Histoire falsifiée : le langage des Alsaciens

L’Alsace était à jamais perdue pour les Romains. Les Francs s’établirent dans tout le pays. Il faut croire que c’est à ce moment-là que l’usage de la langue allemande se répandit dans la plaine d’Alsace, car dans les vallées des Vosges on continua longtemps à parler la langue gauloise ; aujourd’hui encore, on y parle une langue dérivée du latin et du celtique : ces habitants des vallées sont la preuve vivante et irréfutable qu’à l’origine la langue gauloise était la langue de tous les Alsaciens.[1]

Malgré leur patois germanique, les Alsaciens peuvent se réclamer à bon droit de la race latine. Les légions romaines séjournèrent dans leur pays plus longtemps que partout ailleurs. Les Francs en firent la conquête. Nos rois y possédaient des terres. Et, rien ne se passa plus simplement que le retour de l’Alsace à la France, en 1648. Si la fusion de l’Alsace avec la France fut si rapide et si aisée, c’est qu’il y avait unité de race. On peut regretter aujourd’hui que les différents gouvernements qui se sont succédés en France n’aient rien fait pour hâter l’unité de la langue.[2]

« Le dialecte actuel, archaïque et ne répondant guère qu’aux besoins courants de la vie ou à certaines habitudes gouailleuses, est né essentiellement des guerres sans fin et des contacts constants avec l’ennemi. Les Francs parlaient un idiome germanique. Du reste, dans tous les pays, frontières, il s’établit un chevauchement de langues. Le patois alsacien a la valeur d’un langage acquis. »[3]

Au cours de ce dix-neuvième siècle, l’Alsace s’est fondue de plus en plus dans la France. Ses savants, qui d’abord ont écrit en allemand et en latin, puis en allemand et en français, n’écrivent plus qu’en français. Le français est désormais la langue de toute la bourgeoisie, celle du commerce ; il se répand dans les campagnes ; les livres que demande la jeunesse aux bibliothèques populaires créées par Jean Macé, sont des livres français. En 1870, tout Alsacien, même dans les villages, comprend le français et commence à le parler. Encore quelques années, tout Alsacien eût couramment parlé français, et par les efforts qu’il fait pour l’apprendre, le plus humble des villageois veut témoigner son attachement à la mère-patrie.[4]


[1] L’Histoire d’Alsace racontée aux petits enfants par l’Oncle Hansi (septembre 1912)

[2] KRUMHOLTZ Charles : La vérité sur les sentiments des Alsaciens-Lorrains (1917)

[3] Professeur KUNSTLER, de Bordeaux (d’après Krumholtz)

[4] PFISTER Christian :  Comment et pourquoi l’Alsace s’est donnée à la France (1919)

8 commentaires

  1. LA LANGUE BRETONNE, L’IDIOME DE LA HONTE (Louis Mélennec).

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    La France des non-droits de l’homme: le pays des ignominies linguistiques.

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    Les faits relatés ici ne sont pas totalement inconnus. Mais le drame qui en est résulté pour la Bretagne et pour les Bretons mérite qu’on y revienne; et qu’on y insiste, lourdement encore.

    La politique linguistique de la France a été criminelle. Elle a détruit totalement la langue bretonne en un siècle et demi, de 1789 à 1960. Les propos tenus par certains députés sur les langues dites régionales méritent le fouet, sinon la prison.
    Comment la France, auto-proclamée patrie des droits de l’homme a-t-elle dressé les enfants Bretons pour essayer d’en faire de bons petits français? Comment les Français ont-ils pu tomber si bas?
    Lorsqu’ils arrivent à l’école, les enfants ne parlent pas le français, langue étrangère pour eux, et qui le restera encore longtemps. Ils ont été élevés par leur mère, parfois par leur grand-mère. Leur vieil idiome vient de l’antiquité, il était parlé avant le Christ. Ils n’articulent guère que quelques phrases, en breton; tous, à la maison parlent la langue maternelle. Leurs propres parents, au mieux, ne connaissent que quelques mots de français, langue totalement étrangère pour eux. Le premier obstacle auquel ils se heurtent: la langue bretonne est interdite à l’école. Ils le savent. Leurs parent les ont informés. Ils ne savent pas lire. Mais on leur a dit qu’il est défendu, par des affiches, apposées un peu partout, de cracher par terre, et de parler breton. L’assimilation est claire: le breton est sale, comme la saleté de la terre boueuse. Ils ont déjà peur avant de poser leurs pas dans la cour de l’école. Cette peur va s’accroitre, car on va faire tout ce qu‘il faut pour cela. Nos archives sont riches de preuves terribles. Beaucoup ont été publiées, de telle sorte que les tortionnaires ne peuvent les réfuter. (Voir les ouvrages cités ci-après, ceux de Bothorel, de Philippe Carrer, de Claude An Du, de Fanch Broudic, en particulier).

    Jean-Marc Ayrault, ex-premier ministre (socialiste), et Rolland, mairesse de Nantes, ont laissé défiler dans notre capitale historique, pour culpabiliser la population, des immigrés déguisés en esclaves. Ces pauvres bougres (je parle de Ayrault, et de Rolland, pas des immigrés), n’ayant pas été à l’école, ignoraient, au moment de la construction du mémorial pharaonique destiné à culpabiliser les Nantais, d’avoir participé à la traite des êtres humains, que l’esclavage est un phénomène lié à l’espèce humaine depuis toujours, et que ce sont les petits Bretons qui ont été transformés en esclaves par le pays autoproclamé des droits de l’homme.

    Les premiers temps, on fait preuve d’une certaine indulgence à l’égard des enfants nouveaux arrivés. Mais la relative compréhension des instituteurs change vite. Les maîtresses sont plus méthodiques que les hommes – comme en toutes choses -, c’est à dire plus sévères. Ils vont très vite éprouver la variété infinie de punitions que l’on a imaginées pour eux. A peine ont-ils appris les rudiments de la langue de l’étranger, que les punitions pleuvent : séjours répétés au piquet, coups de règle sur les doigts, gifles, coups de pied au derrière ou ailleurs, voire coups de poings. Il fallait une cruauté et une sottise inouïes pour user de tels procédés : ce sont des procédés éminemment français.

    La France met en place un système médiéval de persécutions, digne de l’Inquisition, et de sanctions à l’encontre de ceux qui veulent seulement perpétuer leur culture bretonne, qui, jusqu’alors, avait été, pour les lettrés, un sujet de fierté. Dès 1830, Des instituteurs français sont envoyés dans les écoles bretonnes, avec des directives précises réitérées par les préfets et les sous-préfets : « assassiner la langue bretonne », « éradiquer totalement l’idiome local », (de nombreux textes et directives ministérielles accablants, ont été publiés, cette politique étant initiée, surveillée, amplifiée depuis Paris) ; « la corrompre, afin qu’on ne le comprenne plus » (sic !) interdire, manu militari au besoin, de parler breton. Les prêtres, curés et religieux, qui prêchent dans la langue nationale, la seule qui soit comprise, sont privés de leur salaire (la séparation de l’église et de l’ Etat n’intervient qu’en 1905).

    Dans les écoles, les enfants sont terrorisés. On les montre du doigt, ce qui est très facile: avec la complicité de l’instituteur, qui donne le signal, on rit d’eux lorsqu’ils confondent un terme français avec un terme breton ; les petites victimes sont sensibles, mais les enfants sont parfois cruels; on les entraine à se moquer des autres; ceux qui savent un peu de français se vengent sur ceux qui ne savent pas: chacun son tour ! C’est abominable. Les punitions pleuvent sur les délinquants. On les isole au piquet, on leur donne des coups de règle sur les doits, des gifles, voire coups de pied ; on les punit lorsqu’on les surprend à parler breton dans la cour … Tous les instituteurs ne sont pas brutaux! Les témoignages des enfants le soulignent : «ils n’étaient pas méchants, ils avaient reçu des ordres». Beaucoup des maîtres ont été intoxiqués par leur propre éducation, du temps qu’ils étaient à l’école. Lorsqu’ils prennent en charge de petits élèves, beaucoup n’ont pas d’autre but que d’éviter aux enfants les souffrances qui leur ont été infligées, et de leur procurer une langue qui leur permettra de trouver un travail plus facilement.

    Un lecteur du site OBS écrit ceci dans les commentaires, sous un texte imbécile qui se flatte de la mise à mort de la langue bretonne, telle qu’elle fut pratiquée par la troisième république :

    «Dans les années 20, mon grand-père, qui avait environ 6-7ans, habitait dans un petit village près de Saint-Connan, un bourg du Centre-Bretagne, entre Corlay et Guingamp. A l’époque, à la rentrée des classes, on attachait les élèves qui ne savaient pas encore parler le français à un joug, utilisé pour atteler les bœufs et les chevaux de trait. On les traînait ainsi sur la place principale du bourg, devant tous les villageois, pour bien montrer qui était le plus fort. Les gentils organisateurs de cette mascarade étaient les notables du village, dans mon cas, le maire et le curé.
    Ce jour-là, mon arrière-grand-père a traversé la place du village, a arrêté la procession, détaché son fils, et leur a jeté à la figure : «Si ça c’est l’école de votre république française, alors elle n’est pas pour nous», et il est parti. Mon grand-père n’est plus retourné à l’école ».

    Les «révolutionnaires» de Paris, ont inventé le mythe du petit Bara, qui traîne encore dans les livres communistes. Ce jeune homme de 14 ans, charretier d’artillerie, est engagé par les bleus en 1792, près de Cholet. Il est tué par ceux qu’il se proposait d’assassiner. On ne sait rien de lui, si ce n’est qu’il est venu participer aux meurtres organisés par les bleus pour tuer les Vendéens et les Bretons, coupables de s’être révoltés contre la tyrannie parisienne. Mais les malades mentaux de Paris en font un héros : ce petit assassin en herbe meurt là où il voulait supprimer ceux qu’on on lui a désignés comme des ennemis de la «république».

    Les Français, aidés de leurs complices Bretons, mettent au point une invention diabolique: le SYMBOLE. Ce peut-être un objet banal: un bouton, une cuillère, une fourchette… D’autres fois, on accroche à leur cou un objet infamant tel qu’un sabot – parfois non évidé, ce qui en fait un objet lourd -, une corne de vache, ou tout autre objet ridicule. Dans certaines écoles, fait criminel pour ceux qui s’en sont rendus coupables, on accroche au cou de ces malheureux l’ardoise d’infamie : « Breton = cochon ». (Cette dernière pratique a marqué les esprits, d’une manière définitive, les Bretons ne l’oublieront pas). Dans d’autres régions, le symbole est remplacé par ce qu’on dénomme le signal, dont la fonction est la même: épingler le coupable, qui s’en débarrassera en le remettant à un autre délinquant. Une ignominie est inventée : la culture de la délation ; l’enfant surpris à parler le breton, conserve le « symbole », jusqu’au moment ou il aura réussi à dénoncer à l’instituteur un autre délinquant. Les plus jeunes sont les plus maladroits dans ce jeu, les plus grands les plus habiles. Certains mentent pour mieux se libérer, en inventant des coupables imaginaires. D’autres n’osent pas rentrer chez eux, attendent la nuit, et contournent le village pour n’être pas vus. Les parents sont tellement conditionnés, qu’ils infligent de nouvelles punitions à l’enfant, après le coucher du soleil: il apporte la honte à ses parents et à sa famille, ils se vengent sur lui. Dans d’autres régions, le symbole est remplacé par ce qu’on désigne sous le nom de signal.

    Des cas dramatiques sont signalés. Dans un cas grave, un instituteur gifla un enfant pour avoir prononcé une phrase en breton, et le projeta sur le poêle en fonte; atteint d’un traumatisme crânien, l’enfant est mort deux jours plus tard.

    Il est arrivé que les gendarmes, prévenus par les instituteurs, pour mieux intimider les coupables, rendent visite aux parents pour les informer que leur enfant rétif continue à parler la langue interdite, malgré les punitions qu’on lui inflige. Aussi effarant que cela paraisse, plusieurs témoignages de ces faits sont rapportés, notamment par le célèbre chroniqueur Morvan-Lebesque, dans son livre Comment peut-on être breton?

    LA DETESTATION DE LA LANGUE ET DE LA CULTURE BRETONNES. Peu à peu, l’enfant se met à détester tout ce qui lui rappelle l’infériorité de sa condition. Il n’accuse pas la France, seule responsable de son état, mais sa propre culture, son propre pays. Ses parents, comme tous les parents, sont de braves gens. Malgré l’affection qu’il leur porte, ses réactions peuvent être ambivalentes. Ils sont l’illustration même de ce qu’on lui apprend à détester à l’école. Les instituteurs du temps s’habillent en costume des bourgeois de la ville. (Voyez les photographies du temps). Aucune institutrice n’est autorisée à porter la coiffe ou le costume local, considérés comme vulgaires. Ses parents sont habillés en paysans, c’est à dire en ploucs. Leurs discours sont truffés de fautes, ou pire, sont une sorte de sabir, mélange de français et de breton: un charabia; leur accent est hideux et rauque, du moins le croient-ils. Ils ont honte, la Bretagne est le pays de la honte. Psychologiquement, le jeune Breton en arrive à se mépriser, il intériorise le modèle mauvais forgé de toutes pièces par le colonisateur. Il n’a plus aucune estime pour lui même, ni pour son pays.Le phénomène diffuse, et gagne tout l’entourage. Les grands parents, qui ne parlent ni ne comprennent le français – dans les campagnes en tous cas -, sont mis à l’écart, on ne communique pas avec eux, surtout pas à la table familiale: ce sont des sous-ploucs; on se gausse de leur maladresse et de leur timidité, on ne voudrait certes pas leur ressembler, on a honte d’être leurs descendants. Il arrive que les grands parents brittophones et le personnel des fermes soient péremptoirement interdits de parler aux enfants, pour ne pas les contaminer par leur langage bestial. Un fossé culturel se crée entre les générations : les jeunes, élevés par force dans la civilisation du colonisateur, dont on les a convaincus qu’elle est admirable, et les personnes âgées, qui paraissent, pitoyables et arriérées; et qui de surcroit ne parlent pas ce qu’on dénomme la «langue nationale». Des dizaines de milliers de jeunes appartenant à cette génération où se produit la rupture – l’avant guerre et l’après guerre 1939-1940 – sont dans l’absolue incapacité de communiquer verbalement avec leurs grands parents, qui parlent exclusivement le breton, alors que les jeunes sont interdits de s’exprimer dans cette langue. (Je fus dans ce cas: mes grands parents maternels ne parlaient pas le français; je n’ai donc pas idée de ce que peuvent être les relations entre les grands parents et leurs petits enfants).
    Pour les mêmes raisons, certains enfants conçoivent une honte de leurs parents, à cause de leurs costumes de paysans, de leurs sabots, de leur accent, de leur langage truffé de fautes. Celà peut aller très loin : on a vu, dans les lycées et collèges, des enfants refuser de rencontrer au parloir leur propre mère, à cause de son parler rocailleux, de sa coiffe, de son habitus de femme plouque, et prétexter l’étude ou le travail pour ne pas montrer ce triste spectacle à ses camarades. Peut-on imaginer l’horreur que cela représente ? Un adolescent ayant honte de sa mère, celle qui l’a engendré, parce qu’elle est bretonne ! Des centaines d’enfants ont harcelé leurs mères, dans les années cinquante, pour qu’elles abandonnent leurs coiffes et leurs costumes, parce qu’ils avaient honte de ces déguisements sortis des cavernes. Le ministère Combes, non seulement harcèle les provinces pour qu’on n’utilise que la langue «nationale», mais invente le concept « d’usage abusif du breton », pour empêcher qu’il soit utilisé dans les églises, lors des prêches, du catéchisme, des annonces de naissances, de mariages, de décès faites en chaire. Le pire, sans doute, dans ce pays traditionnellement très religieux : priver les enfants de confirmation, et même de communion, s’ils ne connaissent pas suffisamment le Français. La langue du colonisateur, dénommée « langue nationale » dans un pays qui en en possède une, bien avant les français, autorise les plus zélés à traiter le breton de « langue étrangère ». C’est de la sauvagerie à l’état pur, de la barbarie à l’état le plus misérable …Les survivants qui ont vécu ces faits atroces ont le cerveau couvert de cicatrices.

    LOUIS MELENNEC. BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

    Les livres cités ci dessous sont à lire absolument :

    Broudic Fanch,L’interdiction du breton en 1902, éditions Coop-Brizh, Spézet.
    Bothorel Noël,Contribution à l’étude de l’inadaptation socialedu breton; thèse pour le doctorat en médecine, Paris 1963. Article publié dans la revue Ar Vro, en 1964.
    Carrer Philippe,Ethnopsychiatrie en Bretagne, nouvelles études, Coop Breizh, 2007; réédition semi-poche Coop Breizh, 2011.
    Claude An Du,Histoire d’un interdit, Le breton à l’école. Hor Yezh, 2000.

    Morvan-Lebesque,Comment peut-on être Breton? Paris 1970, Le Seuil.
    Nota Bene: les travaux de Louis Mélennec lui ont valu d’être interdit de publication dans TOUS les médias français et bretons – sans aucune exception -, depuis une vingtaine d’années, et de voir sa biographie supprimée de Wikipédiouse. La France des doigts de l’homme est une spécialiste de ces manières abominables . Mais aujourd’hui, toute l’histoire de la Bretagne colonisée est connue.

  2. LA PERSECUTION ET LA DESTRUCTION DE LA LANGUE ET DE LA CULTURE BRETONNES PAR LES DOIGTS DE L’HOMME (Louis Mélennec, 2007)

    (Je recommande à tous de sécuriser les articles de Louis Mélennec, ils reviendront sur la toile jusqu’à la fin des temps).

    Patrick LE LAY, patron de TF1, accuse la France de génocide culturel en BRETAGNE. (Le Monde, 2005).
    Patrick Le Lay ne passe pas pour avoir la langue dans sa poche. En cela, il est le digne représentant de son ethnie. Cette fois, il n´y est pas allé avec le dos de la cuillère. Ses propos soulèvent d´ores et déjà d´énormes remous en Bretagne.
    Nous avons adressé à Daniel PSENNY, le « ournaliste » du journal « Le Monde », qui reproduit ses déclarations au mensuel « Bretons », la réponse qui suit .

    LES DECLARATIONS DE PATRICK LE LAY AU MAGAZINE « BRETONS » (Le Monde, 2 septembre 2005)

    Patrick Le Lay accuse la France de « génocide culturel de la langue bretonne »

    Dans le magazine « Bretons », le PDG de TF1 dit se sentir « étranger en France »

    PATRICK LE LAY, PDG de TFI, « se sent un étranger en France «. Il le dit avec virulence dans un long entretien publié par le magazine Bretons de septembre. «Je ne suis pas français, je suis breton », déclare M. Le Lay, qui confie pouvoir lire le breton « à peu près », mais pas le parler « en raison d´un problème d´oreille « ne lui permettant pas « de bien entendre les sons ». Dans cet entretien avec Didier Le Corre, rédacteur en chef du mensuel, le PDG de TFI explique que la perception du monde est « différente » entre Paris et la province. « Je crois avoir fait le tour de la totalité de la population parisienne. Enfin : ceux qui comptent, le monde des dirigeants. (…) Quand vous n´avez pas été élevé et nourri dans le sérail, vous vous intégrez plus ou moins bien. (…) Il y a le fait que je ne suis pas jacobin, voilà. C´est un crime dans ce pays que de ne pas être jacobin. »
    Estimant que les Bretons « sont vraiment nuls » pour le lobbying, à la différence des Aveyronnais ou des Corses, Patrick Le Lay raconte ses déboires avec l´administration française, jugée « colbertiste », pour le lancement de TV Breizh, la chaîne régionale en breton lancée en septembre 2000 par le PDG de TFI, mais qui n´a jamais réussi à obtenir les autorisations pour émettre sur les fréquences locales.
    « PRENDRE LE POUVOIR »
    Pourtant, M. Le Lay avait réussi à faire venir à son tour de table son ami François Pinault et les deux magnats de l´audiovisuel mondial, Rupert Murdoch et Silvio Berlusconi ! « La France, le système administratif français, le système jacobin, ne veut pas de nous ! La culture breton-ne n´a pas le droit d´exister. (…) Je dis simplement une chose : les Bretons n´ont pas le droit de se plaindre. Ils n´ont qu´à prendre le pouvoir. »
    Dans le projet initial de TV Breizh, M. Le Lay raconte qu´il avait prévu de doubler les séries américaines en breton, mais, « devant la levée de boucliers » des politiques, il a dû y renoncer. « Vous vous rendez compte du niveau de raisonnement de ces gens-là ? Il n´y en pas un qui se pose un problème parce que France Télévisions traduit en français toutes les séries américaines. France Télévisions est un déversoir de films et de séries américaines. Ils sont traduits en français, langue nationale. Ça ne choque personne. En breton, ça choque tout le monde ! » Mais M. Le Lay révèle que TV Breizh n´est pas seulement une télévision régionale qui défend le particularisme breton ; elle offre aussi un refuge pour les autonomistes qui ont eu affaire avec la justice.
    « Ainsi, le PDG de TFI ne dément pas son aide aux mouvements de solidarité aux prisonniers politiques bretons et reconnaît même avoir engagé sur TV Breizh un militant autonomiste qui était en attente de jugement pour un vol d´explosifs à Pleven.
    « Pourquoi m´en cacherai-je ? Je réprouve l´action violente (…), simplement, il y a des garçons qui sont dans une situation difficile, il ne faut pas leur en rajouter sur le dos. » Expliquant que si les jeunes Bretons d´aujourd´hui « se laissent embarquer dans des affaires abracadabrantes, ils le payent très cher. (…) C´était une chose noble dans leur esprit. Je fais partie de ceux qui pensent qu´il faut les aider à se réinsérer. Ce n´est pas un crime de penser cela, je pense que c´est plutôt une bonne action ».
    Enfin, si M. Le Lay condamne la violence, il « comprend » qu´il y ait toujours des attentats en Bretagne en 2005. « Nous sommes dans un pays dont la culture a été opprimée. Et, quand vous avez obstruction, il y a anarchie ». Stigmatisant « le terrorisme intellectuel » qui a tué sa langue, le PDG de TF1 affirme que « la France a procédé à un génocide culturel de la langue bretonne ».
    Daniel Psenny

    = = = = = = = = = = o = o = O = o = o = = = = = = = = = =

    REPONSE AU JOURNAL LE MONDE (article du 2.09.2001).

    L´énorme « pavé » jeté dans la mare par Patrick LE LAY correspond, strictement, à la, vérité. Il y a bien eu, en Bretagne, un génocide culturel, voulu et programmé par le gouvernement de Paris, dès après 1789.
    Jusqu´à cette date, la Bretagne, indépendante jusqu´en 1532, s´administrait elle même, et, en particulier, votait ses impôts.
    Les lois françaises n´étaient reçues en Bretagne, qu´à la condition que ses Institutions y consentent.
    La Bretagne, sous la monarchie capétienne, après 1532, était considérée comme « Province étrangère «. Elle avait sa constitution, elle n´était pas partie intégrante du Royaume de France, mais partageait avec ce pays un roi commun.
    En 1789, les Français abusèrent de l´énorme puissance dont ils disposaient, pour anéantir la Bretagne, de toutes les manières possibles et imaginables: ses institutions furent détruites; le droit de s´administrer lui fut ôté ; la France y imposa son système fiscal, judiciaire, administratif. La culture fut anéantie, la langue progressivement interdite ». Notre vieille langue, plus ancienne que le français fut, ouvertement, désignée comme un « idiome barbare et obscurantiste, plus obscur que celui des Iroquois «. Nous fùmes montrés du doigt comme des arriérés, et notre pays transformé en « Ploukistan ».

    Ne vous récriez pas: je suis né en 1941, j´ai vécu cela à travers le témoignage de mes grands parents et de mes parents, de ma propre expérience d´écolier et de lycéen, et, lorsque le temps fut venu, de mes très longues et très méthodiques recherches historiques. J´ai soutenu un DES d´histoire devant la Sorbonne, en 200l. Le texte en est publié, sous la forme d´un « feuilleton », sur le site « http://www.agencebretagnepresse.com ». Si j´en crois ce que l´on me dit, ces chroniques sont passées à la Une des lecteurs, en quelques semaines.
    Mais il y a pire.

    Selon le discours unique, imposé à ce jour à l´opinion, la Bretagne a été « réunie », par un Traité international, à la France, en 1532. J´engage toute ma vie de juriste et de chercheur universitaire sur ce qui suit : Au plan juridique, la Bretagne N´A JAMAIS ETE REUNIE A LA FRANCE. Les textes dénommés « Traité de Réunion » n´ont jamais eu la moindre validité au regard du Droit. La prétendue « Réunion » est une annexion, imposée par la force et la corruption à la Bretagne, qui n´y a jamais consenti. Ces textes, illégaux au regard du Droit international de l´époque, rigoureusement non conformes aux usages et coutumes Constitutionnelles de la Bretagne des XVème et XVIème siècles, étant nuls et de nul effet, les relations franco- bretonnes sont toujours régies par le Traité, valablement conclu, lui, par Anne de Bretagne, Duchesse souveraine des Bretons, et le roi de France Louis XII, lors de leur mariage », en janvier 1499. Les Traités internationaux ne deviennent caducs que lorsque les parties contractantes, d´une manière libre et consentante, décident de les abolir. En d´autres termes: la Bretagne est et reste, en Droit International, une puissance souveraine.
    La France y exerce des préro-gatives que le Droit ne lui a jamais concédés.
    Ce pays est à la France ce que l´Ecosse est à l´Angleterre, ce que la Kabylie et la nation Touarègue sont à l’Algérie, ce que la Catalogne est à la Castille, ce que l’Alsace est au pays qui l’occupe et l’exploite ….
    Les Bretons ne sont pas Français, ILS NE L´ONT JAMAIS ETE, pas davantage que les Ecossais, les Gallois, les Irlandais n´ont été Anglais.
    Ces vérités sont effrayantes pour les Français, qui, dans leur histoire, ont toujours courbé l´échine devant les plus forts, et ont été lamentablement trompés par ceux qui détiennent le pouvoir à Paris. Si vous souhaitez en savoir plus, il vous est loisible de rencontrer Patrick LE LAY. Osera-t-il récidiver ???? Vous avez, ce faisant, accompli un acte de courage bien rare dans la presse française.
    Les Français ne sont toujours pas informés de leur véritable histoire : on lave leur cerveau chaque jour que Dieu fait.
    Quant aux Bretons : C’EST BIEN FAIT. Ils sont les premiers destructeurs de la vérité historique.
    Louis MELENNEC, Ex Consultant près le Médiateur de la République, Défenseur de la Dignité Humaine et des Identités nationales.

  3. LES BRETONS TRANSFORMES EN COMPLICES DE L’ASSASSINAT DE LEUR LANGUE BI-MILLENAIRE PAR LE PAYS DES DOIGTS DE L’HOMME .

    Louis MELENNEC (2021).

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

    LA MORT ANNONCEE DE LA LANGUE NATIONALE DES BRETONS. Un crime parfait.

    Les statistiques dont on dispose sont imparfaites. Mais suffisantes pour voir parfaitement clair dans le jeu machiavélique que joue le pays d’à côté.
    En 1863, on estimait le nombre de locuteurs bretons à 1,6 million d’habitants. Le nombre de locuteurs unilingues était à l’époque supérieur au nombre des bilingues.

    Le drame se manifeste un siècle après la révolution dite « des droits de l’homme, » à la suite de l’enseignement obligatoire instauré par Jules Ferry, en 1881 et en1882.

    Dans sa proposition de 1933, Yann Sohier, le père de MONA OZOUF, sympathisant communiste – mais Breton – affirme que le breton est parlé par un million de personnes. Ce chiffre n’est pas exagéré. Il réclame un enseignement bilingue.
    En 1940, survit encore un nombre élevé de personnes âgées, la langue se maintient à des taux élevés jusqu’en 1945-1950.
    Entre les deux guerres, intervient un autre mécanisme. Les parents – les mères spécialement, celles qui ont été martyrisées par leurs instituteurs pour avoir commis le crime de parler leur langue maternelle, réalisent que leurs enfants seront avantagés dans leur avenir professionnel, s’ils parlent le français ; ils auront même du mal à trouver du travail s’ils ne parlent pas le langage de l’occupant. Les élèves les plus doués n’aspirent guère, à cette époque, qu’à des postes modestes, mais qui leur assurent un travail sûr, modestement rémunéré : devenir instituteur, agent des postes, sont considérés comme des promotions sociales. En 1955, l’un de mes camarades de lycée, habitant au Guivinec, très brillant élève, a été reçu au concours de l’Ecole Normale de Quimper. Fonctions fort modestes que celles d’instituteur. Mais pas à l’époque : dans ce pays pauvre et déshérité, c’était une promotion. Des auteurs mal informés – ou surtout de mauvaise foi – veulent faire accroire que c’est là la cause de la désaffection pour la langue bretonne. Broudic, dans un film Youtube et dans ses écrits, laisse entendre que ce sont les familles qui ont poussé à l’abandon du breton.
    C’EST FAUX. C’est la politique de persécution de l’État français qui a poussé les parents à mettre leurs enfants à l’abri des horreurs qu’ils ont subies du temps qu’ils fréquentaient l’école de la prétendue république. L’abandon de la langue est la conséquence de la politique de la France, non de la libre décision des familles. Je suis né en pays bretonnant, j’ai donc vécu sur le terrain cette abomination.

    Il y a actuellement – dit-on -, 180 000 locuteurs bretonnants. En réalité, moins de 100 000. La perte, chaque année, est de 5000 locuteurs. Il n’y a plus un seul locuteur unilingue. Et il est impossible de vivre sa vie en parlant exclusivement la langue bretonne, contrairement au pays de Galles – qui compte 500 000 locuteurs -, car la Bretagne toute entière parle désormais le français : un assassinat.

    Seul le renvoi de l’administration française hors de nos frontières peut nous donner de l’espoir. La France a commis un crime parfait : la plupart des Bretons ignorent encore le crime dont ils ont été victimes, car ils sont d’une naïveté exceptionnelle : ils ne peuvent même pas imaginer que la politique linguistique de la France ne vise qu’à faire disparaître la langue bretonne. Les écoles Diwan, les plaques minéralogiques en breton, les examens scolaires que l’on autorise à passer en langue bretonne, les prétendus diplômes de breton, sont du vent : la France joue la montre, et sait très bien que dans peu d’années la langue aura disparu.
    Il est d’une évidence absolue que les enfants auraient tout aussi bien pu apprendre deux langues simultanément, voire trois. C’est pour cette raison que Sohier, Roparz Hémon, Youenn Drézen et leurs disciples, hyperconscients du jeu mortifère de la « république », se sont battus : ils voulaient sauver non pas seulement la langue, mais aussi la Bretagne. En 1950, les parents arrivés à la cinquantaine sont parfaitement bilingues. Les Bretons coulent, parce qu’on les entraine vers le fond. On ne les sauvera pas malgré eux.
    Ceux qui jouent le jeu de la France, qui acceptent le déshonneur d’entrer ce qu’on dénomme « le gouvernement » sont maintenant désignés sous le nom de KOLLABOS.

    LOUIS MELENNEC.

  4. LES CRIMES CONTRE L’HUMANITE PERPETRES PAR LA FRANCE EN BRETAGNE.
    Dès les premiers mois de ce qu’elle intitule « la révolution des droits de l’homme », la France se livre à des massacres sur la totalité du territoire du royaume, et des nations périphériques annexées par la France sans leur consentement, en particulier l’Alsace, le Béarn, la Provence. Dans ces persécutions, la Vendée et la Bretagne occupent une place de choix. L’assemblée parisienne, le roi Louis XVI ayant été exécuté le 21 janvier 1793, est alors aux mains d’authentiques malades mentaux, dont les plus connus sont Robespierre, Danton, Fouquier-Tinville, Carrier, Collot d’Arbois. La place de ces criminels eût été à l’asile, immobilisés par des camisoles de force à cette époque où les neuroleptiques n’existent pas encore.
    Tout le pays est mis à feu et à sang. Le nombre des victimes dépasse plusieurs centaines de milliers de personnes. C’est sur ces crimes que la « république » élabore son roman national , attribuant à la révolution des vertus qu’elle n’a pas eues, en particulier en matière de droits de l’homme.

    Dès 1789, la France s’emploie à détruire la Bretagne, de toutes les manières possibles. Un dérangé de l’esprit sévit à Nantes : Jean-Bapiste Carrier, surnommé « le boucher ». Il bénéficiera à son tour de la machine de M. Guillotin, qui le raccourcira de sa tête le 16 décembre 1794.
    Le martyre de la Bretagne ne fait que commencer.

    LA BRETAGNE EST DETRUITE EN TANT QU’ENTITE POLITIQUE.

    Civilisation antique, pourvue d’une culture très particulière, avec un sentiment d’appartenance très fort, existant depuis plus de mille ans, bien qu’annexée par le royaume de France depuis 1532, bien qu’ayant souffert de la monarchie française, la Bretagne a réussi, à force de résistance, après le règne sanglant de Louis XIV, à retrouver le droit de s’administrer elle-même, dans de

    nombreux domaines jusqu’à 1789 inclusivement. Elle gère ses finances avec économie ; son opposition féroce à l’oppression de la Cour de Versailles lui a permis de maintenir un niveau d’imposition de moitie inférieur à celui applique dans le royaume étranger qui l’occupe par la force. En 1789, divisée en « départements » par l’assemblée constituante contre son gré, la Bretagne disparait de la carte politique. Son antique assemblée nationale – les « Etats de Bretagne » et son Parlement sont abolis. Elle perd tout droit de regard sur la législation appliquée sur son territoire, de voter ses impôts, de gérer ses recettes fiscales et son économie, ainsi que de s’administrer elle-même… Depuis lors, elle est dirigée par les fonctionnaires, nommés par le gouvernement français, chroniquement incompétents. Tous les postes importants sont attribues à des Français, ou à des clients du pouvoir. Les Intendants de l’ancien régime sont remplacés en 1800, par le premier consul Bonaparte, par des fonctionnaires dénommés « préfets », qui, pourvus de large pouvoirs, sont les équivalents des « Gauleiters » allemands.
    Privé de toute initiative politique, et de tout pouvoir gouvernemental, le pays s’étiole et s’enlise. Il avait commencé à dépérir à partir du moment ou les bureaux de Colbert et de Louis XIV s’étant emparés de son économie, l’exploitant comme une ferme, et l’avait pressuré d’impôts de plus en plus lourds, notamment en sabotant son économie, en l’empêchant de commercer librement avec ses allies commerciaux traditionnels, en particulier l’Angleterre.
    Les gouvernements français du 19ème siècle la transforment, par leur incompétence en Ploukistan de l’Europe occidentale. Les préfets jouent à la fois le rôle de courroies de transmission, et d’espions qui surveillent, dénoncent, et de pères fouettards. Les écoles, le clergé font l’objet d’une surveillance méticuleuse, et de sanctions très dures.
    Depuis cette époque, rien n’a changé. Aujourd’hui, même les fonctions réputées électives (celles de députés et des sénateurs, en particulier), sont « pré-sélectionnées » par les instances dirigeantes des partis parisiens, et nul n’obtient l’agrément s’il ne fait preuve de la docilité voulue à l’égard de ceux qui les choisissent ; Marilyse Lebranchu, ministre, vient de révéler à la presse les menaces dont elle a été l’objet de la part d’Emmanuel Valls, d’être privée de l’agrément pour être en position élective lors de la « consultation » populaire baptisée « élection législative ». Cette « pré-sélection » est subordonnée à une soumission quasi-aveugle au pouvoir central, qui n’hésite pas à donner des ordres aux parlementaires, pour leur imposer de voter dans le sens voulu. La système n’est pas une démocratie, mais une dictature.

    LA BRETAGNE EST DETRUITE EN TANT QUE NATION.

    Les « révolutionnaires » de Paris ont décrété qu’il n’y a, dans le territoire qu’on va dénommer « l’hexagone », qu’une nation : la seule, l’unique, censée être le moule universel, le seul modèle fiable pour l’Univers : la Nation française ; celle dont Nicolas Sarkozy a dit qu’elle a été créée par l’ Etat (!), (comme si un Etat pouvait créer une Nation, il ne peut que la détruire, ce qu’il a tenté de faire en Bretagne !).
    Les peuples périphériques sont niés, néantises, interdits d’exister : les Alsaciens, les Basques, les Flamands, les Béarnais, les Corses, les Savoyards, toutes nations plus anciennes que la Nation française, deviennent des fragments de la seule nation reconnue : la nation française.

    Par l’effet de cette bouffissure qui se développe à la faveur de l’enseignement du complexe de supériorité qu’on inculque dans les écoles, les jeunes Français deviennent des nationalistes convaincus, imbus d’un sentiment de mépris pour les autres peuples, et de la volonté de revanche à l’égard de l’Allemagne : on les prépare aux prochaines boucheries. La Nation bretonne, la plus antique avec celle des Basques, est particulièrement persécutée, stigmatisée. Là où le nationalisme français est considéré comme une vertu, et où le culte de la France est enseigné dans les écoles, le nationalisme breton devient un crime. Il est génial, à cette époque, d’ être un nationaliste français, il est criminel d’être un nationaliste breton.
    Au nom de ce qu’elle dénomme les droits des nations supérieures sur les nations inférieures, la France envahit et conquiert de très vastes territoires, souvent dépouille les indigènes de leurs terres, ou les achète, sous contrainte, pour des prix dérisoires. (En Algérie, 300 000 hectares changent de mains sous l’effet de cette politique). Dans presque tous les pays, l’œuvre coloniale de la France est à base de sentiment de supériorité des colons, et de mépris des indigènes.
    La Bretagne est victime d’injures et de persécutions raciales de 1789 à aujourd’hui.

    (1)L’un des auteurs du rapport lu par mes soins à Bruxelles, en 2009, avait, dans sa jeunesse, été endoctriné avec tant de répulsion et de dégoût contre ceux qu’on nommait « les nationalistes » bretons, qu’il disait : «

    Qu’on m’en montre seulement un : je le fusillerai ». Il est aujourd’hui mieux que Furet, mieux qu’ Ozouf, et bien d’autres, qui ont fait leur mea culpa : il est fier d’avoir vu clair dans le jeu du pays colonial. Sur sa carte de visite, il a écrit « M. L., nationaliste breton ». En 2009 encore, lors de la lecture de mon rapport au congrès annuel de la FUEN, taxer les Bretons de nationalistes est une injure. Dans le même temps, le Mélenchon, admire publiquement « l’œuvre civilisatrice » de la Chine au Tibet (voir ses propos sur Internet).

    L’ASSASSINAT DE LA LANGUE ET DE LA CULTURE.

    La langue bretonne, qui fait la fierté des érudits qui la pratiquent, et des savants qui l’ont enrichie, affinée, perfectionnée, infiniment subtile et beaucoup plus ancienne que l’idiome français, est non seulement dévalorisée d’une manière outrancière, mais insultée, dans des termes grossiers. Ce n’est pas une langue : c’est un jargon, un idiome, un patois, un dialecte corrompu, un baragouin, un charabia, un instrument de dommage et d’erreur. Ceux qui l’utilisent ne parlent pas, ils grognent, ils « patoisent », ils « baragouinent », ils « déblatèrent », ils éructent, ils « parlent vicieusement ». Cet idiome est un reste des cavernes de Cromagnon, une séquelle de la préhistoire, un « dernier reste de la féodalité », un langage de sorciers, une « relique barbare et arriérée d’un autre âge ». Il obscurcit et engourdit la pensée, prolonge l’enfance de la raison et la vieillesse des préjugés, empêche de raisonner, de comprendre, d’assimiler les idées nouvelles, en particulier les « idéaux » révolutionnaires, la démocratie, la République. C’est, dit Hugo, formaté lui aussi par ce discours stupide, « une tombe pour la pensée ». Ce langage, à l’oreille, est hideux, inélégant, grossier, guttural, imprononçable, et ne peut l’ être qu’au prix de grimaces, et de contorsions du visage et du corps. Cette « grande vaincue de l’histoire » (sic), selon les « sçavants » français qui n’en comprennent pas le premier mot, décrètent qu’elle n’a produit aucune poésie, aucune littérature, aucune œuvre littéraire de valeur. Il serait impossible que cela soit, puisqu’il n’y a pas de grammaire bretonne (!).
    Les religieux, qui continuent à l’utiliser pour prêcher (c’est la seule langue parlée et comprise dans les diocèses de l’Ouest), sont particulièrement visés. Ils se servent de ce jargon infâme pour maintenir les Bretons dans leurs « superstitions religieuses », pour les asservir, pour faire entrer dans leurs pauvres cervelles de demeures des idées perverses, pour « les fanatiser », pour « chasser des têtes bretonnes les idées de liberté ». etc. Ils deviennent des « sorciers », des « ratichons », des « calotins bretons ensoutanés ».

    Ces insultes se prolongent jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale. Dans l’administration, la langue est formellement interdite. La France met en place un système médiéval de persécutions, digne de l’Inquisition, et de sanctions à l’encontre de tous ceux qui entendent perpétuer la culture qui, jusqu’alors, avait été, pour les lettres, un sujet de fierté. Des escouades d’instituteurs
    français sont envoyés dans les écoles bretonnes, avec des directives précises réitérées par les préfets et les sous-préfets : « assassiner la langue bretonne », « éradiquer totalement l’idiome local », (de nombreux textes et directives ministérielles accablants, ont été publiés, cette politique étant initiée, surveillée, amplifiée depuis Paris) ; « la corrompre, afin qu’on ne le comprenne plus » (sic !) interdire, manu militari au besoin, de parler breton (il arrive que des gendarmes rendent visite aux parents dans les fermes, pour les intimider), infliger des punitions aussi vexantes que possibles aux enfants, sinon aux parents, qu’on culpabilise chaque fois que cela est possible. Les prêtres, curés et religieux, qui prêchent dans la langue nationale, la seule qui soit comprise, sont privés de leur salaire (la séparation de l’église et de l’ Etat n’intervient qu’en 1905).

    Dans les écoles, les enfants sont terrorisés. On les montre du doigt, on les humilie lorsqu’ils confondent un terme français avec un terme breton ; on les entraine à se moquer des autres, on les isole au piquet, on leur donne des coups de règle sur les doigts, des gifles, voire coups de pied ; on les punit lorsqu’on les surprend à parler breton dans la cour ; on accroche à leur cou un objet infamant tel qu’un sabot, une corne de vache, ou tout autre objet ridicule. Dans certaines écoles, fait criminel pour ceux qui s’en sont rendus coupables, on accroche au cou de ces malheureux l’ardoise d’infamie : « Breton = cochon ». (Cette dernière pratique a marqué les esprits, d’une manière définitive, les Bretons ne l’oublieront pas, et ne la pardonneront jamais). (Du temps qu’il n’était pas encore condamné à deux ans de prison, on a entendu le « ministre » Pasqua chanter dans les couloirs de l’Assemblée nationale : « Ah ce que c’est con un Breton, plus ça devient vieux, plus ça devient con!)
    Une autre ignominie est inventée : la culture de la délation ; l’enfant surpris à parler le breton, conserve le « symbole » infamant au cou, jusqu’au moment ou il aura réussi à dénoncer à l’instituteur un autre délinquant. Certains n’osent plus rentrer chez eux, attendent la nuit, et contournent le village, pour n’être vus de personne.. Les parents sont tellement conditionnés, qu’ils infligent de nouvelles punitions à l’enfant, après le coucher du soleil.
    Le ministère Combes invente le concept « d’usage abusif du breton », pour empêcher qu’il soit utilisé dans les églises. Le pire, sans doute, dans ce pays traditionnellement très religieux : priver les enfants de confirmation, et même de communion solennelle, s’ils ne connaissent pas suffisamment le Français. La langue du colonisateur, dénommée « langue nationale » dans un pays qui en en possède une, mille ans au moins avant les français, autorise les plus zélés à traiter le breton de « langue étrangère » (!). Des journalistes, des hommes politiques connus, que l’on avait cru sains d’esprits, préconisent des mesures extrêmes :

    « Il faut frapper les curés » ;
    « Tapons dessus, de toute la rigueur des lois, de tous les poings des gendarmes » (La Lanterne) ;
    « Il faut prendre des mesures énergiques, sans hésiter » ;
    « il faut utiliser des commissaires de police courageux, des préfets, des magistrats, des fonctionnaires républicains pour coloniser la Bretagne » (!!!!);
    « il faut faire totalement disparaitre la langue bretonne » (de Monzie, ministre, 1925) ;
    « la seule réponse, est d’emprisonner tous ceux qui formulent les revendications linguistiques bretonnes » (Albert Dalimier, ministre du travail, 1932).

    C’est ainsi que s’exprime le génie du pays qui prétend avoir inventé les droits de l’homme ! Détail horrible : la « Déclaration Universelle des droits de l’Homme », texte purement philosophique, mais jamais appliqué en France, voté le 26 août 1789, n’est qu’un attrape-nigauds, une imposture aussi ridicule que monstrueuse. Pendant qu’on procède

    à un lavage des cerveaux, les prétendus droits de l’homme sont enseignés dans les écoles ; les enfants bretons, naïfs, y croient. Ils sont tellement infériorisés, tellement convaincus d’appartenir à une race de sous-débiles, qu’ils regardent la lumière française comme étant leur seule planche de salut.
    Les résultats de cette politique sont spectaculaires. En 1850, à l’exception des villes, toute la moitié ouest de la Bretagne est encore bretonnante. En 1850, 160 communes du Finistère sur 160 parlent le breton. On dénombre à l’époque 1,6 million de locuteurs. En 1940, la langue de communication, dans les campagnes bretonnes, chez les marins, chez les artisans, les commerçants des villages et des petites villes, est le breton. En 2030, ce chiffre tombera presqu’ à zéro. Il n’y a plus, en Bretagne, un seul locuteur unilingue, là où ils étaient des centaines de milliers en 1939. En 2008, les efforts de la France ont abouti à un résultat étonnant : il reste 200 000 locuteurs bretons, tous âgés. Pour entretenir l’illusion, et perpétuer l’hypocrisie, la France « autorise » la création de quelques classes bilingues, mais freine de toutes ses forces en s’opposant férocement à toute progression de la langue bretonne. Pour mieux simuler le mensonge, on place de pancartes bilingues à l’entrée des villes et des villages, là où il est notoire qu’il n’y a plus un seul habitant qui pratique correctement la langue. Après un simulacre de débat au Parlement, en 2008, elle fait semblant d’autoriser les langues régionales, ce qui est fermement démenti sur le terrain.
    Pendant que l’État d’Israel reconstruit sa langue et sa littérature, sous l’impulsion de Théodore Herzl, le pays des droits de l’homme les détruit. La politique de la France est l’éradication totale du breton. Dans peu d’années, le crime sera parfait. Les Français bénéficient d’alliés de poids : les députeux et les sénateux bretons, qui leur doivent leurs prébendes.

    L’HOMME BRETON EST REDUIT AU RANG D’UN ANIMAL.

    Ce que nous relatons ici est insupportable.
    Les pires adjectifs, les pires formules sont utilisés pour décrire l’homme breton, y compris par ceux que l’on dénomme aujourd’hui les « grands écrivains » : Victor Hugo, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Prosper Mérimée, Emile Zola et d’autres, traînent ce peuple de ploucs et de bouseux dans la fange. Les Bretons sont une race inférieure. Ils sont, par nature, paresseux, sales et puants ; dans les villages, les enfants jouent dans la boue avec les cochons ; une mère n’y reconnait pas ses petits : il n’y a pas de différence entre eux ; certains Français se demandent s’ils sont des êtres humains ; d’autres consentent à les situer quelque part entre les animaux et les hommes ; le paysan breton, dit Hugo, « vénère d’abord sa charrue, sa grand-mère ensuite ; il aime ses poux » (citation littérale).
    L’intellect du Breton est celui des animaux ; il devient le prototype de l’arriéré mental, de l’idiot congénital. Il a un âge mental infantile, cela est dû à la dégénérescence de cette race. « On se demande, précise encore Hugo, si cet aveugle peut accepter la clarté ». Les hommes qui profèrent ces horreurs – inscrites d’une manière indélébile dans la conscience des Bretons –, incultes, ignorent que ce pays, qui a

    ensemencé toute l’Europe au moyen âge par sa mythologie et sa spiritualité, tant religieuse que profane, a toujours produit des hommes de lettres, des poètes, des juristes, de grands écrivains. Parmi ceux que la France s’est appropriée, comme faisant parti des leurs écrivains, alors qu’ils ne sont pas Français, qui ont conquis une audience internationale : le théologien Abélard, l’un des plus grands de son temps, Chateaubriand, Victor Hugo (breton par sa mère), Renan, Lamennais, et tant d’autres, comptent parmi les grands esprits de

    leur temps. Ils ont écrit en langue française, mais ce sont des Bretons.

    L’HISTOIRE DE LA BRETAGNE EST TOTALEMENT SUPPRIMEE, SCOTOMISEE.

    Les animaux n’ont pas d’histoire, les sauvages non plus.
    Selon les criminels de Paris – et les programmes scolaires qu’ils imposent –, la Bretagne n’a jamais existé, elle n’a jamais eu de souverains indépendants. De tout temps, alors que les guerres entre les deux pays ont duré plus de mille ans, elle fut, dit-on, une « province » française. La seule chose qui filtre dans l’enseignement des lycées et collèges – il est difficile de croire ce que nous écrivons ici – tient en quelques phrases :

    « Les Bretons eurent autrefois une Duchesse, dénommée Anne de Bretagne ; elle portait des sabots de bois (d’où la célèbre chanson, un “tube” en France : Anne, Duchesse en sabots) ; elle épousa le roi de France, dont elle tomba amoureuse (!), Charles VIII ; en conséquence, elle apporta en dot la Bretagne à la France ».

    C’est ce qu’on m’a enseigné au lycée de Pont l’Abbé, en pays Bigouden. Aucun autre élément n’est fourni, pendant toutes leurs études, aux élèves des lycées et collèges. Les Bretons ignorent donc, par la volonté délibérée de l’ Etat colonisateur, qui ils sont, qui furent leurs ancêtres, ce que sont leurs racines, encore moins qu’ils eurent un passé national prestigieux, sûrement pas que la Bretagne est devenue française par une invasion, la violation du droit, et par des destructions considérables. Les signataires du rapport de Bruxelles, en 2009, sont tous dans cette situation. Ils n’ont appris leur passé qu’une fois sortis de l’école, parce qu’un jour, le hasard a mis entre leurs mains l’une des rares histoires publiées sur la Bretagne, diffusée d’une manière confidentielle dans de rares librairies.
    Les grands héros de l’histoire bretonne sont « gommés », rayés des cadres. Nominoé, le roi Salomon, Anne de Bretagne ? Pierre Landais, le Richelieu breton ? Comment les Bretons connaîtraient-ils ces personnages auxquels l’occupant ne reconnaît aucune existence, et qui ne sont mentionnés dans aucun manuel ? Selon la doxa mensongère, la Bretagne était française de tous temps ; province crottée, elle a été élevée à la civilisation parce que la France a daigné la ramasser dans un ruisseau de boue : c’est à peu près tout ce que les Bretons savent de leur passé lorsqu’ils sortent du lycée.
    Ce fut mon sort, moi qui fut toujours premier en histoire.
    Dieu merci, la vérité est maintenant connue dans le monde.

    LA NEVROSE BRETONNE D’ACCULTURATION.

    L’étude des névroses collectives a été induite, en particulier, par les sociologues et les historiens qui se sont penchés sur les dégâts mentaux induits par l’acculturation forcée des populations Amérindiennes par les Espagnols. On a également exhumé les atrocités commises par les américains, les canadiens, les anglais en Australie …. Les Bretons sont maintenant célèbres dans le monde entier, en raison des abominations dont ils ont été victimes.

    Cette pathologie particulière concerne un grand nombre de nations, jadis libres. Sous l’effet de la pression colossale qui est exercée par l’entourage, l’école, les livres, la radio, les instituteurs, les professeurs, les parents eux-mêmes, tant par le non-dit que par ce qui est suggéré ou explicitement exprimé, l’enfant des écoles de la république se met à détester tout ce qui lui rappelle l’infériorité de sa condition : ce patois hideux que parlent ses parents et son entourage, ces costumes de ploucs et ces coiffes d’un autre âge, ces mœurs résolument vulgaires, les tournures bretonnisantes qui infectent le beau langage français, qu’on lui présente comme étant le modèle universel. Il n’est rien, qu’un sous-homme, il le sait, il intériorise le modèle mauvais forgé de toutes pièces par le colonisateur. La névrose d’acculturation est à base de honte de soi. Le phénomène diffuse, et gagne tout l’entourage. Les grands-parents, qui ne parlent ni ne comprennent le français – dans les campagnes en tout cas –, sont mis à l’écart, on ne leur adresse pas la parole : ce sont des ploucs, on se gausse de leur maladresse et de leur timidité, on ne voudrait certes pas leur ressembler. Un fossé culturel se crée entre les générations : les jeunes, élevés dans la civilisation qu’on croit belle du colonisateur ; les vieux, qui paraissent pitoyables et arriérés. Cela peut aller très loin : on a vu, dans les lycées et collèges, des enfants avoir honte de rencontrer au parloir leur propre mère, à cause de son accent rocailleux, de sa coiffe en dentelles, de son habitus de femme plouque, et prétexter l’étude ou le travail pour ne pas montrer ce spectacle à ses camarades.
    Au niveau individuel, les dégâts sont considérables. Les Bretons de ces générations sont à l’image de ce qu’ont été les Juifs pendant des millénaires, les colonisés, les esclaves : timides, honteux d’eux-mêmes, des êtres convaincus de leur infériorité native. (Lire absolument : Albert Memmi : Portrait d’un juif, le malheur d’être Juif). Les Bretons qui n’ont pas encore compris, vont se découvrir dans ce texte poignant.

    Au niveau de la nation, c’est pire : celle-ci, jadis conquérante et glorieuse, est désormais honteuse d’elle-même. Elle va jusqu’à collaborer – en toute bonne foi – avec l’occupant pour « désincruster » ce qui reste des mœurs dont elle a été convaincue qu’elles sont préhistoriques, voir anté-diluviennes.. La créativité s’étiole au niveau collectif, la nation ne produit plus rien : la « ploukisation » devient effective ; les natifs, guère en situation de comprendre ni d’analyser ce qui leur arrive, comme les esclaves élevés dans une situation qu’on leur a appris à accepter, accompagnent ou précèdent le mouvement sans le critiquer. Honte suprême : il en est même qui acceptent de faire partie de ce qu’on dénomme le « gouvernement » du pays colonial (!)

    L’AMPUTATION DU TERRITOIRE NATIONAL.

    La France a été un pays nationaliste, expansionniste, colonisateur sur une très large échelle.. Elle a exalté son égo national d’une manière honteuse. Elle a transporté ses armées dans les cinq continents, envahi des peuples nombreux, conquis un empire colonial de dix millions de kilomètres carrés, soit vingt fois sa propre superficie. Elle a eu pour prétention d’apporter « la » civilisation – la sienne –, au monde, et de se considérer comme le critère de l’Univers. Michelet, aujourd’hui considéré comme un quasi-débile mental, a écrit qu’elle devait être enseignée comme une religion !

    En 1941, estimant n’en avoir pas assez fait, le régime de Vichy décide, reprenant un vieux projet en gestation, destiné à néantiser la menace bretonne, à la faveur d’un réaménagement « administratif » du territoire, de créer une région artificielle, incluant la Loire Atlantique, qui est ainsi détachée du territoire historique national des Bretons. Les noyades de Carrier, les colonnes infernales de Turreau, les crimes de Westermann n’ont donc pas suffi : les Bretons sont toujours là, leur sentiment d’appartenance reste extrêmement puissant. La France, poursuivant par un processus interne sa colonisation, a cru pouvoir détacher de la Bretagne historique son joyau, pour l’intégrer dans une région créée de toutes pièces, dénommée « Pays de la Loire », ayant Angers pour capitale. Des « Bretons » se sont associés à ce crime : leurs noms sont publiés partout. La cause de ce qui a été présenté comme un « redécoupage » du territoire français : alors que la France a pactisé et collaboré avec l’ennemi pendant plusieurs années, alors que son chef s’est rendu à Montoire pour serrer la main de Hitler, a réalisé tout d’un coup, quelques dizaines – quelques centaines de Bretons s’étant tournés vers les Allemands, par l’espoir illusoire de retrouver leur liberté et l’usage de leur langue – a puni toute la Bretagne, ayant découvert que, malgré les siècles écoulés, malgré les persécutions et perpétrés dans ce pays, les Bretons ne sont pas devenus francais. La Loire, donc, continue à être la baignoire nationale de la France, le fleuve révolutionnaire d’une ineptie philosophie archaïque et anachronique.
    Les Bretons, comme l’a écrit l’écrivain Herbert Pagani, sont les Juifs de la France. La Loire- Atlantique est pour les Bretons, au sens le plus fort, le Tibet de la France.
    Mais la guérison est au bout du chemin : c’est de renouer avec ses racines, accepter son histoire, dénoncer les mensonges, critiquer et prendre ses distances avec ce qui s’est passé, et repartir dans une autre direction. La Bretagne est entrée dans cette phase.

    LOUIS MELENNEC, licencié en droit, diplômé d’études supérieures de droit public, diplômé d’études supérieures de droit privé, diplômé d’études supérieures de sciences criminelles, docteur en droit, diplômé d’études approfondies d’histoire moderne, ex-chargé d’enseignement des facultés de droit, historien, Ex-consultant près le Médiateur de la république française.
    Louis MELENNEC est exclu de tous les médias français et bretons, sans exception aucune, depuis l’année 2002. Il est impossible de lire une seule fois son nom dans les journaux dont les noms suivent : Le Monde, Le Figaro, Marianne, Présent, …

    Anne de Bretagne
    et la guerre d’invasion de la Bretagne
    par la France.

    – Avant-propos. P2 – P10
    – Chapitre I. 1487 première année de guerre :
    Les Français, ennemis millénaires, envahissent le duché souverain.
    P11 – P73
    – Chapitre II. 1488. P73 – P154
    – Chapitre III. 1489. LA REPRISE DE LA GUERRE. LE COURONNEMENT DE LA DUCHESSE. LA PAIX DE FRANCFORT. P155 – P209
    – Chapitre IV. ANNEE 1490. P210 – P249
    – Chapitre V. 1491 : la duchesse à Rennes. Le mariage avec Charles VIII. P250 – P359
    – Chapitre VI. 1492. Le couronnement d’Anne de Bretagne à Saint-Denis. Le complot breton. La nullité juridique du mariage d’Anne de Bretagne. P360 – P456
    – Chapitre VII. CONCLUSION. CE QU’IL ADVINT DE LA BRETAGNE APRES LA GUERRE D’INVASION DE 1487 A 1491, jusqu’à aujourd’hui. P457 – P485

  5. Le Caractère Sacré des Nations, et des Identités Nationales
    (Melennec, 1987).
    LA NATION BRETONNE. LA NATION ALSACIENNE.
    « Tout être humain a le droit sacré à son identité. Il a le droit d’être lui même, de
    penser ce qu’il veut, d’adhérer – à condition qu’elles respectent les droits d’autrui et
    qu’elles ne lui nuisent pas -, aux valeurs qui sont les siennes. Il a le droit d’avoir une
    identité familiale … Par dessus tout, il a le droit à son identité nationale.
    Les malades mentaux qui, à Paris, au cours de ce qu’on appelle encore – par
    dérision -, la « révolution française », ont prétendu anéantir les droits et l’identité
    nationaux des Bretons, des Corses, des Basques, des Alsaciens. Ils ont violé et
    violenté d’une manière éhontée les consciences, torturé des centaines de milliers de
    personnes humaines au nom de leurs principes, essentiellement violents, et
    violateurs du droit des gens … Pour le grand nombre, ils ont eu la tête tranchée par
    la guillotine …
    La prétendue république construite sur ces crimes est MORTE ET ENTERREE.
    Par cette loi universelle que le plus fort tente toujours d’écraser le plus faible, leurs
    idées délirantes ont persisté jusqu’à aujourd’hui, et même parasité de nombreux
    pays européens.
    La destruction définitive d’un concept faux de fausseté absolue : la
    République Hune et Hindivisible .
    » Qu’est-ce qu’une nation ? Je vais vous le dire très simplement. Nos historiens
    bretons (les autres aussi, de même que les politologues, jusqu’à notre époque) ont
    prétendu que les Nations sont une création des temps modernes, et que la Bretagne
    ne peut revendiquer cette qualité, puisqu’elle a été engloutie – ou presque – par la
    France, à la fin du 15ème siècle. Voici qui va vous permettre de comprendre ce dont
    il s’agit :
    Lorsque vous jetez de l’eau dans une casserole, puis des poireaux, puis des
    pommes de terre ou d’autres légumes, et que vous mettez le tout sur le feu,
    qu’arrive-t-il ? Tout simplement, au bout d’un temps, une excellente soupe de
    légumes.
    La nation, c’est cela : un groupe humain vivant ensemble, sur le même territoire,
    partageant les mêmes valeurs , les mêmes joies, les mêmes épreuves, parlant ou
    non la même langue, sous un gouvernement commun. Au bout d’un temps, ces
    hommes et ces femmes se lient ensemble par ce que nous appelons un sentiment
    d’identité commune, distinct de celui des peuples voisins, qui ont subi la même
    évolution, et qui sont vécus comme des étrangers.
    Point n’est besoin de connaître à fond l’histoire des sociétés anciennes ni modernes
    pour comprendre ce phénomène : il est lié consubstantiellement à l’espèce humaine :
    les peuples – ou nations – ont existé de tous temps, de même que le droit
    international, au moins sous une forme rudimentaire.
    C’est une absurdité de dire qu’il n’y a dans l’espace hexagonal dénommé « La
    France » qu’une seule nation. La nation française existe, c’est vrai, elle est, grosso
    modo, située au centre de l’ « hexagone ». Les provinces du centre de l’hexagone
    ont partagé suffisamment de choses, pendant des siècles, Mais à la périphérie, il y a
    d’autres nations : les Basques, les Bretons, les Corses, les Flamands, les Alsaciens,
    les Savoyards et les Niçois …. La liste n’est pas close. A côté de nous, il ya les
    Kabyles, les Catalans, les Flamands … combien d’autres ?
    Les Bretons et les Basques sont identifiés avant les Francs et les Français, leur
    histoire est beaucoup plus ancienne, leur langue aussi. Les Corses, pas davantage
    que les Bretons, les Savoyards ne sont pas ce qu’on appelé absurdement des «
    composantes du peuple français », ce sont des Nations à part entière, au même titre
    que les Ecossais, les Gallois, les Catalans …. La négation des nations périphériques
    dans l’espace hexagonal est l’effet d’une imposture, d’une manipulation mentale
    nées de l’accaparement par le pouvoir de Paris d’enseigner une religion fausse, faite
    d’inexactitudes et d’approximations …
    Les Ecossais, les Gallois, les Irlandais ne sont pas et n’ont jamais été Anglais; les
    Anglais n’ont jamais sombré dans l’absurdité, la sottise de vouloir imposer à ces
    peuples une identité qui n’est pas la leur, et qu’ils détestent .. Les Catalans ne sont
    pas des Castillans, les Castillans ne sont pas des Catalans .. Les Bretons, les
    Alsaciens, les Savoisiens, les Corses, les Niçois ne sont pas Français. En Bretagne,
    nombre de personnes qui ont maintenant librement à leur histoire, par la publication
    du Livre Bleu de la Bretagne, en 2009 et en 2014 (un classique, défini par un auteur
    « une catastrophe pour la France », en raison des révélations qu’il contient), en
    arrivent à détester l’identité française; ce que je n’approuve pas, les Français étant
    un peuple aussi respectable que le nôtre.
    Ce que les Anglais n’ont pas fait – ni même pensé réaliser une telle absurdité -, la
    France – prétendue « inventrice » des droits de l’homme – l’a imposé, en violation
    des droits les plus élémentaires de la personne humaine. Les dégâts, pour tenter
    d’inclure les Nations périphériques dans ses propres limites territoriales et nationales,
    c’est à dire pour les dominer et pour écraser leurs cerveaux, sont colossaux.
    Le temps de la reddition des comptes est maintenant arrivé ..
    Les Nations, sous des noms divers, existent depuis des dizaines de milliers
    d’années, probablement davantage. Le droit international a existé de tous temps …. (
    Mélennec Savoie, Qu’est-ce qu’une nation ? Et nos publications sur l’histoire des
    nations) …
    LIRE : MELENNEC, NATION. Ce texte est maintenant publié dans de nombreux pays,
    mais non pas en Bretagne, dont les médias sont VENDUS, c’est à dire ACHETES, pour la
    HONTE de ses habitants.
    Les analyses de Louis MELENNEC se substituent désormais à celles de son compatriote Ernest RENAN, devenues caduques.
    LOUIS MELENNEC EST INTERDIT DE S’EXPRIMER DANS TOUS LES MERDIASLe Caractère Sacré des Nations, et des Identités Nationales
    (Melennec, 1987).
    LA NATION BRETONNE.
    « Tout être humain a le droit sacré à son identité. Il a le droit d’être lui même, de
    penser ce qu’il veut, d’adhérer – à condition qu’elles respectent les droits d’autrui et
    qu’elles ne lui nuisent pas -, aux valeurs qui sont les siennes. Il a le droit d’avoir une
    identité familiale … Par dessus tout, il a le droit à son identité nationale.
    Les malades mentaux qui, à Paris, au cours de ce qu’on appelle encore – par
    dérision -, la « révolution française », ont prétendu anéantir les droits et l’identité
    nationaux des Bretons, des Corses, des Basques, des Alsaciens. Ils ont violé et
    violenté d’une manière éhontée les consciences, torturé des centaines de milliers de
    personnes humaines au nom de leurs principes, essentiellement violents, et
    violateurs du droit des gens … Pour le grand nombre, ils ont eu la tête tranchée par
    la guillotine …
    La prétendue république construite sur ces crimes est MORTE ET ENTERREE.
    Par cette loi universelle que le plus fort tente toujours d’écraser le plus faible, leurs
    idées délirantes ont persisté jusqu’à aujourd’hui, et même parasité de nombreux
    pays européens.
    La destruction définitive d’un concept faux de fausseté absolue : la
    République Hune et Hindivisible .
    » Qu’est-ce qu’une nation ? Je vais vous le dire très simplement. Nos historiens
    bretons (les autres aussi, de même que les politologues, jusqu’à notre époque) ont
    prétendu que les Nations sont une création des temps modernes, et que la Bretagne
    ne peut revendiquer cette qualité, puisqu’elle a été engloutie – ou presque – par la
    France, à la fin du 15ème siècle. Voici qui va vous permettre de comprendre ce dont
    il s’agit :
    Lorsque vous jetez de l’eau dans une casserole, puis des poireaux, puis des
    pommes de terre ou d’autres légumes, et que vous mettez le tout sur le feu,
    qu’arrive-t-il ? Tout simplement, au bout d’un temps, une excellente soupe de
    légumes.
    La nation, c’est cela : un groupe humain vivant ensemble, sur le même territoire,
    partageant les mêmes valeurs , les mêmes joies, les mêmes épreuves, parlant ou
    non la même langue, sous un gouvernement commun. Au bout d’un temps, ces
    hommes et ces femmes se lient ensemble par ce que nous appelons un sentiment
    d’identité commune, distinct de celui des peuples voisins, qui ont subi la même
    évolution, et qui sont vécus comme des étrangers.
    Point n’est besoin de connaître à fond l’histoire des sociétés anciennes ni modernes
    pour comprendre ce phénomène : il est lié consubstantiellement à l’espèce humaine :
    les peuples – ou nations – ont existé de tous temps, de même que le droit
    international, au moins sous une forme rudimentaire.
    C’est une absurdité de dire qu’il n’y a dans l’espace hexagonal dénommé « La
    France » qu’une seule nation. La nation française existe, c’est vrai, elle est, grosso
    modo, située au centre de l’ « hexagone ». Les provinces du centre de l’hexagone
    ont partagé suffisamment de choses, pendant des siècles, Mais à la périphérie, il y a
    d’autres nations : les Basques, les Bretons, les Corses, les Flamands, les Alsaciens,
    les Savoyards et les Niçois …. La liste n’est pas close. A côté de nous, il ya les
    Kabyles, les Catalans, les Flamands … combien d’autres ?
    Les Bretons et les Basques sont identifiés avant les Francs et les Français, leur
    histoire est beaucoup plus ancienne, leur langue aussi. Les Corses, pas davantage
    que les Bretons, les Savoyards ne sont pas ce qu’on appelé absurdement des «
    composantes du peuple français », ce sont des Nations à part entière, au même titre
    que les Ecossais, les Gallois, les Catalans …. La négation des nations périphériques
    dans l’espace hexagonal est l’effet d’une imposture, d’une manipulation mentale
    nées de l’accaparement par le pouvoir de Paris d’enseigner une religion fausse, faite
    d’inexactitudes et d’approximations …
    Les Ecossais, les Gallois, les Irlandais ne sont pas et n’ont jamais été Anglais; les
    Anglais n’ont jamais sombré dans l’absurdité, la sottise de vouloir imposer à ces
    peuples une identité qui n’est pas la leur, et qu’ils détestent .. Les Catalans ne sont
    pas des Castillans, les Castillans ne sont pas des Catalans .. Les Bretons, les
    Alsaciens, les Savoisiens, les Corses, les Niçois ne sont pas Français. En Bretagne,
    nombre de personnes qui ont maintenant librement à leur histoire, par la publication
    du Livre Bleu de la Bretagne, en 2009 et en 2014 (un classique, défini par un auteur
    « une catastrophe pour la France », en raison des révélations qu’il contient), en
    arrivent à détester l’identité française; ce que je n’approuve pas, les Français étant
    un peuple aussi respectable que le nôtre.
    Ce que les Anglais n’ont pas fait – ni même pensé réaliser une telle absurdité -, la
    France – prétendue « inventrice » des droits de l’homme – l’a imposé, en violation
    des droits les plus élémentaires de la personne humaine. Les dégâts, pour tenter
    d’inclure les Nations périphériques dans ses propres limites territoriales et nationales,
    c’est à dire pour les dominer et pour écraser leurs cerveaux, sont colossaux.
    Le temps de la reddition des comptes est maintenant arrivé ..
    Les Nations, sous des noms divers, existent depuis des dizaines de milliers
    d’années, probablement davantage. Le droit international a existé de tous temps …. (
    Mélennec Savoie, Qu’est-ce qu’une nation ? Et nos publications sur l’histoire des
    nations) …
    LIRE : MELENNEC, NATION. Ce texte est maintenant publié dans plusieurs pays,
    mais non pas en Bretagne, dont les médias sont vendus, c’est à dire achetés, pour la
    HONTE de ses habitants.
    LOUIS MELENNEC EST INTERDIT DE S’EXPRIMER DANS TOUS LES MERDIAS
    BRETONS ET FRANCAIS DU SYSTEME.
    BRETONS ET FRANCAIS DU SYSTEME. Mais ses publications politiques se diffusent partout.

    1. Au fait, le site du ministère des armées comptabilise près de 70 Bretons fusillés durant la guerre de 1914/18. Cela fait beaucoup d’hommes par rapport aux autres départements.

      1. LA SHOAH BRETONNE DE 1793 – 1794

        LES BRETONS, LA CERVELLE ECRASEE, NE BOUGENT PLUS. Ils sont comme morts.
        MAIS d’avoir pu dire la vérité par Internet, NOUS NOUS A VALU DES MILLIONS D’AMIS DANS LE MONDE.

        A partir du moment où nos amis Juifs ont appris ce qui s’est passé en Bretagne, sous la férule impitoyable des doigts de l’homme, nous avons pu compter parmi eux de vrais amis, même si certains nous ont rappelé que nos Ducs, eux aussi, eurent parfois – comme toutes les princes de ce temps, hélas , une politique anti-juive. Nous ne pouvons que condamner rétrospectivement ces actes.
        L’humanité entière est coupable des crimes atroces commis au cours de l’histoire ; nous assumons notre part de responsabilité.

        En quelques phrases, les Juifs ont fait davantage pour nous, que certains « Bretons », qui déversent leur haine dans ce qu’on appelle les « réseaux sociaux ». Ce sont que les héritiers des Staline, des Mao, des Pol Pot : 150 000 millions de victimes.

        Voici quatre de ces citations admirables de nos amis Juifs  :

        HERBERT PAGANI, Juif et fier de l’être : « Les Bretons sont les juifs de la France ».

        HAZO NETANEL, Président de l’Association Bretagne-Israël, 2010 : « Je suis toujours avide des leçons d’histoire du docteur Mélennec ….. Que de régressions, de persécutions, de tueries à l’encontre de ce peuple, qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays ! C’est un miracle qu’il soit toujours debout ! .. Les Juifs ont les mêmes qualités que les Bretons … Vos recherches, qui étaient mises au ban, sont maintenant publiées … » 
        Gilles-William GOLNADEL, Président d’avocats sans frontières :
         « Je suis Juif, et je le revendique sans honte et sans vanité. C’ est bien un génocide, le génocide de la Révolution française … L’incroyable, l’impensable, l’inimaginable est que ce génocide est le fruit de ceux qui prétendaient agir au nom de principes nouveaux, de droits universels : les droits de l’homme. Ce génocide est bien un crime légal … Pourquoi une telle inversion ? Là est le scandale; les bourreaux deviennent des victimes, et les victimes des bourreaux . N’est-ce pas cela que l’on appelle le négationnisme ? L’imprescriptibilité, ce qui est vrai pour l’un, comme pour le génocide des Arméniens, doit être vrai pour les autres … »
        SONIA G. présidente de l’ACCIR de Rennes (Association Culturelle et Cultuelle Israélite de Rennes), « Paris se doit de rendre une terre qui ne lui appartient pas. Certes, cette terre n’est pas biblique mais, tout comme Israël, elle relève d’une entité culturelle et religieuse annexée par une force étrangère. »

        MARCEL TEXIER, ex-président de Bretons du Monde (OBE), agrégé de l’université : « Vos publications établissent d’une manière aveuglante la légitimité des revendications des Bretons, occultées jusqu’à ce jour par un discours officiel inique. Elles nous confèrent une force morale considérable. Vos travaux ont été insultés ? Laissez glisser les insultes avec mépris. Ils sont maintenant publiés et reconnus. Pensez à Théodore Herzl, le père de l’Etat juif, à qui on jetait des pierres ».

         1793. LES ARMEES DE LA LIBERTE EN BRETAGNE : LES NAZIS AVANT LES NAZIS, DAECH AVANT DAECH. LE GENOCIDE BRETON
        ET VENDEEN : 1793-1794 : UN MONUMENT HONTEUX DISSIMULE PAR LA FRANCE, LE PAYS AUTOPROCLAME « INVENTEUR DES DROITS DE L’HOMME », LE PAYS QUI A GLORIEUSEMENT « APPORTE AU MONDE LA LIBERTE » (sic!), détruit les langues nationales des peuples brutalement annexés sans leur accord, assassiné des centaines de milliers d’innocents dans des conditions atroces.

        LIRE ET DIFFUSER PARTOUT : LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE.
        ET QUE LES ALSACIENS S’EXPRIMENT ENFIN : FINIE LA TIMIDITE !!!! NOUS SOMMES AVDES DE VERITE !

  6. Qui a détruit la légende stupide des droits de l’homme?
    Louis Mélennec est l’auteur qui a détruit définitivement la légende stupide de l’invention des droits de l’homme par la France. Eric Dupont-Moretti (2020 : « La France n’est plus le pays des droits de l’Homme », déplore Me Eric Dupond-Moretti.
    DROITS DE L’HOMME : LES TEXTES DE LOUIS MELENNEC SUR LES …

    gouarnamantbreizh.hautetfort.com/archive/2021/08/28/dr…
    Rechercher :Qui a détruit la légende stupide des droits de l’homme?

Répondre à mélennec Annuler la réponse.