prestigieuse de
    leur territoire national, en 2014 : Nantes et son territoire. Soit 33 pour cent de notre PIB. Ces
    eunuques sont-ils encore des êtres humains ?

    Durant tout le 19ème siècle, et presque tout le 20ème siècle, la fureur anti-bretonne de la
    France des droits de l’homme a dépassé des sommets vertigineux. L’homme breton est
    réduit au rang d’une chose, comme jadis les habitants des Amériques ; il n’est plus un être
    humain, mais une sorte d’animal, compris entre l’homme et la bête. (Lire les citations
    ignobles, publiées sur la toile, et les citations reproduites par le Livre Bleu de la Bretagne,
    vous serez sidérés et incrédules)!
    Et le Drian, et la dame Lebranchu ? Le premier s’est illustré dans un exercice périlleux : il a
    interdit le drapeau breton ! (Voyez dans Google : Le Drian interdit le drapeau breton); et il a
    vendu des armes à l’Arabie saoudite, dont on sait qu’elles ont servi à tuer des innocents et
    des chrétiens; la deuxième, précédant de quelques voix son illustre compatriote, s’est vue
    décerner le prix Duguesclin, célèbre traître breton, considéré comme tel (idem) !

    Mais une renaissance phénoménale est en cours : nos jeunes n’ont plus honte d’être Bretons,
    leur fierté est revenue. parfois avec quelques excès, contre lesquels je les mets en garde : les
    autres peuples aussi ont un nombril, et méritent le respect, tout comme le nôtre.
    Et nos industriels, devenus peu à peu parmi les plus performants d’Europe : la Bretagne
    retrouve peu à peu sa fierté et sa créativité. Au 15ème siècle, notre pays fournissait 80 pour
    cent du trafic des ports de la mer du nord. Nous sommes en voie de redressement, parce que
    les Bretons ont repris confiance en eux-mêmes, et que les échanges internationaux leurs
    permettent d’échapper à la désastreuse « gestion » de l’économie française. Les politiques et
    les « universitaires » continuent eux, à cultiver la lâcheté.
    Comment les Bretons peuvent-ils accepter d’être encore inclus dans le pays dont la
    désastreuse gestion économique et humaine a fait le pays le plus fiscalisé du monde ?
    Les « négationnistes » de l’histoire bretonne vont-ils tenter d’étouffer le problème, et
    s’associer une fois de plus au mémoricide breton ? Peine perdue. les travaux de nos
    psychiatres et de nos sociologues sont dissimulés, mais publiés, et connus de mieux en
    mieux. Nous allons vous fournir des citations faites en breton, qui dégagent une souffrance
    qui va émouvoir nos lecteurs bretons, peut être aussi des Français, s’ils sont psychiquement
    normaux.
    Par bonheur, le temps a fait son oeuvre : nos jeunes ont maintenant retrouvé leur fierté, et
    diffusent dans le monde entier cette vérité historique qui leur a été dissimulée par leurs
    prétendus « élus », et par les négationnistes de leurs facultés.

  3. « LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE » :
    L’ECHEC ABSOLU
    DU LAVAGE DES CERVEAUX OPERE
    par la France en Bretagne, après la révolution
    des droits de l’homme.
    LA BAULE PLUS, 1er MARS 2014

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    Pendant un siècle et demi après la « révolution » de 1789, la BRETAGNE a été
    transformée en un vaste camp de rééducation, dans lequel la France, maîtresse de
    l’école, des carrières, des sanctions, a tenté de transformer les jeunes Bretons,
    vulnérables et sans défense, en ce qu’ils ne sont pas : des Français. L’échec de cette
    politique est absolu.
    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    INTERVIEW DE LOUIS MELENNEC, docteur en droit, historien.
    (La Baule Plus, mars 2014).

    &&&&&&&&&&&&&&&

    M. U. : Vous publiez une édition actualisée du fameux « Livre bleu de la Bretagne »,
    qui contient de nombreuses révélations, dont certaines vont frapper de stupeur
    beaucoup de lecteurs. Vous nous faites partager une histoire de la Bretagne qui
    est totalement absente des manuels scolaires, et ignorée par l’histoire
    officielle. Comment avez-vous été amené à effectuer ce travail ?

    Louis Mélennec : Je suis né au Guilvinec en 1941. Très jeune, je me suis passionné
    pour l’histoire. Cette passion ne m’a jamais quitté. Fait stupéfiant, l’histoire de la
    Bretagne, dans mon enfance et dans mon adolescence – aujourd’hui encore -, est
    totalement scotomisée : elle n’existe pas, elle n’est pas enseignée : la Bretagne, pays de
    ploucs et de demeurés n’a jamais eu d’histoire. A l’école, la France, maîtresse des
    carrières, des avancements, des programmes, aplatit le cerveau des jeunes élèves avec un
    énorme fer à repasser, en les infériorisant, en leur inculquant l’indignité de leur identité
    bretonne, et en remplaçant leur histoire nationale par l’histoire des Français : point de
    salut pour les Bretons, à moins qu’ils ne deviennent de bons Français. C’est un
    vaste camp de rééducation, dans lequel on apprend aux jeunes Bretons naïfs à
    devenir ce qu’ils ne sont pas : des Français. On nous a tellement habitués à être honteux
    de nous-mêmes, que nous ne soupçonnons pas la manipulation dont nous sommes
    victimes ; nous sommes tous atteint de la névrose d’acculturation, au moyen de laquelle
    les pays colonisateurs intègrent les populations conquises par la force.
    Nous sommes une très vieille nation, identifiée depuis l’antiquité, mais nous n’avons pas
    le droit de le savoir. Nous avons une histoire magnifique, il nous est interdit de la
    connaître.
    Au lycée de Pont-l’Abbé, quoique premier en histoire, je ne sais toujours rien du passé
    prestigieux de mon pays. La seule allusion faite par notre professeur, lui même élevé au
    lait de l’histoire de France, tient en deux phrases : « En ce temps là, la duchesse Anne de
    Bretagne tombe amoureuse de Charles VIII, roi de France, et l’épouse. Elle apporte la
    Bretagne en dot à la France. » La Bretagne donnée en dot à la France par sa souveraine,
    comme un paquet de linge ou une motte de beurre ! Nous n’en sauront pas plus. Pas un
    mot des invasions de notre Duché souverain par les armées françaises en 1487, 1488,
    1491, ni sur la destruction de nos armées nationales, ni sur l’annexion non consentie de
    la Bretagne en 1532, ni sur l’exploitation éhontée de la Bretagne par l’occupant. C’est
    monstrueux. Mais j’ai quinze ans, je suis naïf, comme tous les Bretons : quel moyen aije de critiquer cette imposture ? Cette version stupide est la seule que je connaitrai
    pendant de longues années encore..

    M. U. : c’est donc tardivement que vous découvrez l’histoire de la Bretagne ?

    Louis Mélennec : Jeune docteur en médecine et licencié en droit, en 1966, je
    « monte » à Paris, à 25 ans, pour y poursuivre mes études de spécialité en médecine et
    en droit. Vers l’âge de 30 ans, se produit un événement important. J’avais écrit plusieurs
    articles de droit avec le président du tribunal d’instance de Quimper, un homme
    remarquable, Yann BREKILIEN, président des écrivains bretons, auteur de nombreux
    ouvrages de droit et d’histoire, patriote breton, maintenu par la France dans des
    fonctions médiocres, jusqu’à sa retraite, ainsi qu’il sied au rôle naturel du pays qui a
    inventé les droits de l’homme. Un matin, je reçois au courrier un volumineux paquet. Il
    contient un livre épais, avec une belle dédicace : l’histoire de la Bretagne. J’ignorais que
    l’éminent juriste fût aussi historien. Fantaisie d’un homme vieillissant ? Le sujet ne
    m’intéresse pas, car il n’existe pas. Par pure courtoisie, je décide toutefois de lire
    l’ouvrage, puisqu’il m’est dédicacé. En dépit de ma réticence devant ce pensum, cette
    lecture devient vite passionnante. J’éprouve un choc. J’apprends, stupéfait, des faits que
    j’ignorais totalement : l’antiquité du peuple breton, identifié bien avant Jésus Christ,
    l’émigration des populations bretonnes d’Outre Manche en Armorique, du 3ème au
    8ème siècles, les conflits meurtriers entre les Francs et les Bretons du 7ème au 9ème
    siècles ; les victoires répétées de nos armées, très offensives, contre les troupes
    beaucoup plus puissantes des empereurs carolingiens, en particulier celles de
    Charlemagne, l’unification de la Bretagne armorique sous Nominoé, au 9ème siècle …
    Les Ducs de Bretagne portent, entre autres titres prestigieux, celui de Roi. Durant le
    moyen âge, la Bretagne sous la conduite de ses Ducs, se constitue en état souverain,
    centralisé. C’est une monarchie constitutionnelle, gouvernée sagement, possédant des
    institutions très avancées pour l’époque, son Parlement général, comme dans les états
    modernes, réuni tous les deux ans, ayant seul qualité pour voter les lois et pour
    consentir aux impôts. Surtout, la Bretagne, si vilipendée par la France, est une puissance
    économique et politique importante, – la troisième ou la quatrième d’Europe, devant le
    Portugal et l’Ecosse, immédiatement après les royaumes de France et d’Angleterre. Sa
    flotte, la deuxième après la flotte anglaise, a un rôle commercial majeur, et est présente
    partout, de la mer du Nord à la Méditerranée.

    Puis vient la SHOAH de 1491: la Bretagne est envahie par la France en 1487, 1488,
    1491. Nos armées sont détruites en 1488, à Saint-Aubin-du-Cormier. La duchesse
    souveraine Anne de Bretagne, déjà mariée à Maximilien d’Autriche, roi des Romains,
    futur empereur du Saint Empire Romain Germanique, est contrainte d’épouser son
    ennemi : le roi Charles VIII de France, fils du sinistre Louis XI, en violation formelle
    du droit canonique : elle est grossièrement trompée, elle n’a que quatorze ans.
    La Bretagne est brutalement annexée par la France, en 1491, sans son consentement.
    Charles VIII étant mort en 1498, Anne épouse son successeur – qui est d’ailleurs son
    proche parent – le roi Louis XII. Elle rétablit le gouvernement et les
    prérogatives nationales et internationales de la Bretagne. Dix huit ans après sa mort, qui
    survient en janvier 1514, la France, qui s’est emparée de tous les leviers de commande,
    profitant de la situation de faiblesse de la Bretagne, qui ne possède plus
    ni gouvernement ni armée, procède à une nouvelle annexion, en 1532. Cette annexion,
    déguisée en « traité », est une imposture, une manipulation destinée à donner
    l’apparence de légalité à un rapport de force qui ne laisse aucune échappatoire aux
    Bretons. Cette situation, très gravement contraire au droit, dure encore.

    M. U . : Jusqu’alors, vous n’avez encore rien publié sur l’histoire de la Bretagne ?
    Comment en êtes vous arrivé au livre bleu de la Bretagne ?

    Louis Mélennec : De longues années passent. De trente ans à cinquante cinq ans, je
    prends des notes, je constitue une bibliothèque considérable sur l’histoire de la
    Bretagne. Et sur l’histoire du monde, car la compréhension de notre passé suppose une
    culture aussi poussée que possible sur celui des autres pays, et des autres civilisations. Je
    lis tout ce que je trouve sur l’histoire de Bretagne. En particulier les très volumineux
    ouvrages, bardés de reproductions de documents, publiés par Dom LOBINEAU et
    dom MORICE.
    Voici les circonstances singulières qui m’ont conduit à me lancer dans la bataille.
    Il y a dix-huit ans, en 1996, j’ai eu enfin l’opportunité de soutenir ma thèse de doctorat
    en droit, devant ma faculté d’origine, dans notre bonne ville de Nantes, capitale politique
    de notre Duché souverain pendant plusieurs siècles, presque trente années, jour pour
    jour, après la soutenance de ma thèse de doctorat en médecine. Mon Président de
    thèse, le professeur HESSE, est un homme remarquable : il est professeur de droit,
    mais aussi un fin spécialiste de l’histoire des Institutions, un grand connaisseur de
    l’histoire de l’humanité, un sociologue d’envergure. Il connait l’histoire de la Bretagne
    mieux que beaucoup de Bretons.
    Son absence totale de parti pris lui permet d’aborder sans complexe cette histoire
    occultée et déformée grossièrement depuis 1789 : l’indépendance politique de la
    Bretagne sous les Ducs, les guerres brito-françaises, les tentatives permanentes
    d’empiètement de la France sur les prérogatives souveraines de la Bretagne, les
    invasions, la « réunion » prétendue de la Bretagne en 1532, en réalité une annexion
    camouflée en pseudo-traité. Je suis « soufflé » par ces propos : ce sont, précisément, les
    conclusions auxquelles je suis parvenu. La phrase suivante me frappe
    particulièrement « les phénomèmes de collaboration ne sont pas propres à la dernière
    guerre, ils sont universels; ils étaient présents lorsque la Bretagne fut annexée par la
    France ». Je lui réponds : « les collabos existent toujours en Bretagne, ils sont connus ».
    Nous parlons le même langage : j’ai trouvé l’interlocuteur que je cherchais.
    Une année ayant passé, je demande au professeur HESSE, attendu qu’il est habilité à
    proposer des sujets de thèse aux doctorants, à les suivre et à présider les jurys, de confier
    à l’un de ses élèves, si possible choisi parmi les plus intelligents, le sujet
    suivant: « Comment s’est faite, en 1532, la « Réunion de la Bretagne à la France ? Les
    Bretons y ont-ils consenti ? Ne s’agit-il pas d’une annexion imposée par la force » ? Je
    souligne que le sujet n’a jamais été traité d’une manière satisfaisante par personne, qu’il
    est même évité dans les universités – qui donnent la préférence à des sujets tels que la
    culture des navets ou des pommes de terre -, que les bretons sont en recherche de leur
    identité, que beaucoup savent que leur culture a été assassinée, et que le champ de
    recherche est très prometteur.

    Sa réponse me surprend, considérablement :
     » Il m’est impossible de prendre cette responsabilité. Ou bien je confie cette thèse à un
    étudiant médiocre ou moyen; dans ce cas, la thèse sera « ratée »; elle n’apportera rien à
    personne; de plus, la soutenance aura pour effet d’empêcher de traiter à nouveau le
    même sujet pendant vingt ans, qui sera « neutralisé », car tels sont les usages des facultés.
    Ou bien, deuxième hypothèse, je confie le travail à un étudiant brillant. Dans ce cas, ce
    sera pire: la carrière universitaire de ce jeune homme S’ARRETERA NET; il sera exclu
    de partout, car il aura touché l’intouchable, il aura révélé ce que l’histoire officielle a
    effacé, d’une manière voulue et consciente. Le dogme français est que la Bretagne A
    TOUJOURS FAIT PARTIE DE LA FRANCE; elle n’a jamais été indépendante; le
    « traité » de 1532 n’a été, selon les français, qu’une mise en conformité du droit avec la
    réalité. IL EST DANGEREUX, pour la carrière d’un étudiant brillant, de le faire
    travailler sur ce sujet: LA FIN DE L’INDEPENDANCE DE LA BRETAGNE EST
    UN SUJET TABOU ; selon les français, la Bretagne n’a commencé à exister que du
    jour ou elle est devenue française; avant, elle était une région obscure et arriérée. C’EST
    LA FRANCE QUI L’A FAIT ACCEDER A LA CIVILISATION. »
    Je suis sidéré. Ainsi, nos brillants universitaires se sont tenus à distance de ce sujet par
    peur, par souci de leur carrière. Et les politiques en ont fait autant: ils sont devenus des
    vassaux, certains par ignorance, certains d’une manière consciente. Et la situation
    perdure, sans que personne, dans les milieux officiels, fasse rien pour que cette
    hypocrisie cesse.
    Vous avez compris la suite.
    Puisque personne ne veut faire ce travail, c’est moi qui le ferai. Beaucoup d’étapes me
    séparent encore du livre bleu. Au mois de septembre 2001, je soutiens devant un jury
    composé de professeurs de la Sorbonne un mémoire de diplôme d’études approfondies
    d’histoire (DEA) sur  » Le Rattachement de la Bretagne à la France « . Ce mémoire est
    publié sur la toile. Le jury est loin d’être enthousiaste. C’est normal : ces historiens
    français sont prisonniers du peu qu’ils connaissent sur le sujet, bien que leur honnêteté
    ne soit pas en cause, ils ne connaissent que l’histoire officielle.
    Le livre bleu est né de la ferme volonté de Pierre LEMOINE, ex-président de la FUEN,
    patriote intransigeant, qui vient me voir à Paris. Devant ma réticence à entreprendre un
    tel travail – qui suppose, entre autres choses, que je j’étudie toutes les archives
    disponibles depuis les émigrations des Bretons en Armorique, et que je lise la littérature
    immense publiée sur ce thème, en particulier les thèses de doctorat (il en existe, malgré
    tout, d’excellentes), que je condense en un ouvrage clair une histoire d’une complexité
    rare. Il me dit que je suis universitaire, docteur en droit et historien, que les Bretons ne
    connaissent pas les crimes dont ils ont été victimes, que personne d’autre que moi ne
    fera ce travail si je me dérobe ; il trouve un argument déterminant: « Ce que vous
    avez découvert à travers vos recherches ne vous appartient pas, C’EST LA
    PROPRIETE DE TOUS LES BRETONS. »

    Cette phrase, qui résonne encore dans mon esprit, est déterminante. Je déteste le
    mensonge et l’hypocrisie, l’injustice me révolte. Depuis longtemps, j’ai le sentiment d’
    un devoir fort à accomplir à l’égard de mes compatriotes. La première édition de ce
    petit livre ne sera achévée qu’en 2009. Je l’ai présentée à BRUXELLES, cette même
    année. C’est le sens du devoir qui m’a soutenu pendant ces longues années. Cette
    motivation seule, que je vis chaque jour de ma vie, m’a permis de mener à bien cette
    tâche titanesque. Pendant toutes ces années, avec d’autres, je ma suis acharné à
    détruire l’imposture, dont la plus grossière : CELLE DE LA FRANCE
    PRETENDUE INVENTRICE DES DROITS DE L’HOMME. La prétendue
    « révolution » a fait régresser la France de trente ans, elle n’a été rien d’autre qu’une
    série de crimes abominables.

    Louis MELENNEC, le 10 février 2014

    Le dr Mélennec a été interdit de s’exprimer dans AUCUN de merdias nationaux pendant VINGT ANNEES CONSECUTIVES. Sans les médias alternatifs, il serait mort médiatiquement. Ses ennemis les plus féroces : les Bretons appointés par le pouvoir. C’est la même situation en Alsace. Préparez vos prisons.

  4. LA NATION ET LES MALADES MENTAUX DE LA PRÉTENDUE”REVOLUTION” FRANÇAISE. NATION BRETONNE, NATION FRANÇAISE.

    En 1789, des malades mentaux ont tenté, par un trait de plume, de supprimer de vieilles nations, plus antiques que la France. Parmi elles, les Bretons, les Basques, les Alsaciens, les Savoyards.

    Les Nations ne se créent ni par des traits de plume, ni par des lois, ni par des décrets, ni par des dérangements de l’esprit. Ceux qui ont instauré cette fausse religion par la violence, sont d’ailleurs morts sur l’échafaud. Les nations sont le fruit de l’histoire des peuples qui ont vécu ensemble de longs siècles, partagé les mêmes valeurs, les mêmes peines, les mêmes joies, souvent parlé les mêmes langues, sur un territoire qui leur appartient, en aucun cas à leurs ennemis, à plus forte raison si ce territoire leur a été volé par la force, et si cet ennemi s’y maintient seulement parce qu’il détient le manche de la cognée.

    Les Bretons, persécutés par leur voisin depuis des siècles, castrés de leur langue, de leur culture, de leurs institutions ancestrales, ont, en parfait accord avec les principes du droit international, réécrit ce qui est maintenant considéré comme un droit de l’homme, un VRAI :

    « Chaque être humain a droit à son identité, à ses sentiments, à sa personnalité, à ses pensées. Il est le seul à avoir le droit de choisir et d’adhérer à la nation qui est la sienne. Ce droit est sacré. Son titulaire est seul qualifié pour y renoncer, s’il le souhaite. Tout pays qui tenterait de lui imposer une nationalité qu’il n’a pas choisie est hors la loi internationale, et doit être sanctionné sévèrement ».

    A répandre partout dans le monde : ce principe est universel. Il vaut pour le peuple Alsacien comme pour les autres peuples.

    Louis Melennec

  5. CHRONIQUE D’UN LINGUICIDE : la mise à mort de la langue bretonne par le pays des doigts de l’homme;
    (LOUIS MELENNEC).

    J’ai écrit des tonnes de littérature sur les langues, non en qualité de linguiste, mais d’historien.
    Sous l’ancien régime, la langue littéraire et administrative, dénommée « langue française », n’était parlée que par quinze pour cent de la population. Il y avait en France plus de trente langues locales, certaines authentiques langues nationales, méprisées par les cinglés de Paris, sous des noms divers : jargons, patois, résidus de la féodalité, séquelles de la langue de Cro-Magnon, borborygmes animaux, etc.
    Une normalisation était en cours depuis la création de l’Académie française en 1635, par Richelieu. Mais à partir de 1789, le pays des doigts de l’homme procède à un assassinat de ces langues : un vrai carnage. L’élaboration de la langue française n’est pas un phénomène spontané, mais une construction laborieuse et autoritaire, imposée par un pouvoir central punitif et répressif, au prix d’un authentique lavage des cerveaux, et d’une lutte effrénée contre les identités locales, et de la personnalité des régions multiples du royaume de France.

    François Mitterrand – de triste mémoire, que Dieu lui pardonne -, fait panthéoniser l’abbé Grégoire, en 1989. Cet homme est l’auteur de l’assassinat des langues du royaume. Les jeunes Bretons veulent extraire le cadavre de l’abbé Grégoire de ce lieu auguste, comme le fut celui de Marat. Ils le dénomment aujourd’hui l’assassin des langues.

    Notre langue bretonne était parlée dans l’antiquité – sous une forme évidemment très différente de celle d’aujourd’hui. A partir de 1650, et de l’abbé Maunoir, elle a, génération après génération, été épurée, enrichie, modernisée – comme bien d’autres langues, d’ailleurs, par l’utilisation des mêmes procédés que les linguistes des autres pays : élimination de mots étrangers, création de néologismes, introduction de mots empruntés aux langues sœurs (le cornouaillais, le gallois, pour les Bretons …), simplification et unification de l’orthographe, suppression des différences entre la langue parlée et la langue écrite, etc.. Le premier dictionnaire tri-lingue (breton, français, latin) a été imprimé non en France, mais en Bretagne, sous le nom de Catholicon, en 1499.

    Les contributions de Le Gonidec, La Villemarqué, Roparz Hémon, après la prétendue révolution criminelle de 1789, ont été majeures. Interdite d’être parlée dans les écoles, Persécutée, humiliée, la langue a été modernisée, à partir du 18ème siècle, par des gens de très haut niveau, linguistes réputés, en rapport avec les grands esprits de leur temps; elle est devenue une langue littéraire sous l’effet des grammairiens et des agrégés, à partir de 1900. Cette langue, qui comportait plusieurs dialectes – quatre selon les uns, cinq selon les autres, a été unifiée au vingtième siècle par des hommes de lettre éminents, des grammairiens, des agrégés de l’université, en dépit des oppositions de la France, dont le but – qui n’a pas varié depuis lors – est la destruction programmée de ce qu’elle dénomme les langues régionales. Aux dires des spécialistes de cette langue – ce que je ne suis pas, car dans mon enfance elle était interdite – , et je n’ai parlé qu’une seule langue, celle du colonisateur.

    Les chefs d’oeuvre produits par ces hommes abondent; nous n’y avons jamais eu accès, car notre langue était interdite par le pays auto-proclamé « des droits de l’homme ». D’aucuns comparent l’écrivain Malmanche à Shakespeare – ce qui est sans doute excessif. Youenn Drézen, bigouden de Pont l’Abbé, est l’auteur de plusieurs chefs-d’oeuvre, et est l’un des auteurs, liés avec Roparz Hémon – dont il fut le professeur de breton ! -, qui a contribué à sauver la langue de la disparition totale. En revanche, s’il n’y avait eu sur terre que des communistes – comme madame Morvan -, la langue bretonne serait morte et enterrée depuis longtemps.

    D’authentiques débiles mentaux – dont certains membres de l’académie française , ont prétendu que la langue bretonne ne comporte ni vocabulaire, ni grammaire, ni poésie, ni aucun ouvrage qui mérite de retenir l’attention. Ainsi Jean Dutourd, lorsque les Bretons ont arraché aux Français l’instauration d’un CAPES de breton : « pourquoi pas, pendant qu’on y est, un CAPES de mendicité ? ». Et cet autre : « Il y avait déjà les putes bretonnes ; ne voila-t-il pas qu’ils veulent maintenant une littérature ? »
    En réalité, nous possédons des ouvrages nombreux et très savants de linguistique, de grammaires, de théories des langues. Les deux phrases ci-dessus démontrent ce qu’est la subtilité française.
    La langue bretonne est plus fine que le français, elle exprime toutes les nuances de la pensée. La littérature bretonne est si vaste (des milliers d’oeuvre), qu’aucun auteur n’a pu la lire en entier. Elle a produit des ouvrages magnifiques dans tous les genres : la prose, la poésie, le théâtre, les contes, les légendes, les chansons, les ouvrages lyriques religieux surtout … Nos poètes sont infiniment plus sensibles que les poètes français, qui souvent ne sont que des versificateurs. Malheureusement, sa faible extension, les persécutions françaises limitent son usage, ce qui est dommage pour tous. Ceux qui ont, comme moi, subi les persécutions qui nous ont été infligées par le pays des doigts de l’homme, ne peuvent s’empêcher de reproduire ici deux citations qui réjouiront le coeur de ces victimes de l’ignorance et de la sottise.
    La première est d’Henriette Walter, la grande linguiste, qui fut l’une de mes correspondantes : « le français n’est jamais qu’un patois qui a réussi ».
    L’un de nos plus grands linguistes, Goulven Pennoad, exclu de l’université à cause de son savoir, et surtout de ses opinions politiques, non conformes à la doxa (il n’était pas de gôche) a écrit, arguments à l’appui : « Le français est l’un des idiomes le plus minable d’Europe ; ceci ne tient pas à la richesse du breton, mais à la pauvreté intrinsèque de la langue française, et de toutes les règles qui ont brimé sa spontanéité ».
    A quoi il faut ajouter cette célèbre citation de Clémenceau :

    « Donnez-moi quarante trous du cul : je vous en fait une Académie française tout de suite ! »

    La France fait semblant d’autoriser quelques classes bilingues : elle joue la montre, car nous perdons 2000 locuteurs chaque année. Son but n’a jamais varié : c’est la mise à mort de la langue bretonne. L’Alsace va subir le même sort : les parents ne transmettent plus leur langue à leurs enfants. On connait l’auteur de ce crime.

    J’ai pensé, pendant longtemps, que les Bretons sont ceux, dans ce qu’on dénomme ridiculement « l’hexagone », qui ont le plus souffert de la France – pas des Français, je tiens à le répéter, car globalement, c’est un peuple brave et accueillant.
    Je suis en train de changer d’avis : les Alsaciens ont davantage souffert que nous.
    Battez – vous, et exprimez vous : C’EST UN DEVOIR IMPERATIF.
    Notre ami Jean – Luc, reçoit le présent texte ; il l’a mérité .

    LOUIS MELENNEC

  6. LES ALSACIENS SONT UNE AUTHENTIQUE NATION. En défendant leur identité, ils rendent service AU MONDE ENTIER.

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    Qu’est-ce qu’une Nation, qu’est-ce qu’une identité
    nationale ?
    Tout être humain a le droit sacré à son identité nationale.
    Publié le 2 juin 2015 par Louis Mélennec. Actualisé le 11 juin 2016.
    (Extraits d’une conférence enregistrée de Louis Mélennec).

    LECTURES PREALABLES INDISPENSABLES : Le livre bleu de la Bretagne,
    téléchargeable gratuitement (300 000 téléchargements à ce jour dans le monde) ; Les
    armées françaises de la Liberté en Bretagne : pire que Daesh.

    L’approche des élections présidentielles donne un coup de fouet salutaire à ce
    problème central pour tous les Français : l’amour indéfectible de la très grande
    majorité d’entre eux, pour leur pays, leur patrie, malgré le matraquage indécent des
    médias « subventionnés », c’est-à-dire achetés.
    « Tout être humain a le droit sacré à son identité. Il a le droit d’être lui même,
    de penser ce qu’il veut, d’adhérer – à condition qu’elles respectent les droits
    d’autrui et qu’elles ne lui nuisent pas -, aux valeurs qui sont les siennes. Il a le
    droit d’avoir une identité familiale … Par dessus tout, il a le droit à son identité
    nationale.
    Les malades mentaux qui, à Paris, au cours de ce qu’on appelle encore –
    par dérision -, la « révolution française », ont prétendu anéantir les droits et
    l’identité nationaux des Bretons, des Corses, des Basques, des Alsaciens, ont
    violé et violenté d’une manière éhontée les consciences, torturé
    des centaines de milliers de personnes humaines au nom de leurs principes
    stupides, essentiellement violents, et violateurs du droit des gens … Ces malades
    mentaux ont d’ailleurs, pour le grand nombre, eu la tête tranchée par la guillotine …
    Par cette loi universelle que le plus fort tente toujours d’écraser le plus faible, leurs
    idées délirantes ont persisté jusqu’à aujourd’hui, et même parasité de nombreux pays
    européens.

    1 – Définition de la Nation : qu’est-ce qu’une nation ? La destruction définitive
    d’un concept faux de fausseté absolue : la République Une et Indivisible .

    » Qu’est-ce qu’une nation ? Je vais vous le dire très simplement. Nos historiens bretons
    (les autres aussi, de même que les politologues, jusqu’à notre époque) ont prétendu
    que les Nations sont une création des temps modernes, et que la Bretagne ne peut
    revendiquer cette qualité, puisqu’elle a été engloutie – ou presque – par la France, à la
    fin du 15ème siècle.
    Voici qui va vous permettre de comprendre ce dont il s’agit : lorsque vous jetez de
    l’eau dans une casserole, puis des poireaux, puis des pommes de terre ou d’autres
    légumes, et que vous mettez le tout sur le feu, qu’arrive-t-il ? Tout simplement, au
    bout d’un temps, une excellente soupe de légumes.
    La nation, c’est cela : un groupe humain vivant ensemble, sur le même territoire, partageant les
    mêmes valeurs , les mêmes joies, les mêmes épreuves, parlant ou non la même langue, sous un
    gouvernement commun. Au bout d’un temps, ces hommes et ces femmes se lient ensemble par ce que
    nous appelons un sentiment d’identité commune,distinct de celui des peuples voisins, qui ont subi la
    même évolution, et qui sont vécus comme des étrangers.
    Point n’est besoin de connaître à fond l’histoire des sociétés anciennes ni modernes
    pour comprendre ce phénomène : il est lié consubstantiellement à l’espèce humaine :
    les peuples – ou nations – ont existé de tous temps, de même que le droit
    international, au moins sous une forme rudimentaire.
    C’est une absurdité de dire qu’il n’y a dans l’espace hexagonal dénommé « La France »
    qu’une seule nation. La nation française existe, c’est vrai, elle est, grosso modo,
    située au centre de l’ « hexagone ». Mais à la périphérie, il y a d’autres nations : les
    Basques, les Bretons, les Corses, les Flamands, les Alsaciens, les Savoyards et
    les Niçois …. La liste n’est pas close.
    Les Bretons et les Basques sont identifiés avant les Francs et les Français, leur histoire
    est beaucoup plus ancienne, leur langue aussi. Les Corses, pas davantage que les
    Bretons, les Savoyards … ne sont pas ce qu’on appelé absurdement des « composantes
    du peuple français », ce sont des Nations à part entière, au même titre que les
    Ecossais, les Gallois, les Catalans …. La négation des nations périphériques dans l’espace
    hexagonal est l’effet d’une imposture, d’une manipulation mentale nées de l’accaparement par le
    pouvoir de Paris d’enseigner une religion fausse, faite d’inexactitudes et d’approximations …
    Les Ecossais, les Gallois, les Irlandais ne sont pas et n’ont jamais été Anglais; les
    Anglais n’ont jamais sombré dans le ridicule, l’absurdité, la sottise de vouloir imposer à
    ces peuples une identité qui n’est pas la leur, et qu’ils détestent .. Les Catalans ne
    sont pas des Castillans, les Castillans ne sont pas des Catalans .. Les Bretons, les
    Alsaciens, les Savoisiens, les Corses, les Niçois ne sont pas Français. En Bretagne,
    nombre de personnes qui ont maintenant librement à leur histoire, par la publication
    du Livre Bleu de la Bretagne, en 2009 et en 2014 (un classique, défini par un
    auteur « une catastrophe pour la France », en raison des révélations qu’il
    contient), en arrivent à détester l’identité française qu’on leur a imposée : c’est très
    bien ainsi, la France l’a cherché et voulu ..
    Ce que les Anglais n’ont pas fait – ni même pensé réaliser une telle stupidité -, la
    France – prétendue « inventrice » des droits de l’homme – l’a imposé, en violation des
    droits les plus élémentaires de la personne humaine. Les dégâts, pour tenter d’inclure
    les Nations périphériques dans ses propres limites territoriales et nationales, c’est à dire
    pour les dominer et pour écraser leurs cerveaux, sont colossaux.
    Le temps de la reddition des comptes est maintenant arrivé ..
    Les Nations, sous des noms divers, existent depuis des dizaines de milliers d’années,
    probablement davantage. Le droit international a existé de tous temps …. (NB. Voir :
    Mélennec Savoie, Qu’est-ce qu’une nation ? Et nos publications sur l’histoire des
    nations) …

    2 – La persécution des Nations par les dérangés mentaux de 1789, au
    bénéfice d’une seule, qui n’en est pas une : La France.

    Une loi, un décret, une « constitution » ne créent jamais une Nation ex
    nihilo, si elle n’existe pas au moment où ces textes sont publiés.
    Ce ne sont pas les mots ni les affirmation claironnantes qui font les
    nations. Ce n’est pas parce que des dérangés mentaux ont bramé, beuglé, mugi sur
    tous les modes, en 1789 que tous les peuples du royaume de France font une seule et
    même nation, que cela est vrai. L’inverse est tout aussi faux : les affirmations
    négationnistes sont de la gesticulation verbale, sans aucun effet sur la réalité des
    choses. Ce n’est pas parce que des insuffisants intellectuels clament que les Bretons
    ne sont pas une nation que cela est vrai. La nation béarnaise a été détruite (Mélennec
    Béarn), mais les autres subsistent.
    Le peuple breton est une Nation, au sens le plus fort du terme, depuis
    l’antiquité. Ce terme le désigne en tant que tel, depuis Jules César (La guerre des
    Gaules), jusqu’à 1789. Cette année-là, dénommée année de la Grande Shoah bretonne, par
    le fer et par le feu, les Bretons sont dépouillés par l’occupant français de leur identité,
    et de tous leurs droits nationaux. La persécution de la langue est enclenchée, jusqu’à sa
    disparition quasi totale en 2016. Par le lavage des cerveaux ininterrompu jusqu’à
    aujourd’hui, beaucoup de Bretons se croient encore Français. Mais le Livre Bleu est là,
    enfin, qui exhume la vérité, aussi peu « ragoûtante » que possible ..
    Les Bretons sont toujours là, soudés par un sentiment d’appartenance extrêmement
    puissant, alors que la France déliquescente se désagrège et se suicide, par la faute
    des débiles que des élections non démocratiques ont porté au pouvoir, pour le
    malheur des Français.
    Le drame absolu pour l’humanité a été l’avènement des théories
    marxistes. Cent millions de morts, au minimum, en Russie, en Chine, dans les pays de
    l’Europe de l’Est, au Cambodge, en Corée du Nord … La théorie marxiste, totalement
    inouïe : les nations sont une invention de la bourgeoisie, pour profiter des
    « classes travailleuses » !!! Au nom de cette ridiculesque théorie, des gens qui n’ont
    pas la cervelle en place, prétendent abolir cette institution vénérable et spontanée, née
    de l’histoire de l’humanité, générale sur la totalité du globe : la Nation.
    Je l’ai amplement démontré, avec d’autres auteurs, dans la tradition du géant Ernest
    Renan : ce sont les critères – les éléments constitutifs si l’on préfère -, qui
    déterminent si un groupe humain est une nation ou non : la possession d’un
    territoire pendant des siècles, les valeurs civiles, morales et religieuses, l’histoire, les
    malheurs et les succès vécus ensemble pendant des siècles, surtout : le sentiment
    d’appartenance commun, c’est à dire l’adhésion intime, comme à une
    famille, du groupe dont on se sent membre de toutes ses fibres … . Mais
    lorsque Le termenation se retrouve dans les textes, les documentsdiplomatiques, les
    traités, – pour ceux qui on lu, ce qui n’est pas le cas pour les « hystoryens » marxistes
    actuels, des centaines de fois depuis l’antiquité, tant dans le textes bretons que
    français ou autres, cela renforce indiscutablement la démonstration, même si cela est
    loin d’être essentiel. Pour le peuple breton, j’ai dénombré au moins deux cents
    citations depuis Jules César, qui ne laissent aucun doute sur ce qu’a été et sur ce
    qu’est la Nation bretonne.
    Les persécutions, les exécutions, la corruption, le lavage des cerveaux perpétrés
    par cette entité d’un genre spécial créée par la prétendue révolution
    française, par la force et la violence, ont échoué, mais laisseront à jamais des cicatrices
    douloureuses. La France a beau inventer des termes nouveaux, des concepts nouveaux
    pour culpabiliser ceux qui aiment leur Patrie, en Bretagne comme ailleurs, l’échec de
    cette politique infligée est patent …
    Elle a réussi, pendant longtemps, par la manipulation, le violence, la corruption, à
    identifier les nationalistes bretons, alsaciens, corses,savoisiens, comme des criminels,
    et à les faire désigner comme tels par une populace abrutie par sa propagande à sens
    unique, enseignée dans les écoles, les lycées, les facultés, les radios, les médias sous
    contrôle, largement subventionnés pour mentir … Parce qu’elle détenait les clés de
    l’enseignement, la maîtrise de toutes les carrières, la définition des crimes, des délits,
    des sanctions, elle a failli détruire ces vieilles Nations, plus anciennes qu’elle.
    Mais La nature est toujours la plus forte. D’une manière certaine, tout le monde
    voit clair aujourd’hui dans cette monstrueuse manipulation, étalée sur plusieurs
    générations. Les Corses viennent d’infliger une leçon cinglante à tous ceux qui
    prétendent que les nations n’existent pas.
    Les crimes ont été décidés et planifiés à Paris, par des dérangés mentaux, des cinglés.
    Les victimes se comptent par centaines de milliers : voila la vérité, voila ce qu’a été
    l’action « civilisatrice » de la France dans ces vieilles Nations, aujourd’hui renaissantes
    de leurs cendres, etfières enfin de leur identité retrouvée. Il était possible de faire une
    autre révolution, celle des coeurs et des esprits, celle qui auraient rapproché ces
    peuples si différents, qui eussentsans aucun doute, par l’évolution naturelle des
    choses, des faits et des idées, élaboré des règles positives de coexistence amicale et de
    coopération, en attendant, sans doute, de créer des liens encore plus étroits.
    Les Français ont droit, comme les autres, à leur identité. Je les ai toujours
    défendus, avec ardeur, dans la vénération qu’ils ont pour leur identité sacrée, distincte
    de celle des nations périphériques incluses dans « l’hexagone », mais qui est
    actuellement bafouée par ceux qui les dirigent, malgré eux, et contre leur volonté
    criante, exprimée avec force dans les sondages, même si le droit à la parole est
    bafoué par les merdias « subventionnés » et unanimement méprisés : on voudrait la
    noyer dans une entité cosmopolite, qu’ils rejettent avec horreur, même s’ils sont plus
    que largement ouverts aux autres Nations.
    Je vis en France, je m’exprime au nom de mes amis Français, parce que je suis
    Breton, et fier de mes valeurs, et parce que la plupart sont paralysés par une
    propagande honteuse. Les »identitaires » d’un type spécial, les nationalistes
    furibonds, ne sont ni les Bretons, ni les Alsaciens, ni les Basques : ce sont les
    idéologues qui veulent à tout prix détruire l’identité des autres, et lui substituer
    leur propre délire, à commencer par l’identité française, aussi noble que
    l’identité bretonne …
    Le droit international consacre ces principes sacrés. » .
    LOUIS MELENNEC, docteur en droit et en médecine, historien, exconsultant près le Médiateur de la république auto-proclamée des droits de
    l’homme.
    (Extraits d’une conférence enregistrée de Louis Mélennec).
    Recommandations : copiez et diffusez :la bonne « république » MENT en permanence, et fait la lessive de ce qui n’est pas sa doxa.

  7. LES AVANTAGES DU MULTILINGUISME.

    Ce texte n’est pas de Louis MELENNEC. Mais il l’approuve entièrement, il rendra service à nos amis.
    Dans la foulée, recommandez à Jean-Luc, le grand ami de votre Nation, d’apprendre l’Alsacien.
    Hélas, Louis Mélennec ne parle qu’une seule langue, qui n’est pas la sienne : c’est celle du COLONISATEUR.
    Tenez vous bien :
    La grande linguiste Henriette WALTER a écrit : « le français n’est jamais qu’un patois qui a réussi ».
    Et notre grand linguiste GOULVEN PENNOAD : « le français est l’idiome le PLUS MINABLE D’EUROPE ».
    Répandez ces bonnes nouvelles, et accrochez vous ! BON SANG !

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    Actuellement on s’accorde pour reconnaître les effets bénéfiques du multilinguisme dans divers domaines.

    25Un bilinguisme (précoce) augmente les compétences auditives et phonatoires en L1 et L2 en dotant l’enfant d’une palette importante d’acquisition et de reproduction des sons, renforce les performances de la langue maternelle en permettant les comparaisons au niveau du vocabulaire, de la syntaxe, facilite l’apprentissage d’autres langues, permet d’incorporer d’autres cultures, d’autres façons de dire, de faire, d’être, développe les compétences pragmatiques en donnant les moyens de comprendre quelqu’un qui parle une autre langue et de se faire comprendre. P. Van de Craen (2014) et une étude commandée par la Commission Européenne (2012) relèvent que le multilinguisme aurait un impact positif sur la souplesse cognitive.

    26- Il développerait une plus grande habilité métalinguistique (capacités d’analyse du fonctionnement du langage). Il rendrait une personne plus consciente de ce qui l’entoure en lui permettant de gérer la dynamique de communication de manière plus efficace.

    27- Il favoriserait une meilleure faculté d’apprentissage dans plusieurs domaines. Ceci serait dû au fait qu’apprendre plusieurs langues exerce tous les facteurs qui concourent à l’apprentissage : le contrôle exécutif, les facultés de mémorisation, le développement du raisonnement divergent, le contrôle inhibiteur et la conscience métalinguistique.

    28- Il faciliterait la communication interpersonnelle en développant une plus grande sensibilité de l’écoute, une adaptation à l’autre, un pouvoir accru pour se faire comprendre, ce qu’on appelle la compétence interculturelle.

    29- Enfin, il préviendrait ou retarderait l’affaiblissement mental dû au vieillissement en stimulant le cerveau.

    30Il faut encore préciser que l’apprentissage précoce et simultané de plusieurs langues permet l’acquisition implicite de la grammaire et de l’accent maternel dans chacune des langues.

    31Par ailleurs les neurosciences ont démontré que, lors de l’apprentissage précoce de plusieurs langues, le circuit ou réseau neuronal est identique pour les deux langues.

    32Les études d‘Abutalebi et Della Rosa (2012), Abutalebi (2008) et Abutalebi et Green (2007) avec IRMf ont démontré que l’acquisition du langage en général, ainsi que du bilinguisme, se passe à trois niveaux différents du langage : celui de la phonologie, celui de la sémantique, et celui de la syntaxe.

    33Indefrey et Levelt (2004) ont observé une activité des structures de l’aire de Broca et une implication de l’aire de Wernicke (temporal gauche) pour l’apprentissage de la phonologie de la L1 et de la L2, ce qui est normal, puisque l’aire de Wernicke est impliquée dans le décodage des sons et de leur signification, et l’aire de Broca dans la production des sons, des phonèmes et des paroles. L’implication sous-corticale des ganglions de la base est également relevée dans l’apprentissage de la phonologie. Cette même activation précoce pour L1 et L2 explique le fait que les bilingues précoces simultanés n’ont pas de problème d’accent ou d’intonation. Ils ont été exposés aux deux langues comme s’il s’agissait de leur langue L1 et ils ont appris l’accent tonique et le phrasé de la L1 et de la L2 comme leur langue maternelle, à un stade précoce de leur développement. L’exposition aux sons, à l’accent tonique, à l’intonation, au phrasé d’une langue forme l’oreille et le décodage, et également la reproduction des sons. Nous apprenons à entendre et à produire des sons comme notre environnement nous l’apprend.

    34Abutalebi et Green (2007) ont mis en évidence que la grammaire de la L2 est apprise sur la base de structures grammaticales existantes de L1. Les structures corticales frontales (Broca) fonctionnent en réseau avec des structures sous-corticales des ganglions de la base et avec les compétences grandissantes de la L2. On constate que les mêmes structures fonctionnent pour la L1 et la L2. Les observations identiques ont été faites par Sakai & al. (2004), Indefrey & al. (2005) et Golestani & al. (2006).

    35Pour l’apprentissage de la sémantique, Abutalebu et Rosa (2012) ont observé une activation dans le lobe frontal, temporal et pariétal dans le cas de bilingues très compétents et une activation préfrontale plus grande lorsque l’apprentissage de la L2 n’est pas encore performant.

    36Lorsqu’un bilingue doit faire le choix de parler une des langues apprises, ce choix se fait sur la base de l’inhibition de l’autre langue, via un réseau cérébral appelé le réseau de contrôle linguistique exécutif, qui comporte des structures corticales (préfrontal) et sous-corticales (noyau caudé et ACC=Antérior Cingular Cortex).

  8. LES DROITS DE L’HOMME INVENTES PAR LA FRANCE : UNE STUPIDITE
    RIDICULE. Extraits du Livre Bleu de la Bretagne.

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    Par quelle aberration parvient-on à convaincre une partie du monde que cette imposture est
    la vérité ? Tous savent que les droits de l’homme n’ont pas été créés par un coup de baguette
    magique, ex nihilo, encore moins par des mains tâchées de sang : elles sont le fruit d’une très
    longue évolution de l’humanité.
    Les premières traces écrites se trouvent dans le Code d’Hammurabi, probablement avant, qui
    condamne les puissants qui abusent les faibles. Les philosophes Grecs traitent largement de la
    dignité de l’homme dans leurs œuvres. La phase majeure de l’évolution des droits de l’homme
    est le message délivré au monde par le Christianisme, qui enseigne, pour la première fois, que
    les hommes sont frères, que l’humanité est une, que les hommes doivent s’aimer et se
    respecter, qu’ils ne doivent pas distinguer entre les nations, car toutes doivent obéir aux
    mêmes principes (« Il n’y a plus de Juifs, il n’y a plus de Romains, il n’y a plus de Gentils ;
    tous les hommes sont frères », disent en substance Saint Paul et les pères de l’Église).
    Dans l’histoire de l’Europe, l’Angleterre est l’un des premiers pays, à avoir accordé d’une
    manière solennelle, par des textes de lois, des garanties politiques et judiciaires à ses citoyens
    (la Grande Charte date de 1215 ; l’habeas corpus de 1679 ; le bill of rights de 1689 …). Tandis
    que les libertés de pensée, de croyance et de parole sont interdites en France, les protestants,
    sous Louis XIV, vont exprimer la liberté de pratiquer leur religion aux Pays-Bas et dans les
    Principautés allemandes ; les écrivains et philosophes publient leurs ouvrages à la Haye… La
    déclaration d’indépendance des Etats-Unis, texte fondamental, publiée en 1776, treize ans
    avant la révolution française, énonce précisément les principes que la France prétend avoir
    inventés. Le fameux article premier de la déclaration française, entre autres est un copiercoller de la déclaration américaine de 1776, qui énonce : « tous les hommes sont créés égaux…
    les gouvernements sont établis par les hommes pour garantir ces droits, et leur juste
    gouvernement émane du consentement des gouvernés ».
    Le plus invraisemblable, après la prétendue révolution des droits de l’homme se situe ici.
    La France organise le mensonge, la manipulation des cerveaux sur une grande échelle. Non
    seulement elle réussit à scotomiser les crimes commis pendant la révolution, – en particulier à
    Nantes et en Vendée -, à les faire passer pour négligeables, voire pour des actes glorieux, qui
    vont lui servir à justifier son roman national, mais elle entreprend de faire accroire que c’est
    elle qui a inventé les Droits de l’Homme.
    Des dizaines de millions d’enfants ont appris cela à l’école : je fais partie de ceux dont le
    cerveau a été lavé et délavé, au point de n’avoir jamais remis en question cette
    invraisemblance, avant ma vingtième année.
    L’égalité des citoyens devant la loi, la souveraineté du peuple ne sont donc en rien une
    invention de la France. Plus important, pour nous Bretons, qui avons été si malmenés par ce
    pays : nos juristes, éminents, dans leurs remontrances aux rois de France, puis dans leurs
    cahiers de doléances ont exprimé, bien avant la déclaration de 1789, ce que sont
    les droits des êtres humains, d’une manière fort claire. Mieux : la très ancienne coutume de
    Bretagne, composée au moyen-âge, contient déjà en germe ce qu’on appellera plus tard les
    droits humains (Marcel Planiol). En réalité, lorsqu’il s’agit de consacrer dans les lois les
    libertés fondamentales, davantage encore lorsqu’il s’agit de les appliquer, la France est
    largement en retard sur les autres pays.
    Il est aisé de dresser la liste comparative du vote des lois consacrant juridiquement les droits
    de l’homme dans les différents pays d’Europe et d’Amérique. La Hollande abolit l’esclavage
    en 1792, la France en 1853 ; le droit de vote est accordé aux femmes en 1917 au Canada, en
    1918 en Allemagne, en 1920 en Islande, en 1930 en Turquie ; en France les femmes acquièrent
    ce droit… en 1944 ! Il en est de même pour toutes les autres libertés (de s’associer, de former
    des syndicats, de publier ou de diffuser librement, etc.). Dans tous les cas, à de rares
    exceptions près, la «patrie des droits de l’homme» est largement devancée par au moins
    plusieurs pays : l’imposture est manifeste. On invente des slogans : l’œuvre de la révolution en
    faveur des libertés est tellement importante, qu’il est normal de passer sous silence ces «
    bavures » de la révolution, qui ne sont que bagatelles. «La révolution est un bloc», affirme
    Clémenceau : le passif doit être négligé, compte tenu de l’immensité de l’actif. L’actif
    prétendu : l’héritage de la France est un enrichissement incommensurable pour l’univers : la
    France «a enseigné la Liberté aux Nations» (!) ; en jetant à bas l’arbitraire des rois, elle a
    apporté le message universel des lumières, et a sorti l’humanité de l’ombre et de l’obscurité :
    voilà pourquoi elle a le droit de se proclamer le phare du monde.
    Le pays des droits de l’homme, par dérision, est devenu LE PAYS DES DOIGTS DE
    L’HOMME. C’est ainsi qu’on punit les mensonges.

    Louis MELENNEC, docteur en droit et en médecine, Des de droit public, de droit privé, de
    droit criminel, DEA d’histoire. (Extraits du LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, téléchargé
    300 000 fois). Ce texte est publié dans plusieurs pays.
    Comme en Alsace, comme en Kabylie, comme au Québec, les ennemis les plus FEROCES à la révélation de la vérité historique sont ceux qui tirent bénéfice de leur complicité abominable avec les colonisateurs.

  9. l Alsace est occupée par la france ces terres ont eté volé par les francais et le sont toujours encore
    des familles entiere exterminé par la france et exprroprié

    1. Votre observation est strictement EXACTE.
      S’emparer des terres, des villes, des biens sur lesquels on n’a aucun droit, cela s’appelle UN VOL.
      C’est dans ces termes que les juristes – y compris au moyen-âge – analysent ce genre de choses.
      (le mot utilisé au moyen-âge est VOLERIE).
      Un vol ne confère au voleur aucun droit, certainement pas un droit de propriété.
      Nous avons subi en Bretagne la même abominable histoire.
      Voyez mes nombreuses publications sur ce sujet.
      Les Alsaciens sont toujours chez eux, car ils sont les seuls et légitimes propriétaires de leur pays.
      La France, en Alsace comme en Bretagne, n’est qu’une puissance OCCUPANTE, comme l’a rappelé l’ONU pour ses colonies résiduelles dans le Pacifique, en priant ce pays d’évacuer ce qui ne lui appartient pas.
      Accrochez vous : LE DROIT EST POUR VOUS, les voleurs sont de l’autre côté de votre frontière.

      LOUIS MELENNEC

  10. QU’EST-CE QU’UNE NATION ? Louis Mélennec, docteur en droit et en médecine, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de droit pénal, diplômé d’études approfondies d’histoire (La Sorbonne, Paris IV).

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    DE BOB LENISSART, RACINES DU PAYS NICOIS.

    Nous avons souvent buté sur la définition de certains termes : état, nation, peuple, pays, patrie, ethnie…..
    Chez un grand nombre d’historiens et de politologues, la confusion est patente, largement entretenue par les tenants des « états-nations », structure d’organisation sociétale relativement récente dans, et dont le cycle semble arriver à son terme. Nous avons reçu d’un de nos correspondants ce texte fort intéressant qui amène certainement une réflexion très utile sur ce terme de Nation.

    VOICI LA DEFINITION DU DOCTEUR LOUIS MELENNEC, extraite de sa conférence récente à Paris (2015) :

     » Qu’est-ce qu’une Nation ? Nations bretonne, basque, corse, savoisienne, niçoise, alsacienne ..
    » La chute définitive d’un concept faux de fausseté absolue : la république française n’est ni Une ni Indivisible .
     » Je vais vous dire très simplement ce qu’est une nation : vous allez tout comprendre. Immédiatement.

     » Nos historiens bretons (les autres historiens aussi, de même que les politologues, jusqu’à notre époque) prétendent que les Nations sont une création des temps modernes, et que la Bretagne ne peut revendiquer cette qualité, puisqu’elle a été engloutie par la France, à la fin du 15ème siècle, alors que les nations, croient-ils – à cause de leur ignorance – n’existent pas encore.

    Voici une image, qui va vous permettre de comprendre ce dont il s’agit :
    Lorsque vous jetez de l’eau dans une casserole, puis des poireaux, puis des pommes de terre ou d’autres légumes, et que vous mettez le tout sur le feu, qu’arrive-t-il ? Tout simplement, au bout d’un temps, une soupe de légumes.
     » La nation, c’est cela : un groupe humain vivant ensemble, sur le même territoire, partageant les mêmes valeurs , les mêmes joies, les mêmes épreuves, parlant ou non la même langue, sous un gouvernement commun. Au bout d’un temps, ces hommes et ces femmes se lient ensemble par ce que nous appelons un sentiment d’identité commune – ou sentiment national -, distinct de celui des peuples voisins, qui ont subi la même évolution, et qui sont vécus comme des étrangers.
    Point n’est besoin de connaître à fond l’histoire des sociétés anciennes ou modernes pour comprendre ce phénomène : il est lié consubstantiellement à l’espèce humaine : les peuples – ou nations – ont existé de tous temps, de même que le droit international, au moins sous une forme rudimentaire.

     » C’est une absurdité de dire qu’il n’y a dans l’espace hexagonal dénommé « La France » qu’une seule nation. La nation française existe, c’est vrai, elle est au centre de ce qu’on dénomme assez ridiculement « l’hexagone ». Mais à la périphérie, il y a d’autres nations : les Basques, les Bretons, les Corses, les Flamands, les Alsaciens, les Savoyards et les Niçois …. La liste n’est pas close. Les Bretons et les Basques sont identifiés avant les Francs et les Français, leur histoire est beaucoup plus ancienne, leur langue aussi. Les Corses, pas davantage que les Bretons, les Savoisiens ne sont pas ce qu’on a appelé absurdement des « composantes du peuple français », ce sont des Nations à part entière, au même titre que les Ecossais, les Gallois, les Catalans, les Kabyles ….

     » La négation des nations périphériques dans l’espace hexagonal est l’effet d’une imposture et d’une manipulation mentale nées en 1789, de l’accaparement par le pouvoir de Paris d’enseigner une religion fausse, faite d’inexactitudes, d’approximations d’abus de langage, destinés à tromper les peuples, et à les annexer, alors qu’ils ont une existence propre, …
    La vérité est enfin connue aujourd’hui. Ceci détruit d’une manière définitive l’idée absurde selon laquelle, dans l’espace hexagonal, seule la France peut revendiquer la qualité de nation ».

    Extrait d’une conférence enregistrée sur le thème « Qu’est-ce qu’une nation ? », par Louis Mélennec.

    BOB LENISSART CONCLUT :
    « Je vous laisse réfléchir sur ce texte qui peut déboucher sur une réflexion plus approfondie dans le futur, laissant toute possibilité d’une répercussion sur le terrain des luttes pour l’identité, la culture, la langue et le patrimoine. »

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE SUR LE CONCEPT DE NATION : tapez dans internet :
    Nation, Louis MELENNEC. Plusieurs dizaines d’articles, régulièrement « lessivés » par la censure du pays des doigts de l’homme.
    Et encore : Kabylie Mélennec, Suisse Mélennec … etc.

  11. COMMENT LES BRETONS SONT DEVENUS FRANCAIS : PIRE QUE DAESH : massacres, pendaisons, décapitations, viols, écrasements sous des pressoirs à raisin, tueries d’enfants devant leurs mères, éclatement des organes génitaux des femmes par des fusils, êtres vivants jetés dans des puits et dans des fours pour en extraire la graisse, 5000 noyades dans la Loire : une vraie joie pour le peuple breton . Aucun enseignement dans les écoles sur ces faits ATROCES.
    (Publié le 25 mai 2015 par Louis MELENNEC; nombreux livres publiés par Reynald Secher, docteur en histoire et en lettres)
    Article numéro 1.
    Entretiens sur les droits de l’homme, avec Louis Mélennec, docteur en droit et en médecine, diplômé d’études supérieures de droit public, de droit privé, de sciences criminelles, diplômé d’études approfondies de droit, ex- enseignant des facultés de droit et de médecine, historien de la Bretagne, ex-consultant près le Médiateur de la République française.
    Louis Mélennec a été inscrit sur une liste noire par le pouvoir français, pendant VINGT ANS, et empêché de s’exprimer.

    Ces entretiens inaugurent une série d’articles qui sont destinés à être connus et diffusés dans la monde entier. Les « journalystes » français les ont reçus. Un jour, ils auront la main forcée : rien ne peut arrêter la vérité, lorsqu’elle atteint ce degré d’horreur. Nous connaissons par coeur le processus : il suffit d’attendre. Il est infantile de croire que leurs manigances vont arrêter quoique ce soit.
    Nous savons maintenant comment les Alsaciens sont devenus français : une honte pour l’humanité.

  12. LES ALSACIENS NE SONT NI ALLEMANDS, ENCORE MOINS FRANCAIS.
    En Bretagne, on dit que prétendre que les Bretons sont Français, c’est comme si l’on mettait un tablier à une vache !
    Les Alsaciens sont une vraie et authentique NATION. Ils n’ont aucun besoin d’une quelconque autonomie, ils seraient encore roulés; ils doivent récupérer TOUS LEURS DROITS, sans aucune exception.

  13. Environ 4 100 000 résultats LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE.

    COMMENT LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE A FAIT …
    https://bibliotheque.idbe.bzh/data/cle_226/comment-le-livre-ble… · Fichier PDF

    Pour le dixième anniversaire du livre Bleu de la Bretagne, Le docteur Louis Mélennec revient sur un combat contre la censure dont ce livre a été victime, censure qui l’a obligé à adopter une stratégie de communication très dure, impitoyable, seule manière de faire connaître ce travail à un très large public.

    TROP TARD pour le pays des doigts de l’homme. : il a été téléchargé 300 000 fois dans le monde, tous peuvent le télécharger gratuitement.

    Dr LOUIS MELENNEC

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