1926 : Comité pour la diffusion du français en Alsace-Lorraine

De nombreuses personnes, formatées par la propagande antigermanique, veulent propager le français en Alsace-Moselle. Elles sont aidées pour cela par le trio d’Alsaciens germanophobes : Armbruster, Hansi & Zislin. Le comité créé le 9 mars 1926 a même obtenu, dit-il, la promesse qu’à chaque représentation de théâtre alsacien, un acte serait joué en français.

Les Français ne savent pas que l’allemand et ses variantes dialectales sont depuis la nuit des temps, la langue maternelle de 90% de la population d’Alsace-Lorraine.
Contrairement à ce que raconte ce comité, en 1871, l’allemand n’a pas été imposé et le français proscrit.

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Dans le registre d’état-civil de Colmar, Waltz dit Hansi, né le 24 février 1873, se prénomme Jean Jacques Léon et non Johann Jakob Leonhardt. Les prénoms de ses parents ne sont pas germanisés.

Les Alsaciens welches francophones ont continué à utiliser le français entre 1870 & 1918. Ils portaient des prénoms français et les registres d’état-civil étaient bilingues. Sous des prétextes culturels, le but de ce comité est d’assimiler les Alsaciens-Lorrains et d’éradiquer les mouvements autonomistes.

« A l’heure présente huit ans passés après l’armistice l’usage du français est fort peu répandu. Dans les familles, les enfants continuent d’entendre parler le dialecte local. La diffusion de la presse de langue allemande est considérable. Le tirage des journaux qui la composent dépasse de quelques centaines de milliers de numéros celui des journaux de langue française. Cet état de fait, joint aux maladresses administratives maintes fois déjà dénoncées, ne favorise point l’« assimilation» de l’Alsace et de la Lorraine. Il sert, au contraire, la propagande autonomiste, sournoise ou avouée, dont l’agent principal est la Zukunft, de fondation récente et dont le tirage a crû avec une inquiétante rapidité…
Le caractère pernicieux de la propagande autonomiste, qui lance des appels à la Société des Nations se prévalant, pour étayer sa thèse, du droit des minorités linguistiques. Tous deux aussi soulignèrent l’état de malaise des provinces frontières. Un ordre du jour consacrant la fondation de la Société fut alors adopté. Il ne reste plus qu’à souhaiter à la Langue nationale de nombreux adhérents. Ils ne devraient pas lui manquer, car la nécessité de sa mission ne peut échapper aux patriotes ». (Le Figaro)

 

1920 : Propagande par le cinéma

3 commentaires

  1. Bonjour,
    Mon père est né en 1914 à Metz (Moselle). Il a toujours parlé l’allemand, mais aussi le français. jusqu’à sa mort en 1989. Il a fait son service militaire (2 ans) à Mourmelon (Champagne) en 1934 au 8ième Régiment de Zouaves. Il racontait qu’on interdisait aux Alsaciens-Mosellans de parler l’allemand entre eux sous peine de sanctions, alors que les marocains, algériens et tunisiens du même régiment pouvaient parler l’arabe entre eux.

    1. Merci pour votre témoignage très intéressant. Après la guerre de 1914/18, les prénoms de nos anciens ont été automatiquement francisés, tout comme ceux des Allemands et de leurs alliés naturalisés français. Par contre les prénoms des ressortissants des pays alliés de la France n’ont pas été francisés. Les prénoms originaux des africains ont été conservés

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