1920 : Comment l’Alsace-Lorraine a perdu son indépendance

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1/10/1917 : ORGANISATION DE LA PROPAGANDE EN FAVEUR DU « PLÉBISCITE »
La Conférence d’Alsace-Lorraine décide de demander à une sous-commission composée de MM. Albert Thomas, Wetterlé et Helmer de lui soumettre un projet de tract sur la question du plébiscite.

9/11/1918 : PROCLAMATION DE LA RÉPUBLIQUE ALLEMANDE.
La République est proclamée à Berlin par le socialiste Philipp Scheidemann, Le chancelier démissionnaire Max von Baden annonce l’abdication du Kaiser.

9/11/1918 : CRÉATION D’UN CONSEIL D’OUVRIERS & DE SOLDATS À STRASSBURG

10/11/1918 : ELSÄSISCHE RÄTEREPUBLIK – RÉPUBLIQUE ALSACIENNE
Proclamation de la République d’Alsace à Straßburg (Elsäsische Räterepublik) par les Révolutionnaires. Sa devise : « Ni Allemands, ni Français, ni neutres »

11/11/1918: LE GOUVERNEMENT D’ALSACE-LORRAINE TÉLÉGRAPHIE À BERLIN SA PRISE DE POUVOIR

11/11/1918 : ARMISTICE ENTRE LES BELLIGÉRANTS
Article 5 : Évacuation des pays de la rive gauche du Rhin par les armées allemandes. Les pays de la rive gauche du Rhin seront administrés par les AUTORITÉS LOCALES, sous le contrôle des troupes d’occupation des Alliés et des États-Unis

11/11/1918 : LES DÉPUTÉS DU LANDTAG WETTERLÉ & WEILL SIÈGENT AU PARLEMENT FRANÇAIS.
L’abbé Wetterlé et Georges Weill en uniforme d’officier français sont au premier rang de la tribune écouter le discours de Clemenceau : «Au nom du peuple français, au nom du gouvernement de la République française, le salut de la France une et indivisible à l’Alsace et à la Lorraine retrouvées. Et puis, honneur à nos grands morts qui nous ont fait la victoire ! »

14/11/1918 : FIXATION DU RÉGIME ADMINISTRATIF DE L’ALSACE-LORRAINE
Le Conseil des ministres, sous la présidence de Poincaré a décidé d’envoyer dans chacune des divisions administratives (Bas-Rhin, Haut-Rhin & Moselle) un « Commissaire de la République » qui exerce la fonction de préfet.

22/11/1918 : OCCUPATION DE STRASSBURG PAR LES TROUPES FRANÇAISES
Le Gouvernement d’Alsace-Lorraine est mis hors la loi, en dépit de l’article 5 du traité d’Armistice. Les bâtiments gouvernementaux sont confisqués : Le Kaiserpalast, le Landtag, le Ministerium. Un gouverneur militaire français s’installe dans le palais du Statthalter.

27/11/1918 : : ARRÊTÉ DU HAUT-COMMISSAIRE DE LA RÉPUBLIQUE
L’affichage exclusivement en langue allemande est interdit.

LA FRANCE VIOLE L’ARTICLE 5 DU TRAITÉ D’ARMISTICE
Elle n’est pas habilitée à gouverner la République d’Alsace-Lorraine
Les pays de la rive gauche du Rhin seront administrés par les autorités locales, sous le contrôle des troupes d’occupation des Alliés et des États-Unis.

9/12/1918 : VISITE À STRASSBURG DU PRÉSIDENT RAYMOND POINCARÉ.
Dans son discours, Poincaré rabâche : Le plébiscite est fait. L’Alsace s’est jetée en pleurant de joie au cou de sa mère retrouvée.
Il n’y a jamais eu de plébiscite qui est une invention du service de propagande.

28/06/1919 : SIGNATURE DU TRAITÉ DE VERSAILLES
Le traité de paix n’ayant pas encore ratifié, l’Alsace-Lorraine est officiellement pays ennemi, occupé par l’armée française.

10/01/1920 : RATIFICATION DU TRAITÉ DE PAIX.
Le Traité de Paix entre les belligérants a été ratifié au salon de l’Horloge du Ministère des Affaires étrangères, sous la présidence de Georges Clemenceau.

10/01/1920 : DISPARITION DU LAND ELSASS-LOTHRINGEN
L’Alsace-Lorraine est officiellement rayée des cartes. Le gouvernement français a réussi à annexer l’Alsace-Lorraine sans le référendum préconisé par la Conférence de Paix.

30 commentaires

  1. QU’EST-CE QU’UNE NATION ? (Louis MELENNEC).

    Le concept, défini par Ernest RENAN, est dépassé. Une autre définition, celle de Louis MELENNEC – un autre Breton – le remplace peu à peu, et a gagné plusieurs pays.

    Tout être humain ale droit sacré à sonidentité nationale.
    Publié le 2 juin 2015 par Louis Mélennec.

    « Tout être humain a le droit sacré à son identité. Il a
    le droit d’être lui même, de penser ce qu’il veut,
    d’adhérer – à condition qu’elles respectent les droits
    d’autrui et qu’elles ne lui nuisent pas -, aux valeurs
    qui sont les siennes. Il a le droit d’avoir une
    identité familiale … Par dessus tout, il a le droit à
    son identité nationale.
    Les malades mentaux qui, à Paris, au cours de ce
    qu’on appelle encore – par dérision -, la « révolution
    française », ont prétendu anéantir les droits et
    l’identité nationaux des Bretons, des Corses, des
    Basques, des Alsaciens, ont violé et violenté d’une
    manière éhontée les consciences, torturé
    des centaines de milliers de personnes humaines au
    nom de leurs principes stupides, essentiellement
    violents, et violateurs du droit des gens … Ces
    malades mentaux ont d’ailleurs, pour le grand nombre, eu
    la tête tranchée par la guillotine …

    QU’EST-CE QU’UNE NATION ?

    Voici qui va vous permettre de comprendre ce dont il
    s’agit : lorsque vous jetez de l’eau dans une casserole, puis
    des poireaux, puis des pommes de terre ou d’autres
    légumes, et que vous mettez le tout sur le feu, qu’arrive-t-il
    ? Tout simplement, au bout d’un temps, une excellente
    soupe de légumes.
    La nation, c’est cela : un groupe humain vivant ensemble,
    sur le même territoire, partageant les mêmes valeurs , les
    mêmes joies, les mêmes épreuves, parlant ou non la même
    langue, sous un gouvernement commun. Au bout d’un
    temps, ces hommes et ces femmes se lient ensemble par
    ce que nous appelons un sentiment d’identité
    commune,distinct de celui des peuples voisins, qui ont subi
    la même évolution, et qui sont vécus comme des
    étrangers.
    C’est une absurdité de dire qu’il n’y a dans l’espace
    hexagonal dénommé « La France » qu’une seule nation. La
    négation des nations périphériques dans l’espace
    hexagonal est l’effet d’une imposture, d’une manipulation
    mentale nées de l’accaparement par le pouvoir de Paris
    d’enseigner une religion fausse, faite d’inexactitudes et
    d’approximations …
    Une loi, un décret, une « constitution » ne créent
    jamais une Nation ex nihilo, si elle n’existe pas au
    moment où ces textes sont publiés.
    Ce ne sont pas les mots ni les affirmation
    claironnantes qui font les nations. Ce n’est pas parce
    que des dérangés mentaux ont bramé, beuglé, mugi sur
    tous les modes, en 1789 que tous les peuples du royaume
    de France font une seule et même nation, que cela est vrai.
    Le peuple breton est une Nation, au sens le plus fort
    du terme, depuis l’antiquité. Ce terme le désigne en
    tant que tel, depuis Jules César (La guerre des Gaules),
    jusqu’à 1789. Cette année-là, dénommée année la Shoah
    bretonne, par le fer et par le feu, les Bretons ont été
    dépouillés par l’occupant français de leur identité, et de
    tous leurs droits nationaux.
    La France déliquescente se désagrège et se suicide, par
    la faute des débiles que des élections non
    démocratiques ont porté au pouvoir, pour le malheur
    des Français.
    Pour autant, les Français ont droit, comme les
    autres, à leur identité. Cette identité sacrée, distincte de
    celle des nations périphériques incluses dans
    « l’hexagone », est actuellement bafouée par ceux qui les
    dirigent, malgré eux, et contre leur volonté, exprimée
    avec force dans les sondages, même si le droit à la
    parole est bafoué par les merdias « subventionnés » et
    unanimement méprisés : on voudrait la noyer dans une
    entité cosmopolite, qu’ils rejettent avec horreur, même s’ils
    sont plus que largement ouverts aux autres Nations.
    Les »identitaires » d’un type spécial, les
    nationalistes furibonds, ne sont ni les Bretons, ni les
    Alsaciens, ni les Basques : ce sont les idéologues qui
    veulent à tout prix détruire l’identité des autres, et
    lui substituer leur propre délire, à commencer par
    l’identité française, aussi noble que les autres …
    Le droit international consacre ces principes
    sacrés. » .

    LOUIS MELENNEC, docteur en droit et en médecine,
    historien, ex-consultant près le Médiateur de la
    république auto-proclamée des droits de l’homme.
    Prochaine chronique : NANTES, trente ans de boxon
    socialiste. L’heure de la prison a-t-elle sonné ?
    Préparez le pain sec et l’eau !

  2. 2000. La genèse du Livre Bleu. 1999 – 2009.

    PIERRE LEMOINE NOUS A QUITTE, en ce sombre jour d’octobre 2023.

    La folie et les insultes des Bretons m’avaient fait abandonner le combat, en 1999. A cette époque, avec peu de moyens, j’avais déjà eu l’occasion de parler de l’annexion scandaleuse de la Bretagne par la France, en 1532, notamment au cours de plusieurs émissions à radio – courtoisie, seule radio qui acceptait que l’on traite publiquement de ce sujet.
    En 1997, candidat à la succession du Médiateur de la république Jacques Pelletier, j’ai présidé un colloque au Sénat de la république française sur Anne de Bretagne, et sa lutte féroce en faveur de son pays. 300 personnes présentes, pas un sénateu, pas un députeu, tous invités pourtant.
    J’ai conçu, en 1992, un projet mirobolant : faire composer par un musicien connu, un opéra sur la vie et le combat d’Anne de Bretagne.
    En 1999, j’ai eu la faiblesse d’aller présenter mon projet d’opéra sur Anne de Bretagne à Yvonig Gicquel, alors président de la chambre de commerce, à Lorient. Il s’en est emparé, avec des gens que je considère comme très peu recommandables. Une semaine après lui en avoir parlé, mon projet était repris par d’autres, et publié dans la presse aux ordres, vendue au pouvoir.
    Nous avons eu deux séances de travail à Rennes, à l’Institut culturel, avec Marcel TEXIER, et l’ambassadeur Mainguy. NOUS AVONS ETE INSULTES !!!!!! Parmi les invités spécialiste en grossièreté : l’homme de CRO-MAGNON, survivant de sa grotte.
    J’ai été tellement indigné du procédé, ceci faisant suite à des injures innombrables depuis des années, que j’ai décidé de tourner le dos DEFINITIVEMENT à ces cinglés …… et à DEVENIR FRANCAIS ! Le Nail, qui s’était abstenu de comparaître, l’a su, et en a parlé autour de lui.

    UNE PERSONNE a fait le voyage à Paris, pour me décider à changer d’avis. Pierre LEMOINE m’a dit : « Votre savoir NE VOUS APPARTIENT PAS. Vous êtes un universitaire, et vous êtes LE SEUL capable d’exposer aux Bretons ce qu’à été leur véritable histoire, et les CRIMES CONTRE L’HUMANITE dont nous avons été victimes. VOTRE SAVOIR APPARTIENT A VOTRE PAYS. VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT D’ABANDONNER ». 

    J’ai un sens du devoir très puissant : l’héritage de mes parents Bigoudens ; des Saints. Ce sont ces simples mots qui seuls pouvaient me motiver. Aucun autre raisonnement ne pouvait me décider à reprendre mon action.
    Puis il y a eu les refus, les rebuffades, les insultes, pendant des années, les trafics opérés sur ma biographie dans Wikipédia … Et cette abomination, maladie éminemment bretonne : LA JALOUSIE. Féroce, toujours présente. C’est INIMAGINABLE. Elle mobilise tous les imbéciles.

    J’ai rompu tout contact, très vite, avec ces malades psychiatriques, et méprisé ces gens.
    Ce peuple est MALADE, d’une maladie psychiatrique collective, et incurable.
    Je me suis réfugié dans ma tour, ces milieux étaient infréquentables, pire : incapables de concevoir la moindre stratégie. Je ne suis plus retourné en Bretagne, sauf pour me rendre chez des amis.
    J’ai donc agi seul, avec mon ordinateur ….. Et le soutien constant d’un seul homme : PIERRE LEMOINE. Il m’a réconforté, toujours soutenu, relancé d’année en année, avec un acharnement jamais lassé. Sans lui, la folie et les insultes de ces Bretons m’avaient fait abandonner le combat.

    Il fallait rédiger une synthèse englobant deux mille ans d’histoire, qui soit aussi un texte mobilisant et motivant les lecteurs, avec un programme national pour l’avenir, était une tâche impossible. Je l’ai pourtant réalisé ; il a fallu dix années de travail pleines.
    Enfin, en 2009, le travail a été rédigé d’un seul trait, en un mois. Je suis allé le présenter à Bruxelles. Mon intervention a été filmée ; on peut l’entendre sur la toile (mélennec à Bruxelles).
    Le LIVRE BLEU, imprimé en 2009, a été très vite épuisé.
    En 2014, Pierre Lemoine a insisté pour faire une deuxième édition. La première, quoiqu’assez peu diffusée, a été largement connue, pour avoir été reprise sur le site de Yann Fouéré. Je ne voulais plus aller plus loin. Ma tâche était terminée.
    Et puis, le petit tirage de 2009 étant épuisé, j’ai décidé de faire une version PDF, téléchargeable. Gratuite donc. Là, cela a éclaté. Plusieurs sites s’y sont mis. Puis dix, puis quinze, puis vingt, puis trente. Vous savez que les Bretons sont pires que les Ecossais en avarice. Six euros, le prix d’une bière dans un café, était trop cher pour ces radins. Et, de plus, parmi ces militants frénétiques, tous se croyant importants et sortis de la cuisse de Jupiter, AUCUN n’a passé commande d’un seul exemplaire, à ce que m’a dit Pierre Lemoine !!!!!
    En 2014, quatre d’entre eux ont vendu Nantes et son département à l’ennemi d’en face : 33 pour cent de notre PIB ! Ils sont devenus « ministres », c’est à dire esclaves. On attend qu’ils soient jugés, s’ils survivent.
    Par jalousie, bêtise, étroitesse d’esprit encore. Ils ont encore attendu des mois et des mois avant de lire l’ouvrage, car tous en parlaient.
    Pierre Lemoine, ce vieux militant, ce héros breton, n’a reçu aucun encouragement de ceux qu’il avait fréquentés toute sa vie.
    C’est la population, qui attendait depuis longtemps quelque chose, se doutant quelque part que notre histoire cachait un drame affreux, qui s’est précipitée assez rapidement sur l’ouvrage, qui a fait cette fois sensation. Des gens simples, écrivant sur du papier d’écolier, ou détaché d’un bloc à écrire, avec des fautes d’orthographe … Un médecin de Brest est venu à Paris me présenter sa femme, ses enfants, ses petits enfants. Il m’a écrit : « Nous nous doutions de quelque chose; nous savions par intuition qu’il s’était passé des choses affreuses, mais nous n’avions aucune preuve de rien. Vos publications dans internet ont fait la lumière : maintenant, nous savons que ce que nous avions deviné était vrai, cela nous réconforte, mais c’est désastreux ». Il a ajouté : « Nos vous soutiendrons, mais dans l’obscurité; nous savons que nous nuirions à notre action si nous agissions au grand jour : l’Etat français nous tomberait dessus à bras raccourcis ». Mieux : « Vos écrits vont profondément changer les rapports de la Bretagne avec la France ».
    Je n’ai plus entendu parler de lui ! Ah qu’elle est belle, la Bretagne !
    Des lettres simples, mais combien émouvantes, enfin, nous sont enfin parvenues ! Un émigré Breton en Amérique, nous écrit :
    « Notre vieille maman, qui parle si mal le français, et qui est restée au pays, se fait lire chaque jour le Livre bleu; à chaque fois, elle n’arrête pas de pleurer ».
    Ce sont ces témoignages humains de cette qualité, qui ont été notre récompense. Vous imaginez avec quelle émotion nous les avons reçues : nous découvrions cachés derrière les carcasses des prétentieux prétendus « patriotes », arrogants, ceux qui ont manipulé les épurations en Bretagne en 1945, une vraie population bretonne dans l’âme.
    Rapidement cette fois, des jeunes se sont réveillés ..

    Les éditeurs bretons ont été lamentables. Les méprisant de longue date, je n’en ai contacté aucun. Sauf Coop Breizh. Pas pour publier dans cette officine, mais pour tester son directeur, militant breton, ou se disant tel. Pierre Lemoine, lui, les connaissant personnellement depuis des dizaines d’années, et ayant même fait partie de plusieurs comités d’administration, les a tous contacté, se croyant en terrain d’amitié. Il se trompait, lourdement.
    Mais le personnel de la maison a été renouvelé !
    Nous avons bénéficié de larges soutiens à l’étranger. La Voix de la Russie – diffusée alors dans cent pays, en quarante langues – nous a beaucoup aidés.
    Aujourdhui, TOUS LES SCAVANTS BRETONS COPIENT. Jusqu’à en perdre haleine. Sans citer jamais leurs sources.
    Bis répétita : AH QU’ELLE EST BELLE LA BRETAGNE !
    Diffusez partout ce texte : les droits de l’homme de la France : ASSEZ, ASSEZ, ASSEZ, on n’en peut plus !

    LE BON DOCTEUR MELENNEC

    LIRE : LOUIS MELENNEC OPERA ANNE DE BRETAGNE

  3. 1789 : LA SHOAH BRETONNE : UN NOUVEAU CONCEPT VIENT DE NAITRE …. LE DRAME BRETON S’EXPRIME ENFIN PAR DES MOTS APPROPRIES .

    LIRE ABSOLUMENT L’ARTICLE DANS SON ENTIER. Vous serez stupéfaits : http://louis-melennec.fr/2014/12/23/la-shoah-bretonne-un-nouveau-concept-vient-de-naitre-le-drame-breton-sexprime-enfin-par-des-mots-appropries/

    HERBERT PAGANI : Juif et fier de l’être : « Les Bretons sont les juifs de la France ».

    HAZO NETANEL, Président de l’Association Bretagne-Israël, 2010 : « Je suis toujours avide des leçons d’histoire du docteur Mélennec ….. Que de régressions, de persécutions, de tueries à l’encontre de ce peuple, qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays ! C’est un miracle qu’il soit toujours debout ! .. Les Juifs ont les mêmes qualités que les Bretons … Vos recherches, qui étaient mises au ban, sont maintenant publiées … »

    Gilles-William GOLDNADEL, Président d’avocats sans frontières : « Je suis Juif, et le revendique sans honte et sans vanité. C’ est bien un génocide, le génocide de la Révolution française … L’incroyable, l’impensable, l’inimaginable est que ce génocide est le fruit de ceux qui prétendaient agir au nom de principes nouveaux, de droits universels : les droits de l’homme. Ce génocide est bien un crime légal … Pourquoi une telle inversion ? Là est le scandale; les bourreaux deviennent des victimes, et les victimes des bourreaux . N’est-ce pas cela que l’on appelle le négationnisme ? L’imprescriptibilité, ce qui est vrai pour l’un, comme pour le génocide des Arméniens, doit être vrai pour les autres … »

    MARCEL TEXIER, ex-président de Bretons du Monde (OBE), agrégé de l’université : « Vos publications établissent d’une manière aveuglante la légitimité des revendications des Bretons, occultées jusqu’à ce jour par un discours officiel inique. Elles nous confèrent une force morale considérable. Vos travaux ont été insultés ? Laissez glisser les insultes avec mépris. Ils sont maintenant publiés et reconnus. Pensez à Théodore Herzl, le père de l’Etat juif, à qui on jetait des pierres ».

    LES ARMEES DE LA LIBERTE EN BRETAGNE : LES NAZIS AVANT LES NAZIS, DAECH AVANT DAECH. LE GENOCIDE BRETON ET VENDEEN : 1793-1794 : UN MONUMENT HONTEUX DISSIMULE PAR LA FRANCE, LE PAYS AUTOPROCLAME « INVENTEUR DES DROITS DE L’HOMME », LE PAYS QUI A GLORIEUSEMENT « APPORTE AU MONDE LA LIBERTE » (sic!), détruit les langues nationales des peuples brutalement annexés sans leur accord, assassiné des centaines de milliers d’innocents dans des conditions atroces.

    TOUS CES CRIMES ERIGES en une RELIGION NATIONALE par la France, enseignée aux enfants d’une manière obligatoire dans les écoles, véritable lavage des cerveaux, qui a lessivé l’identité bretonne, mais qui renaît grâce à une jeunesse fougueuse et volontaire, qui n’admet ni les crimes, encore moins l’hypocrisie et le mensonge.

    L’identité des auteurs que nous citons ci-dessus ne permet pas de douter de ce que furent les crimes perpétrés par la « mère patrie des droits de l’homme » – ainsi se nomme ce pays, non ses habitants, qui ont subi les mêmes horreurs que nous -, de la part des dérangés mentaux qui s’emparèrent du pouvoir en 1789, année ensanglantée par des crimes sans nombre, que la France a réussi à faire passer pour des actes héroïques, dont les tristes héros ornent les façades des monuments publics. Elle a proclamé à la face du monde une « Déclaration universelle des droits de l’homme et des citoyens », qu’elle n’a jamais appliquée ; elle en a fait, avec un machiavélisme diabolique, un fonds de commerce malséant. Oeuvre de philosophes, les hommes honnêtes de tous les pays peuvent s’y reconnaître, en aucun cas les régimes politiques qui se sont succédés depuis cette époque en France.

    LES BRETONS EN APPELLENT A L’HUMANITE ENTIERE, POUR FAIRE CONNAÎTRE LES CRIMES, PIRE QUE CEUX DE DAESH, DONT ILS ONT ETE VICTIMES. Il est dans l’intérêt du monde entier – pas seulement des Bretons et des Français – de faire connaître partout, dans tous les pays de la terre, que la France, qui s’arroge la ridicule prétention d’avoir « inventé les droits de l’homme », pire : d’avoir « apporté la Liberté au monde », a perpétré en Bretagne et en Vendée des crimes contre l’humanité, qui comptent parmi les plus cruels de l’histoire des êtres humains. Ces crimes ne sont pas prescrits, ils doivent être jugés. Ils sont de la même atrocité que ceux des Turcs lors du génocide arménien, des nazis à l’égard des Juifs, des Arabes lors de la conquête sanglante des pays du pourtour méditerranéen, et de l’esclavagisme des pays musulmans en Afrique noire, et des pays du continent noir à l’égard de leurs frères de race et de culture. Les médias français sont complices, par leur silence criminel. Tout citoyen du monde qui se réclame de la démocratie et du respect des être humains, doit lire l’article qui suit, et le faire connaître, par le lien ci-après à tous ses amis, relations, élus, médias :

    Je demande aux jeunes Bretons qui accèdent peu à peu à l’horreur de la vérité, et parce que ceux-ci en ont été incapables, de prendre en charge l’éducation de leurs maires, de leurs conseillers municipaux, de leurs professeurs (qui ne leur ont rien appris sur ces faits horribles, je parle d’expérience), de tous leurs parents, voisins et amis, de tous les journaleux dont l’orifice buccal s’est transformé en museau de carpe. La démarche de vérité est aujourd’hui très avancée. Nos jeunes Bretons ont maintenant en mains tous les instruments pour parfaire une information encore largement défaillante. N’oubliez pas de leur adresser la version PDF du LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE, qui caracole sur internet, depuis plus de deux ans, et du présent article, concernant l’un des drames des plus horribles concernant notre triste histoire, qui a été téléchargé par plus de 300 000 personnes, et est maintenant très largement connu à l’étranger.

    Je fais partie des victimes de l’enseignement pervers dispensé par les écoles françaises, qui ne fut rien d’autre qu’un immense lavage de cerveaux, aujourd’hui dénoncé comme tel. J’ai moi-même tout ignoré de l’histoire de mon pays jusqu’à l’âge de trente ans, parce que ces exploits de la France menteuse et manipulatrice étaient dissimulés avec le plus grand soin. La recherche historique m’a permis de renouer avec mes racines. La France d’après 1789 a été un vaste camp de concentration, dans lequel l’école inculquait à coups de marteaux une histoire entièrement remodelée, toute entière à la gloire du colonisateur.

    La publication des atrocités qui suivent, et leur large diffusion, rendent impossible le maintien de la Bretagne dans les limites territoriales de son tortionnaire : elles vont être diffusées, par internet, à des centaines de milliers d’exemplaires. Les Français qui ont lu ce texte, quelque sympathie que l’ont ait pour ce peuple en voie de destruction par ceux qui les gouvernent, ne peuvent même pas supposer que leur pays, la France possède le moindre droit en Bretagne; elle n’en a jamais eu, elle doit partir de ce magnifique pays.

    IL Y A EU, EN ALSACE COMME EN BRETAGNE, PLUSIEURS SHOAHS. Je suis de ceux qui pensent que les Alsaciens ont souffert plus que les Bretons.

    DOCTEUR LOUIS MELENNEC, militant des Droits de l’Homme, et des droits des peuples, Breton et citoyen du monde.

  4. LA SHOAH BRETONNE DE 1793 – 1794. COMMENT LES BRETONNES DE NANTES et de la VENDEE MILITAIRE SONT DEVENUES FRANCAISES.

    Article dédié à M.M. PLENEL ET MELENCHON.

    On parle de quelques viols et quelques coups de couteaux à Nantes, à Rennes, à Marseille …
    BAGATELLES !
    LA FRANCE DES LIBERTES AVAIT INVENTE DES METHODES BIEN PLUS EFFICACES que celles d’aujourd’hui, A NANTES, EN LOIRE DITE « INFERIEURE », et EN VENDEE.

    Vous qui êtes Nantais et Breton, M. PLENEL, vous voila diffuseur patenté des oeuvres de M. SECHER, persécuté aujourd’hui encore pour avoir révélé ces horreurs en pleine Sorbonne, en 1985, devant un jury prestigieux. Tout cela est maintenant connu dans le monde entier. Ne vous fatiguez donc pas trop !

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    Paris, 2015, mairie du 7ème arrondissement. LOUIS MELENNEC, docteur en droit et en médecine, historien de la Bretagne, ex-consultant près le Médiateur de la République française. Extraits des travaux de Louis Mélennec. (Photographie publiée sur la toile).

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    Noyades de Nantes (IDEM).

    LES VIOLS, LES VIOLENCES, LES MEURTRES PERPETRES PAR LES SOLDATS DES ARMEES FRANCAISES, sur les femmes, les enfants, les jeunes filles, les religieuses ….

    Les viols se font sur une grande échelle. Ils touchent un très grand nombre de femmes : les mères, les filles, les femmes âgées, les enfants, les religieuses.
    Les conditions en sont ignobles : le viol se fait en public, chaque fois que cela est possible : les femmes sont souillées devant leurs maris et leurs enfants; les jeunes filles sont violées devant leurs parents, leurs frères, leurs soeurs. Certaines femmes ou jeunes filles s’offrent à leurs bourreaux, pour tenter d’échapper à la mort : elles sont violées, puis tuées, parfois pendant l’exécution même de l’acte.
    Pire : certaines femmes « patriotes », acquises à la France, sont violées également, pour le plaisir, ou parce qu’il n’y en a pas d’autres à proximité, ou parce que le « contingent » disponible de femmes à violer est épuisé. On a signalé des cas de viols sur des cadavres encore chauds, ou sur des femmes en train d’expirer.

    « Si toutes les femmes prises ne sont pas brûlées, elles trouvent, en tous cas, un emploi : les plus vulgaires appartiennent aux soldats, les plus belles aux officiers; moins raffiné, le général
    Commaire marque une préférence pour les vivandières … Dans les métairies, les femmes sont prises devant leurs maris expirants … Une citoyenne est la conquête commune de l’état-major de
    l’armée; une autre appartient à trente soldats ….. Des malheureuses, qui espèrent par le déshonneur subi avoir évité la mort, sont fusillées nues … Des femmes sont souillées dans leurs cadavres… Le viol est la récompense du soldat » (Gabory, pages 350 et 351).

    « Le général Huché, monomane du crime, toujours à demi ivre, se repaît des spasmes d’agonie …
    Il se donne le passe temps » de voir rouler jusqu’au bas d’une côte escarpée des femmes fusillées sur la pente, pour rire des accidents de leur chute « . Ses soldats portent des enfants embrochés sur leurs baïonnettes; ils en brûlent d’autres dans leurs berceaux « (Gabory, pages 350 et 351).

    LE VIOL DES FEMMES, LE MASSACRE DES ENFANTS.

    » Un délire de et de sadisme s’empare des soldats : ils se réservent comme butin de guerre les femmes les plus distinguées et les religieuses. Ils dépouillent les cadavres de leurs vêtements, et les alignent sur le dos …. Ils appellent cette opération : » mettre en batterie … »
    » Ils vont, raconte Béjary, jusqu’à introduire dans le corps des victimes des cartouches auxquelles ils mettent le feu « .
    (Gabory, page …)

    » Le soussigné déclare qu’en suivant l’armée dont je fais partie, j’ai vu entre Venansault et Ayzenay, au moins cent personnes, toutes femmes et enfants, massacrés et coupés en morceaux ;
    dans le nombre était un enfant, qui palpitait encore auprès de sa mère … » (Témoignage du gendarme Charrier, de la brigade de Palluau; contresigné par le juge Rouvière, du tribunal de
    Challans; cité in Les colonnes infernales, page 202).

    » Le jour qu’on mit le feu à Venansault, il vit tuer sept femmes, seules trouvées dans la commune, que l’une d’elle tenait son nourrisson dans les bras, et qu’on eut le raffinement et la barbarie de percer du même coup de sabre la mère et l’enfant … cette infâme action reçut les applaudissements du commandant » (Témoignage du 14 février, 26 pluviôse, cité dans Les colonnes infernales, page 202).

    » Cinq cents brigands ont été taillés en pièces, parmi lesquels un grand nombre de femmes, car les femmes s’en mêlent plus que jamais … » (lettre du général Huché, A.G., liasse B5 8 des Archives de guerre, in les colonnes infernales, page 205).

    » Le viol et la barbarie la plus outrée sont représentés dans tous les coins. On a vu des militaires républicains violer des femmes rebelles sur les pierres amoncelées le long des grandes routes, ET LES FUSILLER OU LES POIGNARDER EN SORTANT DE LEURS BRAS » (Témoignage du commissaire LEQUINIO, in Graccchus BABEUF, page 61).

    » J’ai vu brûler vifs des femmes et des hommes …. J’ai vu cent cinquante soldats maltraiter et violer des femmes, des filles de quatorze et quinze ans, les massacrer ensuite et jeter de baïonette en baïonnette de tendres enfants restés à côté de leurs mères étendues sur le carreau …. » (Témoignage du chirurgien Thomas, in la Vendée-Vengé, page 164).

    » On n’a conservé dans la Vendée que les généraux qui ont commis le plus de scélératesses, ceux QUI ABUSAIENT DES FEMMES APRES QU’ELLES ETAIENT MORTES, ceux QUI LES ENVOYAIENT A LA MORT APRES EN AVOIR JOUI, ceux qui faisaient fusiller les citoyens qui venaient demander justice « … (Le Moniteur, 11 vendémiaire 1794, in Gracchus BABEUF, page 69).

    » Il n’ y a plus de Vendée. Elle est morte avec ses femmes et ses enfants dans les marais et dans les bois de Savenay. J’AI ECRASE LES LES ENFANTS SOUS LES SABOTS DES CHEVAUX, massacré les femmes qui, au moins, pour celles-là, N’ENFANTERONT PLUS DE BRIGANDS ». (Général Westermann, lettre au Comité de salut public, après la boucherie de Savenay).

    Ces témoignages seront complétés ultérieurement. Il en existe des dizaines d’autres.

    LE MEURTRE DES FEMMES ENCEINTES.

    Les femmes enceintes, épargnées pendant un temps, sont mises à mort. On tue d’un seul coup deux êtres vivants : la » République » est doublement gagnante. Certaines sont violées avant d’être exécutées, d’autres éventrées, d’autres transpercées par les armes. Par un raffinement de cruauté, les armes sont enfoncées dans le ventre même de la mère.

    » Ayant reçu l’ordre de la Commission militaire d’aller constater la grossesse d’un grand nombre de femmes détenues à l’Entrepôt, je trouvais une grande quantité de cadavres épars ça et là; je vis
    des enfants palpitants noyés dans des baquets pleins d’excréments humains …. Je constate la grossesse de trente d’entre ces femmes; plusieurs étaient grosses de sept à huit mois. Quelques jours après, je reviens voir ces femmes, que leur état devait sauver; ces malheureuses avaient été noyées « . (Témoignage de Chaux, in La guerre de la Vendée, page 71).

    » J’ai vu massacrer des vieillards dans leur lit, égorger des enfants sur le sein de leur mère, guillotiner des femmes enceintes, MÊME LE LENDEMAIN DE LEURS COUCHES …. Les atrocités qui se sont commises sous mes yeux ont tellement affecté mon coeur, que je ne regretterai jamais la vie … » (Témoignage du général de brigade Danican, Archives historiques de l’armée déposées au fort de Vincennes, lettre du 20 octobre 1793 adressée de Saint-Brieux à Bernier).

    » Des femmes enceintes étaient étendues, et écrasées sous des pressoirs. Une pauvre femme, qui se trouvait dans ce cas, fut ouverte vivante au Bois-Chapelet, près de Maillon » (Peigné, Histoire du Loroux-Bottereau, Archives paroissiales du Loroux-Bottereaux; Secher, in Le livre noir de la Révolution, page 239).

    « Des femmes enceintes, ouvertes avec des couteaux, et vidées de leur enfant, on met de l’avoine dans leur ventre, , et y fait manger les chevaux » (Revue de la Révolution, 1887, Journal de l’abbé Pierre Cormier. In Gabory, pages 351 et 352).

    » Une jeune fille de la Chapelle fut prise par des bourreaux qui, après l’avoir violée, la suspendirent à un chêne. Chaque jambe était attachée séparément à une branche de l’arbre, et
    écartée le plus loin possible l’une de l’autre. C’est dans cette position QU’ILS LA FENDIRENT AVEC LEUR SABRE JUSQU’A LA TÊTE, ET LA FENDIRENT EN DEUX » (Le livre noir, cité
    par SECHER, page 239).

    LIRE L’ARTICLE DANS SON ENTIER. LA SHOAH BRETONNE.

    Ces extraits proviennent des archives de Louis MELENNEC et de Reynald SECHER, breton et vendéen. Ces hommes, comme tant autres, avaient appris à l’école que la Bretagne et la France avaient été unies par un mariage d’amour.

    1967 : serment Nantes . Voir la photographie de soutenance de thèse sur la toile.
    En cas de doutes, interrogez M.M. LE DRIAN ET BERNARD POIGNANT : ils sont « agrégés » en HYSTOYRE BRETONNE.

  5. LA FALSIFICATION DE L’HISTOIRE PAR LE PAYS DES DOIGTS DE L’HOMME (article a en 2013).

    LE DUCHE SOUVERAIN DE BRETAGNE AU XV EME siècle.

    Comment l’Alsace est devenue esclave de la France.

    On fut surpris, en pleine Sorbonne, en 2001, lors de la soutenance de mon mémoire de Diplôme d’études approfondies d’histoire moderne (DEA, publié in extenso sur la toile), de m’entendre dire que la nation bretonne est infiniment plus ancienne que la nation française, que notre langue était déjà parlée dans l’antiquité – sous une forme qui a évidemment beaucoup évoluée depuis, au point d’être méconnaissable, que le sentiment d’appartenance breton existe toujours, plus puissant que jamais, et qu’il va se développer, lorsque les Bretons apprendront que la France auto-proclamée « inventrice des Libertés publiques et des doits de l’homme », les a trompés honteusement en introduisant dans leurs têtes un roman national stupide, voire lubrique. Lubrique et lubrifiant, tels sont les mots les plus appropriés pour décrire l’opération de dressage des esprits auquel se sont livrés quelques imbéciles, ceux qui détenaient les commandes, en mesure, dès lors , de frapper les esclaves à coups redoublés.

    Mon discours n’était pas recevable à l’époque, dans cet auguste établissement : on croyait encore que la France – qui n’existait pas encore lorsque les Romains envahirent peu à peu ce vaste espace -, s’appelait LA GAULE. Il fut injurié en Bretagne par les « élèves » des gens du système, dans des termes très gras. Surtout, les professeurs – éminents – qui composent mon jury de Sorbonne, ne sont évidemment pas familiers de l’histoire de la Bretagne. On ne peut leur en vouloir. Eux aussi sont un pur produit du roman national français, qui n’a pas encore été dénoncé – en cette année 2013 -, par les historiens français.

    L’ouvrage de l’alsacienne Suzanne Citron-Grumbach, « Le mythe national », qui marque une étape importante dans la destruction de cette histoire stupide, est publié en 1987 par les Editions Ouvrières : elle révèle au monde les enfumades d’Algérie, les tortures au nom de la France, la prétendue république « Hune et Hindivisible » de 1791, les dizaines de milliers d’exécutions sans jugement dans toute la France, l’annexion par la force et les persécutions des nations périphériques : la Bretagne, l’Alsace, la Vendée …. C’est un renversement absolu de l’histoire officielle. Suzanne Citron appartient à un peuple qui sait ce que parler veut dire, étant Alsacienne et Juive. Si l’on était encore au temps de Jeanne d’Arc, on l’aurait brulée vive. Elle en a réchappé, ses travaux sont devenus célèbres, nous avons à son égard une grande dette de reconnaissance.

    C’est par un authentique lavage des cerveaux que des sottises, par dizaines, par centaines, ont été introduites dans les cervelles friables des jeunes Bretons, à partir de la prétendue « révolution » française, transformée au cours du 19ème siècle en une auto-célébration narcissique ridicule des prétendus exploits de la France criminelle, sous le patronage – notamment – de Jules Michelet et de Ernest Lavisse, falsificateurs en chefs. L’homme qui écrit ces lignes a été victime, comme des millions d’autres, de ces âneries, à Guilvinec et à Pont-l’Abbé. (Pierre Chaunu : « Connaissez vous quelque chose de plus nul que Lavisse ? »)

    La France n’est pas pire que les autres, je tiens à le souligner ; son histoire a été réécrite – comme celle des autres pays -, autour de son nombril, paré de toutes les vertus que n’avaient pas les criminels de 1789. Les Français, je le souligne aussi, sont un peuple brave, accueillant et sympathique : j’en ai fait l’expérience … depuis 1966, puisque je vis dans ce pays depuis cette année -là !

    Je suis très bien informé de cette lamentable affaire de la falsification de l’histoire de la bonne république, et de ses crimes, depuis l’année 1975, par le président du tribunal de Quimper, président des écrivains Bretons : Yann Brékilien. J’ai alors 34 ans. Une moitié de vie sacrifiée, sans connaître ma véritable identité, à cause de la sottise ambiante, et de l’enseignement obligatoire d’une « hystoyre » grossièrement falsifiée dans les écoles de la prétendue république, sous influence gôchiste.

    Le professeur Yves-Marie Bercé, professeur à la Sorbonne, membre de l’Institut, un homme d’une honnêteté rigoureuse, membre de mon jury de DEA en Sorbonne, en 2001, est alors assez sceptique sur le bien fondé de mes propos. Mais ses critiques sont modérées, et même bienveillantes. Douze années plus tard, ayant lu plusieurs de mes articles, il m’écrit, le 14 décembre 2013 :

    « D’après ma médiocre connaissance du sujet, il est peu contestable que le duché de Bretagne était souverain au Moyen Age … Les circonstances historiques et les formes de la procédure témoignaient de la situation de force du roi de France … Le cas de la Bretagne est banal. Toutes les constructions de nations, de frontières, de patriotismes ou d’idéologies qui ont été tenues pour évidentes et restent dans les mémoires et les idées reçues aujourd’hui résultent de conquêtes, de traités inégaux, de rapports de force, et surtout des imageries nationales qui ont été composées au XIXème siècle.

    La fierté bretonne, juste ou fantasmée, a elle aussi eu ses hérauts et ses amateurs de reconstruction d’un passé mythique. On peut avoir une sympathie sentimentale pour ces images et j’y siècle.consens avec le sourire. Votre démonstration souffre toutefois d’un caractère polémique qui l’affaiblit. Vous savez bien , par exemple, qu’ aux universités de Rennes, Brest, Nantes et Lorient, l’expression historique savante est parfaitement libre et que des hypothèses concurrençant ou contredisant la version conventionnelle de la réunion à la France y sont tout à fait possibles. « (Yves-Marie Bercé, Le 14 décembre 2013).

    Je lui ai répondu qu’en Bretagne – même si l’ « Université » produit quelques articles honnêtes – de loin en loin – il n’y a aucune recherche historique digne de ce nom .. Un homme honnête, à plus forte raison s’il est historien, et si toute sa vie il a recherché la vérité, a des yeux et un cerveau intègres. Il projette dans la tête des autres ce qu’il pense lui même. Il n’est même pas effleuré par l’idée que les autres historiens puissent avoir une autre démarche intellectuelle que la sienne.

    Mais voila : Le système, depuis 1945, est tenu entièrement par les communistes ou leurs succédanés, qui

    placent dans tous les postes leurs complices. On songe, avec effroi, à leur attitude après le pacte germano-soviétique, et à leurs victimes de 1945 : mentir, toujours mentir, puis obéir en bons soldats.

    Que font les « hystoryens » actuels en Bretagne ? Beaucoup, par carriérisme, se sont littéralement couchés devant les directives des ministères parisiens, à partir du père Combes, de Ferry et autres, à la fin du 19ème siècle. A la question du professeur Bercé : « Pourquoi ce DEA soutenu en Sorbonne, alors que la Bretagne compte, malgré tout, dissimulés dans la masse, des historiens estimables ? »

    J’ai répondu – très clairement – que la quasi totalité de l’université de Bretagne s’est couchée par carriérisme, devant les ministères français, et que tout chercheur honnête qui aurait tenté de dire la vérité, aurait vu sa carrière immédiatement sacrifiée, et que, devant l’avalanche d’insultes venues de Bretagne, et la vulgarité des commentaires publiés par des « bretons », il n’y avait pas, pour moi, qui suis une incarnation du pacifisme et du respect des êtres humains, de ne me faire entendre que là où on a la capacité de me donner la parole. Voilà pourquoi, à soixante ans, je me suis inscrit en Sorbonne et à l’Ecole des Chartes pour effectuer et exposer mes travaux. Mon DEA y a été couronné d’une belle mention.

    Depuis, mes travaux ont été copiés et surcopiés (sans jamais citer mon nom en Bretagne, bien entendu). Même l’éminent Joel Cornette, spécialiste en la matière, a compris qu’en 1532, il n’y a pas eu de traité de « réunion » de la Bretagne à la France, mais une annexion barbare, par des Barbares. On a cru reconnaître un parfait copié-collé de la conférence que j’ai donnée à Vannes, en 2006, au cours de laquelle j’ai démontré le résultat de plusieurs années de recherches. La Bretagne n’a jamais sollicité sa « réunion » – quel mot affreux – avec son ennemi millénaire. Les Français auraient-ils demandé à Hitler de les annexer au Reich en 1939 ? La Bretagne a été annexée par la peur, l’intimidation, les menaces , et la corruption : les « Bretons » influents du temps, comme ceux d’aujourd’hui, ont été vulgairement – très vulgairement – achetés par le pays d’en face, au prix d’avantages multiples : titres, pensions, terres diverses …

    En conséquence, un prétendu « traité » vendu et acheté par des corrompus, n’étant pas un traité, LA BRETAGNE N’A JAMAIS ETE FRANCAISE, et ne le sera jamais.

    Ce que j’écris ici vaut pour les Alsaciens, les Savoisiens, les Niçois, les Béarnais, les Basques, les Bretons, les Flamands, les Corses.

    LOUIS MELENNEC

    Bibliographie sommaire. Quelques orientations utiles.

    Alsace, Plusieurs articles remarquables sur la falsification de l’histoire par les « hystoryens » français.

    Guy Bourdé, Hervé Martin, Les écoles historiques, Paris, 1982, collection Points.

    Les candidats à la thèse et à l’agrégation doivent montrer que leurs pattes sont blanches. Les « patrons » se réservent les sujets « nobles » ; la volaille n’est autorisée qu’à traiter les sujets ignobles, et à obéir, ou sans intérêt. Exemple : La culture des poireaux à Quimper – Corentin de 1350 à 1352 : un sujet d’importance internationale !

    Mélennec Louis, Le faux traité de 1532, Discours de Vannes, en 2006, dix fois « lessivé » par les héritiers de MAO, dix fois réinjecté sur la toile. Filmé in extenso par l’ABP.

    Mélennec Louis à Bruxelles, en 2009 (Vidéo, cinq minutes).

    Mélennec Louis, Commentaires et articles publiés dans les sites alsaciens (une vingtaine).

    Mélennec Louis : Commentaires et articles publiés des les merdias « bretons » : ZERO. Les merdias « bretons » sont achetés ; le nom de Mélennec y est totalement interdit ! Idem pour les thèses et les mémoires de doctorat : interdiction de citer Mélennec.

    Cornette Joel : très récente interview par Philippe Argouarc’h, président de l’Agence Bretagne Presse : aveu (enfin), que la Bretagne est un pays entièrement souverain jusqu’à son annexion en 1532. Félicitations à M. Cornette ! Le courage et l’audace sont toujours récompensés ! M. Cornette avait jusqu’alors sacrifié aux « us et coutumes », comme d’ailleurs le professeur Didier LE FUR, multi-prix, « agrégé », auteur de plusieurs kilogs de littérature hystoryque, et docteur en Hystoyre, souvent reçu par M. Thierry Delcourt, à Radio Courtoisie, et qui ignore que la Bretagne a été un pays souverain !

    Georges Minois, auteur d’au moins cinquante ouvrages, A retenir surtout Du Guesclin, Fayard, et sa thèse sur l’inexistence de la Bretagne.

    Monnier Jacques, Interview par Erwan D. (2023). Cet éminent historien, plusieurs dizaines d’années plu tard, révèle comment, premier aux épreuves écrites de l’agrégation, la Hune et Hindivisible le fit échouer plusieurs fois aux épreuves orales. Cela arrive trop tard, monsieur Monnier ! Nous avons perdu un temps précieux.

    NOTA BENE. Vous aurez peut être du mal à trouver le nom de Mélennec sur la toile. Des imbéciles sortent du bois lorsqu’il apparaît sur l’cran, et le suppriment. Mais il réapparaît souvent, car les Bretons de plus en plus nombreux, se convertissent à la Vérité.

  6. LA NEVROSE BRETONNE (Article 2).

    NOTE IMPORTANTE. La France des doigts de l’homme surveille toutes les publications qui mettent en cause ses mensonges et ses crimes. Elle supprime celles qui la gênent. Je recommande à nos amis Alsaciens de les copier, et de les sécuriser, afin de les retrouver en cas de besoin. Parmi les complices de l’Etat jacobin, pour notre HONTE, des Bretons. Ce sont ces LARVES qui ont tenté de supprimer ma biographie, et de la falsifier. Des héritiers de Mao et de Staline: 150 millions d’assassinats.

    Mes ennemis les plus impitoyables ont été des Bretons. Aucun députeu, aucun sénateu, aucun maire n’a encore ouvert la bouche sur ce qui nous est arrivé. Mais voila cinquante ans que je sème et que je récolte : le monde entier sait maintenant que la France n’a pas inventé les droits de l’homme, mais que, dernière de la classe, elle les a fait régresser. Ma reconnaissance va surtout aux amis Juifs qui m’ont soutenu. Ils ont subi le même sort que nous. Hélas en beaucoup plus grave. Voici ce qu’ils ont écrit :

    Herbert Pagani : «Les Bretons sont les Juifs de la France ».

    Hazo Nétanel, Président de l’Association Bretagne-Israël, 2010 : « Je suis toujours avide des leçons d’histoire du docteur Mélennec. Que de régressions, de persécutions, de tueries perpétrées à l’encontre de ce peuple qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays ! C’est un miracle qu’il soit toujours debout. La pugnacité, l’opiniâtreté ne sont pas de vains mots pour désigner les Bretons. Les Juifs ont les mêmes qualités. Vos écrits rejoignent mes réflexions sur les peuples Juif et Breton… Le peuple Breton sort de cette léthargie, de ce confort d’esclave ou tout est mis à sa disposition par la déesse raison, pour mieux l’étouffer. Le chemin sera long encore jusqu’à l’indépendance mais c’est inéluctable. La France est en faillite morale, intellectuelle, elle éclatera du fait des différentes communautés qui la phagocytent… C’est une chance pour les peuples premiers de France. Les nouveaux médias changent la donne. Vos recherches qui étaient mises au ban, sont main- tenant publiées. »

    William Goldnadel, président d’avocats sans frontières : « La Vendée est bien un génocide. Le génocide de la Révolution française .. L’incroyable, l’impensable, l’inimaginable est que ce génocide est le fruit de ceux qui disaient agir au nom de principes nouveaux, de droits universels : les droits de l’homme. Ce génocide est bien un crime légal. Ce génocide est absolu et total; il regroupe les trois critères de génocide cernés à ce jour, et reconnus par le droit international …. Pourquoi personne, avant Reynald Sécher, ne s’était posé la question de la véritable nature de ce qui s’est passé en Vendée ?… N’est-ce pas ce qu’on appelle le négationnisme ? Si Hitler a été jugé et condamné, si les lieutenants de Pol Pot sont en cours de jugement …. Robespierre, Lénine, Staline, Mao, … sont vierges de tout jugement . »

    Albert Memmi : « S’accepter comme colonisateur, c’est s’accepter comme un privilégié non légitime …. Il lui reste à s’inscrire dans les lois et dan la morale ». « Le colonisateur, avec son égoïsme, a tout détruit »

    Madame Henriette Walter. Je cite ici cette éminente linguiste, qui fut l’une de mes correspondantes, parce qu’elle répond – même si ce ne fut pas son intention – aux insultes proférées par Jean-Luc Mélenchon et d’autres sur notre magnifique langue bi-millénaire, et autres « penseurs » socialistes qui ont éructé tant de sottises sur les langues : « Pour les linguistes, les patois, les dialectes sont des langues. Le français n’est jamais qu’un patois qui a réussi » « Autrefois (les Bretons) avaient la chance d’avoir deux langues à leur disposition, donc une gymnastique intellectuelle leur permettant de passer d’une langue à l’autre …. Des études montrent que les enfants ayant grandi dans un milieu plurilingue ont acquis une bonne gymnastique pour apprendre d’autres langues, mais ils sont aussi les meilleurs en orthographe, en maths et en histoire …

    L’école de Jules Ferry a fait beaucoup de mal à ce niveau ».
    Ces observations valent aussi pour les Kabyles, persécutés par les colonisateurs arabes, dont la langue est de moindre qualité que la leur.

    Robert Badinter, ex ministre de la Justice : « Dans le ghetto de Varsovie, le responsable nommé par les Allemands, fut contraint de livrer à l’occupant un certain nombre de ses co-religionnaires. Mais lorsqu’on lui demanda de livrer des enfants, il se suicida ».

    Rien de tel ne s’est produit en Bretagne : lorsque j’ai tendu la main pour demander de l’aide, tous ont craché dedans. Lorsqu’en 2015, François Hollande a castré la Bretagne de son département le plus prestigieux, soit 35 pour cent de son PIB -, ces héros, qui auraient dû démissionner en masse, pour ne pas perdre leurs prébendes, ont vendu Nantes et son comté. Ainsi n’avons nous pas pu revenir sur la scène internationale en notre qualité de nation.

    Quatre d’entre eux sont devenus ministres. L’un d’eux est resté en fonctions dix années. Pour notre honte, il a même vendu des armes aux monarchies du Golfe. Tous les quatre ont été virés, à la grande joie de tous, Français et Bretons. Ils s’étaient couverts de honte.
    Maintenant, ils sont couverts de mépris : la vérité de notre Histoire nationale a allègrement franchi les frontières. Ils s’étaient crus des êtres humains : on les avait seulement engagés comme esclaves. Ils ont tous été virés. Mais ils tentent de se raccrocher aux branches.
    Ira-t-on cracher sur leurs tombes ?
    Un commentateur : « On ne pourra pas le faire ! Il n’y aura pas assez de crachats ! ».

  7. COURS DE REEDUCATION

    I – LA NÉVROSE D’ACCULTURATION. L’OEUVRE CIVILISATRICE DE LA FRANCE EN BRETAGNE ET EN ALSACE.

    (Article numéro 1)
    Dr Louis MELENNEC

    L’étude des névroses collectives a été induite, en particulier, par les sociologues et les historiens qui se sont penchés sur les dégâts mentaux provoqués par l’acculturation forcée des populations amérindiennes par les Espagnols.
    Cette pathologie, identifiée d’une manière tardive, est en réalité commune à la majeure partie des peuples colonisés, soumis par d’autres peuples, sous des formes diverses ; jadis libres, envahies, conquises, persécutées, soumises à des contraintes et à des vexations imposées par les colonisateurs, elles développent les mêmes pathologies, dès lors qu’au lieu de les exécuter, ou de les vendre comme esclaves, on les laisse vivre dans leur pays.

    Dans l’hexagone, elle est décrite dans toutes les provinces assimilées tardivement, mais elle a été particulièrement bien étudiées chez les Bretons, les Alsaciens, les Corses, les Occitans. Elle est provoquée par l’asservissement des populations, contraintes de renoncer à leur civilisation, dans ses différentes composantes, et d’adopter la civilisation du colonisateur, sa langue, ses mœurs, mais surtout par l’infériorisation et les humiliations des populations soumises à des puissances étrangères, avec le poids du mépris des habitants de ces pays, qui fait rarement défaut.
    Elle a été décrite chez les Amérindiens, les Indiens d’Amérique du Nord, les Inuits, et de nombreuses autres populations, victimes des mêmes atrocités commises par les Américains, les Canadiens, les Anglais en Australie et dans de nombreux pays … En Alsace et en Bretagne, elle est présente à toutes les époques, mais identifiée assez tardivement. On doit cette prise de conscience, notamment à l’alsacien Jean-Jacques Kress, aux psychiatres et médecins bretons Noël Bothorel, Philippe Carrer, Louis Mélennec.

    Le professeur Kress insiste sur les troubles résultant de la privation totale de la langue maternelle ; Bothorel sur le repli sur soi des Bretons expatriés et leurs difficultés d’intégration lorsqu’ils émigrent, surtout en France ; Philippe Carrer sur l’alcoolisme des Bretons, les états dépressifs, la fréquence des suicides.

    Les symptômes et les manifestations de cette névrose sont les suivants :

    – La honte de soi, de son entourage, de sa culture ;
    – Les troubles dépressifs ;
    – L’anxiété et l’angoisse ;
    – La culpabilité d’avoir la conviction d’appartenir à une race inférieure, et de parler une langue de qualifiée d’inférieure ;
    – La timidité et le manque de confiance en soi ;
    – L’atteinte à toutes les performances que le sujet élevé en milieu normal est capable d’accomplir;
    – La recherche de moyens pour échapper aux troubles psychiques douloureux qu’engendrent les pratiques de l’État colonial. Nombre de ces populations se réfugient dans l’alcoolisme (Indiens d’Amérique, Inuits, Bretons … ), ou dans la consommation de drogues diverses : cocaïne, méthamphétamine (Polynésie ), feuilles de coca, tabac ..
    – Une plus grande fréquence des décompensations, avec des hospitalisations en milieu psychiatrique, un plus grand nombre de suicides, et de comportements agressifs.

    A SUIVRE : partie II
    J’ai demandé qu’on transmette à M. DELCOURT l’émission remarquable de Claude REICHMANN, en date du 27 12 2005 sur L’IDENTITE BRETONNE (Radio courtoisie).
    Louis Mélennec a été interdit de parole pendant 20 ans, d’une manière TOTALE ET ABSOLUE, tant en France que dans les journaux « bretons » de la KOLLABORATION. L’un d’eux a été « subventionné » par 12 millions d’euros chaque année.
    Ceci n’est encore rien. Lisez la suite !

  8. L’ASSASSINAT DE LA LANGUE ET DE LA CULTURE BRETONNES PAR LE PAYS DES DOIGTS DE l’HOMME.
    LOUIS MELENNEC.

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    Au 19ème siècle, un mouvement général gagne un grand nombre de petites nations européennes, dont les élites réalisent – avec effroi – , qu’elle n’appartiennent pas aux Etats centraux dans lesquels on les a inclus sans jamais leur demander leur accord. Elles découvrent leur identité propre, et leur culture, et se mettent à les défendre et à les valoriser. Des nations captives se libèrent des oppresseurs : la Grèce (1830) ; la Roumanie et la Serbie (1878) ; la Bulgarie (1908) ; la Hongrie (1918) …

    Le mouvement touche aussi la Bretagne, mais seulement une faible minorité de Bretons osent penser leur avenir en termes d’indépendance. Les revendications, en réponse aux persécutions linguistiques de la France, intéressent la langue. Le Gonidec, Auguste Brizeux, plus tard Hersart de la Villemarqué, Jean-Claude Le Ruyet, et d’autres, remarquables mais peu connus aujourd’hui publient des travaux remarquables, mais qui touchent peu les populations.

    Des linguistes de grande qualité découvrent la richesse de La langue bretonne, et en retirent une grande fierté. Ces érudits qui la pratiquent et des savants qui l’ont enrichie, affinée, perfectionnée, infiniment subtile et beaucoup la découvrent comme plus ancienne que l’idiome français,
    Mais à partir de la révolution dite « de la Liberté », les langues locales, quoique certaines ont produit des œuvres littéraires remarquables (l’occitan, le breton, le provençal … ), sont non seulement dévalorisées d’une manière outrancière, mais insultées, dans des termes grossiers. Il n’y a pas de termes assez barbares pour désigner et pour qualifier ces langues. Toutes, sauf a langue dite « française », qui n’est parlée que par quinze pour cent du Royaume en 1789, moins que l’occitan peut-être moins que le breton, est imposée par les Français de Paris. Le breton n’est pas une langue : c’est un jargon, un idiome, un patois, un dialecte corrompu, un baragouin, un charabia, un instrument de dommage et d’erreur. Ceux qui l’utilisent ne parlent pas, ils grognent, ils « patoisent », ils « baragouinent », ils « déblatèrent », ils éructent, ils « parlent vicieusement ». Cet idiome est un reste des cavernes de Cro-magnon, une séquelle de la préhistoire, un « dernier reste de la féodalité », un langage de sorciers, une « relique barbare et arriérée d’un autre âge ». Il obscurcit et engourdit la pensée, prolonge l’enfance de la raison et la vieillesse des préjugés, empêche de raisonner, de comprendre, d’assimiler les idées nouvelles, en particulier les « idéaux » révolutionnaires, la démocratie, la République. C’est, dit Hugo, formaté lui aussi par ce discours stupide, « une tombe pour la pensée ». Ce langage breton, à l’oreille, est hideux, inélégant, grossier, guttural, imprononçable, et ne peut l’être qu’au prix de grimaces et de contorsions du visage et du corps. Cette « grande vaincue de l’Histoire » (sic), selon les « sçavants » français qui n’en comprennent pas le premier mot, décrètent qu’elle n’a produit aucune poésie, aucune littérature, aucune œuvre littéraire de valeur. Il serait impossible que cela soit, puisqu’il n’y a pas de grammaire bretonne (!). Ils ignorent que la langue bretonne a eu des grammairiens de haut niveau, à partir du 18ème siècle.
    Les religieux, qui continuent à l’utiliser pour prêcher, se fiant à la raison, mais aussi aux directives du Pape (c’est la seule langue parlée et comprise dans les diocèses de l’Ouest, si l’on veut convaincre, quelle autre langue que celle utilisée par les croyants ? ), sont particulièrement visés. Ils se servent de ce jargon qualifié d’ infâme pour maintenir les Bretons dans leurs « superstitions religieuses », pour les asservir, pour faire entrer dans leurs pauvres cervelles de demeurés des idées perverses, pour « les fanatiser », pour « chasser des têtes bretonnes les idées de liberté », etc. Ils deviennent des « sorciers », des « ratichons », des « calotins bretons ensoutanés ».

    Ces insultes se prolongent jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, et n’ont pas encore disparu. Une preuve cocasse, ce compliment qui me vise personnellement :
    « En Bretagne, il y a deux personnes que l’on peut injurier sans hésiter : premièrement : Jean-Marie Le Pen ; deuxièmement : LOUIS MELENNEC ». C’est signé : « Maryvonne C…. ». (Une amie du professeur Argouarc’h, de ABP).

    Dans l’administration, la langue bretonne est formellement interdite. La France met en place un système médiéval de persécutions, digne de l’Inquisition, et de sanctions à l’encontre de tous ceux qui entendent perpétuer la culture qui, jusqu’alors, avait été, pour les lettrés, un sujet de fierté. Des escouades d’instituteurs français sont envoyés dans les écoles bretonnes, avec des directives précises réitérées par les préfets et les sous-préfets : « assassiner la langue bretonne », « éradiquer totalement l’idiome local », (de nombreux textes et directives ministérielles accablants, ont été publiés, cette politique étant initiée, surveillée, amplifiée depuis Paris) ; « la corrompre, afin qu’on ne la comprenne plus » (sic !) interdire, manu militari au besoin, de parler breton (il arrive que des gendarmes rendent visite aux parents dans les fermes, pour les intimider), infliger des punitions aussi vexantes que possibles aux enfants, sinon aux parents, qu’on culpabilise chaque fois que cela est possible, ce qui n’est guère difficile. Les prêtres, curés et religieux, qui prêchent dans la langue nationale, la seule qui soit comprise, sont privés de leur salaire (la séparation de l’Église et de l’État n’intervient qu’en 1905).
    Dans les écoles, les enfants sont terrorisés. On les montre du doigt, on les humilie lorsqu’ils confondent un terme français avec un terme breton ; on les entraine à se moquer des autres, on les isole au piquet, on leur donne des coups de règle sur les doigts, des gifles, voire des coups de pied ; on les punit lorsqu’on les surprend à parler breton dans la cour ; on accroche à leur cou un objet infamant tel qu’un sabot, une corne de vache, une clé à sardines ou tout autre objet ridicule. Dans certaines écoles, fait criminel pour ceux qui s’en sont rendus coupables, on affiche sous le cou de ces malheureux l’ardoise d’infamie : « Breton = cochon » (Cette dernière pratique a marqué les esprits, d’une manière définitive, les Bretons ne l’oublieront pas, et ne la pardonneront jamais). Parmi ces histoires que l’on reproduit souvent, celle de la petite fille qui, ne sachant pas demander en français à son institutrice comment s’exprimer, fait son pipi sous son banc, fond en larmes, et se fait frapper par la maîtresse et par ses parents !
    Du temps qu’il n’était pas encore condamné à deux ans de prison, on a entendu le « ministre » Pasqua chanter dans les couloirs de l’Assemblée nationale : « Ah ! Ce que c’est con un Breton, plus ça devient vieux, plus ça devient con ! »
    Une autre ignominie est inventée : la culture de la délation. L’enfant surpris à parler le breton conserve le « symbole » infamant au cou, jusqu’au moment où il aura réussi à dénoncer à l’instituteur un autre délinquant. Certains n’osent plus rentrer chez eux, attendent la nuit, et contournent le village, pour n’être vus de personne. Les parents sont tellement conditionnés, qu’ils infligent de nouvelles punitions à l’enfant, après le coucher du soleil. On les a convaincus, eux aussi, qu’ils appartiennent à une sous variété d’êtres humains : les ploucs.
    Combes, ancien séminariste, est nommé ministre des cultes en 1895 , puis président du Conseil en 1902, invente le concept « d’usage abusif du breton », pour empêcher que ce jargon soit utilisé dans les églises. Le pire, sans doute, dans ce pays traditionnellement très religieux : priver les enfants de confirmation, et même de communion solennelle, s’ils ne connaissent pas suffisamment le français. La langue du colonisateur, dénommée « langue nationale » dans un pays qui en possède une, mille ans au moins avant les français, autorise les plus zélés à traiter le breton de « langue étrangère » (!). Des journalistes, des hommes politiques connus, que l’on avait cru sains d’esprits, préconisent des mesures extrêmes :
    – « Il faut frapper les curés ! »
    – « Tapons dessus, de toute la rigueur des lois, de tous les poings des gendarmes ! » (La Lanterne).
    – « Il faut prendre des mesures énergiques, sans hésiter ! »
    – « Il faut utiliser des commissaires de police courageux, des préfets, des magistrats, des fonctionnaires républicains pour coloniser la Bretagne ! »
    – « Il faut faire totalement disparaitre la langue bretonne ! » (de Monzie, ministre, 1925).
    – « La seule réponse est d’emprisonner tous ceux qui formulent les revendications linguistiques bretonnes ! » (Albert Dalimier, ministre du travail, 1932).
    C’est ainsi que s’exprime le génie du pays qui prétend avoir inventé les Droits de l’Homme ! Détail horrible : la « Déclaration universelle des Droits de l’Homme », texte purement philosophique, mais jamais appliqué en France, voté le 26 août 1789, n’est qu’un attrape-nigauds, une imposture. On sait aujourd’hui – j’ai largement contribué à ce travail de vérité -, que non seulement les droits humains n’ont pas été créés par la France, au contraire, elle les a fait régresser. Les droits de l’homme sont une lente construction de l’humanité, particulièrement des nations qui ont brillé par leurs civilisations. On situe leur début au règne de Hammurabi, 1800 ans avant le Christ ! Le droit breton, largement inspiré par le message du Christ, inclut un certain nombre de ces droits dans la Très ancienne coutume de Bretagne, remarquablement analysée par Marcel Planiol.
    Pendant qu’on procède à un lavage des cerveaux pour faire totalement disparaître l’identité bretonne, les prétendus Droits de l’Homme sont enseignés dans les écoles ; les enfants bretons, naïfs, y croient. Je fus moi-même victime de cet enseignement au lycée de Pont-l’Abbé, en 1954 et en 1955, de la part du professeur V., de Lesconil, qui d’ailleurs était de bonne foi, croyant encore à la doctrine communiste, dont on ignorait encore qu’elle avait fait plus de cent millions de victimes innocentes. Les jeunes Bretons sont tellement infériorisés, tellement convaincus d’appartenir à une race de sous-débiles, qu’ils regardent la Lumière française comme étant leur seule planche de salut. Je ne fais pas exception : je fais partie, moi aussi, de cette cohorte de lavés de la cervelle.
    Les résultats de cette politique sont spectaculaires. En 1850, à l’exception des villes, toute la moitié ouest de la Bretagne est encore bretonnante. En 1850, 160 communes du Finistère sur 160 parlent le breton. On dénombre encore à l’époque 1,6 million de locuteurs. En 1940, la langue de communication, dans les campagnes bretonnes, chez les marins, chez les
    artisans, les commerçants des villages et des petites villes, est le breton. En 1951 – j’ai alors dix ans -, il n’y a pratiquement plus un seul locuteur monolangue. A partir de 1940, la transmission de la langue maudite aux enfants ne se fait plus : elle est honteuse, donc interdite.
    Durant ces décennies scabreuses, se sont développés des troubles psychologiques chez les parents comme chez les enfants : la névrose d’acculturation, à base de honte de soi et de sentiment d’infériorité, que je dénomme « névrose bretonne ». Les psychiatres commencent à publier leurs découvertes : l’Alsacien JJ Kress, nommé chef de service à Brest, décrit les désastres psychiques engendrés par la privation totale de la langue maternelle. Puis nos psychiatres et spécialistes bretons osent enfin faire les mêmes constats : le docteur Carrer, Claude Le Noir (Kloa an Du), et d’autres, plus timides.
    En 2030, ce chiffre de locuteurs tombera presque à zéro. Il n’y aura plus, en Bretagne, un seul locuteur unilingue, là où ils étaient des centaines de milliers en 1939. En 2008, les efforts de la France ont abouti à un résultat étonnant : Lefur et Molac croient avoir convaincu le pouvoir parisien qu’il va faire renaître la langue bretonne sur une grande échelle ! Naïfs … ou complices ? Il reste aujourdhui 50 000 locuteurs bretons – selon les statistiques , la plupart âgés. Pour entretenir l’illusion, et perpétuer l’hypocrisie, la France « autorise » la création de quelques classes bilingues, mais freine de toutes ses forces en s’opposant férocement à toute progression de notre langue. Pour mieux simuler le mensonge, on place de pancartes bilingues à l’entrée des villes et des villages, là où il est notoire qu’il n’y a plus un seul habitant qui pratique correctement la langue. Après un simulacre de débat au Parlement, en 2008, la bonne république fait semblant d’autoriser les langues régionales, ce qui est fermement démenti sur le terrain.
    Pendant que l’État d’Israel reconstruit sa langue et sa littérature, sous l’impulsion de Théodore Herzl, le « Pays des Droits de l’Homme » les détruit. La politique de la France est l’éradication totale du breton et des langues des nations périphériques, notamment l’occitan et l’alsacien. Dans peu d’années, le crime sera parfait. Les Français bénéficient d’alliés de poids : les députeux et les sénateux bretons, qui leur doivent leurs prébendes à leur complaisance.

    LOUIS MELENNEC.
    Cet article sera re-publié, mais avec une vingtaine de références.

  9. COMMENT A ETE CONDUITE LA GUERRE ATROCE DE CONQUÊTE DE LA BRETAGNE EN 1487 – 1491.

    LA « REUNION » DE LA BRETAGNE ET DE LA FRANCE N’EST PAS UN MARIAGE D’AMOUR, MAIS UN MARIAGE d’HORREUR.

    LES. BRETONS SONT TOUJOURS ASSIMILES A DES DEBILES MENTAUX.
    A NOS AMIS ALSACIENS, qui ont subi les mêmes horreurs que nous.

    Louis Mélennec.

    LA NOMINATION DE LA TRÉMOILLE À LA TÊTE DES ARMÉES FRANÇAISES.

    le roi ordonne de réduire et de détruire la Bretagne.

    L’acte de nomination de La Trémoïlle à la tête des armées françaises est sans doute le document le plus important de la meurtrière guerre d’invasion de la Bretagne. C’est le premier document qui, sous la signature du roi et de plusieurs hauts personnages de son Conseil, révèle les intentions non ambigües des Français, et les moyens, contraires au droit, à la morale et aux lois alors considérées comme divines, qui vont être mis en œuvre pour conquérir la Bretagne. Cet acte officiel, destiné à rester secret, mais signé du roi et des principaux de son entourage, définit tout de cette guerre : son but réel, les moyens qui vont être mis en œuvre, la férocité avec laquelle la conquête va être conduite à son terme. Plus encore : l’hypocrisie et les mensonges qui vont servir de moyens au roi et à sa sœur, pour la conduire à son terme, en essayant de faire croire que la France respecte le droit, et qu’elle œuvre pour rechercher la paix.

    Le 11 mars 1488, par lettres patentes, Charles VIII nomme Louis de la Trémoille lieutenant général des armées d’invasion, c’est-à-dire commandant en chef. Ce document n’est pas rédigé par lui, mais par les gens de son Conseil, après délibération de celui-ci, sous le contrôle de la dame de Beaujeu. Outre le roi, les principaux signataires sont le sieur de Beaujeu, l’archevêque de Bordeaux, l’amiral de Graville, ministre de la guerre, le comte d’Angoulême (le futur père de François Ier), le seigneur du Fou. Sa lecture fait frémir.

    Le Poitevin Louis de La Trémoïlle, comte de Benon, vicomte de Thouars, est un jeune seigneur suffisamment important, déjà, pour que la dame de Beaujeu ait induit et accepté son mariage avec sa nièce, Gabrielle de Bourbon-Montpensier, au cours de la campagne précédente. (Pélicier, page 142). Né en 1460, il n’est âgé que de 27 ans. L’année précédente, le commandement de l’armée française de Bretagne avait été partagé entre trois personnages : La Trémoïlle, Saint-André, Montpensier. La Trémoïlle s’étant particulièrement distingué par ses capacités militaires, devient seul chef sur le terrain. Son acte de nomination énumère ses qualités, qui vont se confirmer pendant toute la campagne de 1488 :

    « Considérant la bonne et entière confiance que nous avons dans la personne de notre cher et aimé cousin Louis, seigneur de la Trémoille, et de ses grandes noblesse, vaillance, suffisance, loyauté, nous commettons et ordonnons ledit Louis de la Trémoille notre lieutenant général en notre armée et marche de la Bretagne ».

    L’incroyable prétexte de l’invasion de la Bretagne est clairement exposé dans cette lettre : le duc de Bretagne, lui qui n’a cessé depuis son arrivée sur le trône d’afficher ses intentions pacifiques, est accusé de faire la guerre à la France, d’avoir donné asile à quelques seigneurs français, les « rebelles et désobéissants sujets » du roi, qui sont censés l’aider dans ses intentions malveillantes (Correspondance de Charles VIII, page 223) ! Dès le préambule, le duc de Bretagne, qui est victime de cette invasion, est accusé d’être le responsable et l’auteur de la guerre :

    « Pour résister aux entreprises que le duc de Bretagne et autres seigneurs de notre sang, nos rebelles et désobéissants sujets, qui s’efforcent de faire chaque jour de nous mener en guerre, nous avons envoyé dans les marches du duc de Bretagne, une partie de notre armée, afin d’y résister et d’y pourvoir ».

    Le roi, donc, qui se prétend attaqué par la petite Bretagne, se voit contraint d’y envoyer son armée ! La France ? 400 000 km2, un budget colossal de 5 millions de livres, une armée qui atteindra 40 000 soldats en 1491. La Bretagne : 35 000 km2, un budget de 500 000 livres, une armée inefficace et mal équipée : en tout, un pays au moins dix fois plus faible que le royaume de France ! On prétend que ce petit pays pacifique a attaqué le monstre français !

    Le roi accuse le Duc d’avoir refusé toute tentative de paix, et d’avoir refusé de renvoyer en France les seigneurs révoltés :

    « Le roi a fait sommer le Duc plusieurs fois de lui rendre tous ses sujets rebelles et désobéissants qui sont en sa Duché, dont il a toujours été refusant » (La Trémoille, Correspondance, pages 223, 244).

    Ces mensonges sont particulièrement grossiers : la Bretagne a été envahie par les armées françaises au mois de mai de l’année précédente ; en accord avec les seigneurs auxquels il avait donné asile, le Duc et son conseil ont donné leur consentement pour qu’ils puissent retourner chez eux, sous une condition : la France étant seule coupable de l’invasion, doit s’engager à leur permettre, une fois arrivés dans le royaume, de recouvrer leurs biens et leurs fonctions, moyennant quoi les armées françaises seront retirées de Bretagne. La double ambassade de décembre 1487 à Pont-de-l’Arche, par le comte de Lescun et l’envoyé du maréchal de Rieux, qui proposait aux Français cette solution, seule raisonnable, s’est faite avec l’accord du Duc, de son Conseil, et des seigneurs français, qui souhaitent quitter leur exil breton et rentrer chez eux.

    Le but de la guerre est clairement énoncé, cette fois sans aucun détour, dans l’acte de nomination de La Trémoïlle, puisqu’il s’agit d’un document secret. Il ne s’agit plus, comme on l’a soutenu depuis le début, depuis le début des hostilités, de s’emparer des seigneurs français qui se sont réfugiés en Bretagne, et de les extrader en France, ni de « faire une bonne paix », mais bien de faire la conquête du Duché, et sa réduction. Ce mot « réduction », particulièrement violent, va être utilisé par le pays envahisseur dans plusieurs lettres, est particulièrement éclairant pour l’historien. « Réduire », cela signifie « écraser », et c’est de cela qu’il s’agit.

    Cet acte énumère, pour la première fois, d’une manière complète et par écrit, les moyens à mettre en œuvre pour s’emparer de la Bretagne, la détermination féroce de la France de mener la guerre à son terme, par tous les moyens.

    Le roi donne pleins pouvoirs et autorité à son lieutenant général :

    – pour faire marcher son armée dans les lieux, les villes, les places, les châteaux, comme il sera nécessaire pour son service ;

    – pour réduire et mettre en son obéissance, par tous les moyens possibles, toutes les villes, les places, les châteaux qui lui désobéiront ;

    – pour les faire sommer de se rendre et de se mettre sous son obéissance ;

    – pour les assiéger, composer et prendre à merci ;

    – pour faire abattre et démolir les villes, les places et les châteaux qui seront nécessaires, et qui pourraient lui nuire…

    La cruauté de ce programme est invraisemblable. C’est de la férocité à l’état pur. Le droit de la guerre du temps, comme nous l’avons démontré dans le chapitre traitant de la guerre juste, est imprégné de principes chrétiens de justice et d’équité. Le roi dit « très chrétien » n’en a cure, encore moins sa sœur la dame de Beaujeu. Il ne s’agit en aucun cas de faire une promenade militaire en Bretagne, ni de faire une guerre propre, mais de tout briser, de tout détruire en cas de résistance des Bretons. Lui et sa sœur sont d’authentiques criminels, car ils agissent en connaissance de cause. Cinq siècles plus tard, on suffoque d’indignation que la France – le futur pays auto-proclamé des droits de l’homme, n’ait laissé aux Bretons aucun choix : se rendre, ou mourir … Plus important encore, ce texte affiche les mensonges et l’hypocrisie sur lesquels la France va s’appuyer tout au long de cette guerre pour tenter de justifier son entreprise criminelle, conduite en permanence en violation du droit international du temps, et des lois morales du règlement des conflits et des contentieux entre États. Secret pour les hommes de l’époque, il est particulièrement précieux pour l’historien, plus encore pour le peuple breton, que l’enseignement scolaire et universitaire a grossièrement trompé, en faisant accroire aux élèves et aux étudiants, que le mariage d’Anne de Bretagne, en 1491, fut un mariage d’amour, que la prétendue « réunion » de la Bretagne à la France fut le fruit d’une négociation bilatérale consentie par les Bretons, et que la prétendue « révolution » de 1789, qui anéantit toutes les institutions de la Bretagne, et transforme ce pays en État-esclave.

    Il est un démenti formel aux écrits des universitaires bretons, qui s’efforcent de trouver des justifications à cette guerre, en prétendant qu’elle est justifiée par le fait que le roi de France est chez lui en Bretagne, et qu’il y conduit seulement une « opération de police » (sic !).

    Ce texte dont nous venons d’extraire les citations, a été publié en 1875 par un lointain descendant de Louis de La Trémoïlle. Sans cela, la France ayant interdit dans les écoles l’enseignement de l’histoire de la Bretagne, personne n’en aurait connaissance, et l’on continuerait à croire que les Bretons aimaient la France d’amour tendre, qu’ils ont « sollicité » leur réunion – humblement encore ! – , et que c’est de leur plein gré qu’ils ont accepté l’imposture du prétendu « traité » de 1532.

    Le programme de conquête militaire fixé par cet acte sera mené à son terme. La guerre va être poursuivie dans des conditions de cruauté et d’inhumanité atroces. La Bretagne va être réduite à un tas de ruines et de cendres. L’argumentaire des Français, pitoyable, est exceptionnel en ce qu’il est comme un aveu du criminel avant de commettre son crime, signé de sa main.

    Cette argumentation va s’enrichir, avant la fin de cette année 1488, d’un troisième « volant », stupéfiant : Charles VIII et sa sœur vont prétendre avoir « des droits » sur le Duché. Un peu plus tard, le roi de France se prétendra légitime propriétaire du Duché, sa cousine Anne de Bretagne n’étant qu’une usurpatrice, sommée par lui de ne plus porter son titre de duchesse, mais de se justifier d’occuper le trône breton, jusqu’au mariage forcé en décembre 1491.

    NOTE HYPER-IMPORTANTE.

    Les archives sont accessibles à tous. Tous les « agrégés » et les « docteurs » les ont reçus, ainsi que les députeux et les sénateux.

    AUCUN n’en a fait usage. Les jeunes Bretons n’ont toujours aucun accès à leur histoire à l’école !!!!
    Vive le pays des DOIGTS DE L’HOMME, et de la LIBERTE i

  10. CONFERENCE DU BON DOCTEUR MELENNEC AU BEARN, LE 6 AOÛT 2015, à ARTHEZ .

    COMMENT LE BEARN A ETE ENGLOUTI ET DETRUIT PAR LES DOIGTS DE L’HOMME SAUVAGE.

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    DEUX NATIONS MILLENAIRES INTERDITES D’EXISTER PAR LES MEFAITS DES DERANGES MENTAUX DE PARIS.
    (Texte de présentation de la Conférence).
    L’assassinat d’une nation est l’un des pires crimes que les êtres humains puissent commettre. Tuer une nation, c’est assassiner une très vaste famille, celle que constitue tout un peuple partageant la même identité, et la même foi dans cette identité. Il n’est que de penser à l’oeuvre « civilisatrice » des Espagnols en Amérique centrale et en Amérique du sud, à l’oeuvre « civilisatrice » des colons anglais en Amérique du nord, à celle des Chinois au Tibet, à celle des Français en Bretagne. Dans ce genre particulier, la France a fait preuve de talents exceptionnels. Aujourd’hui, par bonheur, tout le monde le sait. C’est bien : ces crimes auraient pu rester impunis.

    Tout le monde sait ce qu’a été la révolution de 1789 : raboteuse et unificatrice, elle a supprimé ce que l’on dénomme aujourd’hui, avec condescendance, les « particularismes locaux ». Elle a aplati les personnalités et les identités. Pour en faire QUOI ? Des Hollande, des Ayrault, des Le drian : DES CLONES !
    Qui sait – qui le croira ? -, que le petit Béarn, avant d’être englouti par la France, comme la Bretagne, l’Alsace, la Savoie et Nice, a été un authentique Etat souverain, pourvu d’un gouvernement, d’une assemblée nationale, d’une législation, d’une justice propres ? Les recherches historiques de Louis Mélennec, ancien enseignant des facultés, avec bien d’autres travaux aujourd’hui nombreux, ont révélé aux milieux historiques et politiques incrédules, voire hostiles, que la France n’est pas UNE et INDIVISIBLE, comme on l’a enseigné dans les écoles jusqu`à ces dernières années, mais un conglomérat de provinces et d’authentiques nations, réunies par le forceps et le marteau, par un pouvoir parisien férocement jacobin, décidé à ranger toutes et tous sous les mêmes règles impératives, sous prétexte d’égalité, celle-ci n’étant pas une loi naturelle, loin s’en faut. Pas davantage que la liberté et la fraternité.

    Ces histoires nationales locales – en particulier de la Bretagne et de l’Alsace -, sont en train de renaître, à la faveur du « redécoupage » désordonné, incohérent et incompétent des « provinces » « françaises », qui mécontente d’autant plus qu’il a été décidé à Paris, par quelques personnes non informées des réalités historiques, et peu préoccupées des désirs réels des intéressés, qu’ils ont mission de servir, à l’exclusion de toute autre chose.

    En 1789, la nation béarnaise a au moins mille ans d’existence. Férocement attachés à leur identité, les Béarnais – pas plus que les Bretons ou les Basques -, ne veulent en aucun cas devenir des Français, ce qu’ils ne sont pas, la France étant pour eux un pays résolument étranger. En deux coups de cuillère à pot, leur assemblée nationale (Les Etats de Béarn) sont supprimés, un département dont ils ne veulent pas est créé, ils sont pourvus d’un gouverneur sous le nom de « préfet », leur nation millénaire est censée n’avoir jamais existé ! Personne n’est consulté, sûrement pas la population. L’histoire du Béarn est scotomisée par Paris, et remplacée dans les écoles par une roman national unique, celui de la France centralisatrice, qui n’est en rien l’histoire des nations périphériques. La Bretagne, l’Alsace, le Pays Basque, la Savoie, Nice, la Corse, et, bien sûr, la Béarn sont ENGLOUTIS autoritairement sans leur consentement dans la France, proclamée une et indivisible. Ce qu’elle n’est pas. PUIS, son identité, sa langue ont été digérées par les sauvages situés de l’autre côté de leur frontière.
    Qui peut douter de la véracité de cette chose étonnante ? S’il y a doute, et si l’on veut des preuves irréfutables, qu’on veuille bien consulter les livres du regretté professeur Tucoo-Chala, l’historien incontesté du Béarn, en particulier le petit traité qu’il publia en 1970, dans la collection Que sais-je, aux Presses universitaires de France. Un demi-siècle déjà !
    Quiconque pourrait douter de la très forte identité béarnaise, n’a qu’à écouter le chant patriotique entonné par M. Jean Lassalle, député du Béarn, en pleine assemblée nationale française, là où nos députés, toute honte bue, dans leurs réunions publiques, donnent la chasse à notre drapeau national, avec le concours de la maréchaussée française.
    Nul doute que la conférence du docteur Louis Mélennec, dont on peut lire Le Livre Bleu de la Bretagne, offert en téléchargement gratuit par plus de 20 sites internet, va créer la surprise. Cet historien, docteur en droit, ne propose rien d’autre que de remettre à l’endroit ce qui a été mis à l’envers par des historiens qui n’ont guère eu le loisir ni l’envie, par souci de leur carrière, au pays autoproclamé des droits de l’homme, de s’exprimer librement, jusqu’à une période très récente. Ce vaste mouvement de réécriture de l’histoire est universel.
    La biographie de Louis Mélennec est lisible dans Internet en tapant dans la case Google ces deux mots : mélennec wikipédia. L’obstination de cet historien breton à vouloir à tout prix dire la vérité, irrite profondément les vieilles lunes qui s’accomodent du mensonge, et ne veulent en aucun cas que la lumière soit faite sur les impostures de l’histoire. On se demande à quoi répond cette appétence pathologique pour le mensonge.
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    LES LECTEURS ECRIVENT ….
    – Une personne informée, résidant à Pau. » Nous ne doutons pas que votre conférence va susciter la polémique. Nous nous en réjouissons : la vérité avance ainsi, pas en courbant l’échine ».
    Réponse. Mes thèses ne sont plus révolutionnaires ! Elles l’ont été, il a dix ans. Mais beaucoup d’historiens écrivent maintenant presque la même chose que moi. Bien sûr, comme dans la chanson, le premier qui a dit les choses, est oublié, après avoir été abondamment injurié et copié. J’ai l’habitude d’être en avance, et d’être copié.
    L’Alsace se réveille, la Savoie aussi, les Niçois sont furieux d’avoir été roulés, etc. Les députés et les sénateurs se taisent : VOUS SAVEZ POURQUOI : question de soupe, qui est fort abondante.
    J’ai invité François Bayrou, maire de Pau – qui ne répondra pas, et Jean Lassalle, député qui, m’a-t-on dit, … a chanté l’hymne national béarnais à l’Assemblée nationale.
    Ma conférence abonde de citations béarnaises, qui ne sont pas tendres pour la France : donc, je n’invente RIEN, je dis la vérité, qui avance !
    Les historiens béarnais sont très en avance, ils n’ont pas leur langue dans leur poche. Les Bretons ont PEUR de TOUT. Il y a un mois, un Breton, historien, m’écrit : « Ici, vous savez que tout le monde a peur; nous ne pouvons rien dire, et nous ne disons rien ». Vous n’imaginez pas leur trouille. De quoi ? Incompréhensible !
    Mais les jeunes Bretons sont à l’affut, ils sont avides de vérité et de Dignité.
    Il faut dire des choses intéressantes, j’essaie de le faire, dans tous les domaines. Sinon, quel ennui ! J’ai l’âme d’un chercheur. Je suis de ceux qui trouvent. Et j’aime assez emmerder les cons, mais seulement ceux-là. Je suis foncièrement un pacifique, un défenseur acharné de la dignité humaine. Toute ma vie a été consacrée à ce combat.
    Dernière péripétie : WIKIPEDIA a supprimé ma biographie. Mais des Bretons bien intentionnés l’avaient copiée, et elle est réapparue deux jours plus tard, sur d’autres sites. Avec, de surcroît, une version … anglaise ! Tous rient des « savants » de Wikipédia. On me dit que certains de ces « experts » se sont décidés à apprendre la lecture, mieux : l’orthographe ! Là, j’ai des doutes !

    En savoir plus : https://bretagne-culture-histoire.webnode.fr/news/conference-du-bon-docteur-melennec-au-bearn/

  11. LA NEVROSE BRETONNE, LA NEVROSE AISACIENNE, LA NEVROSE JUIVE (Louis Mélennec)

    Louis Melennec

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    Depuis 1981, Louis Mélennec est devenu l’un des principaux théoriciens de la névrose traumatique; il a diffusé ses travaux dans plusieurs pays, dont l’Italie et l’Espagne. Ses travaux sont régulièrement réédités.

    La névrose d’acculturation bretonne, avec le dr Carrer a également enrichi notre littérature scientifique sur ce thème dramatique, qui a vidé nos cerveaux à partir de 1789, pour y greffer une idéologie stupide, celle de la pseudo révolution de la Liberté et de la destruction des langues et des cultures des nations périphériques.

    Aides obtenues en Bretagne (en dehors de Pierre Lemoine) : ZERO, sauf des des injures et des vomissures, principalement de WIKIMERDIOUSE et des merdias achetés et « subventionnés ».

    L’APPORT DES ALSACIENS.
    C’est l’alsacien Jean-Jacques Kress, nommé psychiatre au CHU de Brest, qui s’est intéressé, dès 1984, aux effets psychiatriques de la perte de la langue maternelle sur les populations de deux régions de France, l’Alsace et la Bretagne. Il fut pour nous un précurseur. Il démontre le rapport entre la morbidité retrouvée dans la collectivité bretonne et l’abandon de la langue maternelle. Cette morbidité se compose :

    1- de troubles addictifs,

    2 – d’une prévalence à l’alcoolisme,

    3 – d’une augmentation accrue des dépressions et des suicides,

    4 – une propension à la violence.

    Plusieurs études réalisées en 1985, 1992 et 1994 révèlent que l’alcoolisme aigu et chronique et la dépression viennent en tête des motifs d’admission dans les hôpitaux de Bretagne.
    Il s’appuie sur le concept de traumatisme, développé par le Professeur de psychiatrie Théophile Kammerer. Kress fait référence à des microtraumatismes répétés au fil des générations depuis l’imposition du monolinguisme en France.

    Le docteur Philippe Carrer, psychiatre spécialiste de la civilisation bretonne, dans ses « nouvelles études d’ethnopsychiatrie en Bretagne », relie aussi de façon indirecte; certains troubles morbides, comme la dépression et la prévalence au suicide[3],, avec la désagrégation des liens communautaires et la perte de la langue maternelle.

    C’et encore un Alsacien, le Professeur Jean-Philippe HESSE, spécialiste de l’histoire des institutions et de l’histoire des persécutions des peuples, qui a levé les obstacles pour permettre la soutenance de la thèse de doctorat en droit de Louis MÉLENNEC à Nantes, en 1996, et sur son DEA en Sorbonne, en 2001. Des « Bretons », ces héros héritiers des 150 millions de victimes du communisme, se seraient opposés à la soutenance de ces diplômes, si Louis Mélenec avait tenté de s’inscrire dans leurs facultés, peuplés de ces gens qui ont joué la carte de leur médiocre « carrière » – l’agrégation, le doctorat, l’administration, la politique – au lieu de la vérité historique et de la Dignité, dans le prolongement des « épurations » dans les départements de Bretagne, là où il y eut beaucoup moins de collaboration qu’en France. On sait aujourd’hui que ceux qui ont tenté de sauver la langue bretonne de 1940 à 1945, furent des patriotes, et que beaucoup d’entre eux détestèrent les nazis : bonne nouvelle pour ce « sçavant » d’un genre spécial, Jean-Luc MELECHON, éminent sympathisant de la Chine au Tibet, de la Bretagne bretonnante, de l’Alsace.
    (A suivre).

    LIRE : De la trouille bretonne et de l’autocensure, par Louis Mélennec, article publié sur la toile.
    Carrer Philippe, Ethnopsyciatrie en Bretagne.
    Mervin, Joli mois de mai 1944.
    Monnier Jean-Jacques, Résistance et conscience bretonne, L’hermine contre le croix gammée, Yoran Emnanner.
    Mélennec Louis, La langue de la honte. Cinquante chroniques publiées dans le site de AR GEDOUR.

  12. LA MISE A MORT DE LA NATION BRETONNE ET DE LA NATION ALSACIENNE

    « L’histoire a servi à la France à coloniser la Bretagne. Aujourd’hui, elle sert aux Bretons à reconquérir leurs Droits et leur Dignité ».

    INTRODUCTION A L’ETUDE DES NATIONS, DE LA NATION BRETONNE ET DE LA NATION ALSACIENNE EN PARTICULIER.

    Ce texte est lisible en version PDF, et peut être transmis à tous les bretons du monde, qui ont tous été sevrés de leur histoire nationale par des procédés que l’on sait, à partir de 1789.

    Nous vivons un drame mondial. Alors que tous les citoyens du monde, quelle que soit leur volonté de s’ouvrir aux autres – la très grande majorité des hommes et des femmes ne souhaitent que vivre en paix, tout en pratiquant leur culture, dans le respect des valeurs dans lesquelles ils croient -, des hommes de l’ombre, souvent des financiers, peu nombreux font un rêve insensé : détruire les cultures et les civilisations, abattre les frontières, en un mot : détruire les nations. Avant eux, il y a eu les délires communistes, qui ont tué plus de cent millions d’innocents, sur le fondement d’ idéologies du même type, là ou tous sont viscéralement attachés, comme à une mère et à un père à la fois : leur pays.

    La France est avancée dans cette oeuvre de destruction, par l’action de « politiques » qui disposent des moyens médiatiques pour manipuler les esprits. Ces êtres d’un nouveau type, cosmopolites, polyglottes, n’ont plus de racines ni d’attaches. Riches de leurs fortunes, ou des privilèges financiers qu’ils se sont attribués par leur participation aux systèmes dans lesquels ils ont plongé les mains, il leur suffira de prendre l’avion pour aller se dorer les orteils dans l’une de leurs somptueuses propriétés au soleil (à Saint Barth, aux Seychelles ou ailleurs), lorsque les troubles deviendront intolérables en France. La Bretagne n’est pas le centre du monde.
    Mais les Bretons ayant découvert que leur histoire a été trafiquée, falsifiée, souvent avec le concours de ceux que nos jeunes désignent maintenant sous le nom de « collabos », pour être remplacée par l’histoire de France – elle même falsifiée dans le sens de l’outrance et de l’autosatisfaction -, ont un rôle particulier à jouer pour aider les autres nations persécutées à renouer avec leurs racines : l’appartenance à sa propre nation est un droit fondamental de tout être humain.

    Aussi ferons nous souvent allusion à notre histoire bretonne, qui aidera les autres à voir plus clair dans leurs propres difficultés avec leurs colonisateurs respectifs. Une mention particulière sera faite aux Berbères, victimes d’une destruction par les Arabes, depuis 1500 ans, aux Catalans, jetés en prison et traînés devant les tribunaux, pour le seul crime qu’on ait trouvé à leur reprocher, aux Alsaciens : défendre leurs droits nationaux, qui ont volés par des assassins.

    L’Europe toute entière est complice de ces agissements.

    Il y a trente ans au moins que les Français, déprimés et anxieux, parlent tous les jours de guerre civile : les attentats sont là, et se multiplient. En 2017, nous y voilà ! Avec d’autres, nous avons tenté, du temps que nous n’étions pas encore exclu des médias français et bretons, d’ouvrir les yeux de nos concitoyens; cela était alors interdit par le discours unique. Les villes bretonnes, alors calmes et placides, Nantes en particulier, sont devenues depuis des sortes de dépotoirs, d’authentiques bordels. Ceux qui tiennent le pouvoir se délectent dans cette fange. Dans les mosquées de Brest, on enseigne maintenant que « ceux qui écoutent de la musique, seront transformés en cochons et en guenons, et seront jetés en enfer ». Voila nos honorables « élus » punis. Ce sera bien fait pour eux. Ils ne sont pas des corrompus : ILS SONT LA CORRUPTION (Juan BRANCO).

    Il faudrait dresser un sottisier des nations, comme nous l’avons fait pour les langues, et pour les injures antibretonnes. On y lirait des choses étranges.

    Extraits de LOUIS MELENNEC, écrits politiques, publiés dans plusieurs pays, mais non en Bretagne, pays dans lequel fleurissent les merdias de la Kollaboration et de la Trouille.

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  13. COMMENT SE CONSTITUENT LES NATIONS.

    L’ALSACE A ETE VOLEE A SES LEGITIMES PROPRIETAIRES.

    (LOUIS MELENNEC)

    La France n’existe pas dans l’antiquité, même à l’état d’embryon.
    Pendant longtemps, les écoliers de France ont appris par coeur les deux phrases suivantes, dues à Ernest Lavisse :
    « En ce temps là, la France s ‘appelait la Gaule ;
    Les Français s’appelaient les Gaulois ».

    Je fus de ceux qui furent condamnés à apprendre par coeur ces insanités. J’avais alors sept ans, j’étais sans défense : une proie facile pour la France menteuse et falsificatrice. On sortait alors de la deuxième guerre mondiale. Au nom de ces fadaises, on a sacrifié des millions d’hommes au cours de la première.
    Les Bretons sont identifiés par Jules César lors de ses deux expédition dans l’Ile de Bretagne, au premier siècle avant Jésus-Christ (Lire : La guerre des Gaules).

    La France ne vient nullement, comme le croyait Charles de Gaulle, « du fond des âges ». Elle n’est née, ni de la Gaule, ni du baptême de Clovis, roi des Francs saliens, envahisseur, cruel, étranger et sans foi, auteur d’atrocités de la même nature que celles de Daech, et de celles perpétrées à Nantes, notre capitale historique, et en Loire Atlantique, sur ordre de Paris, en 1793 et en 1794, ni du jour de l’accession du duc de France Hugues Capet, en 987, sur le trône du royaume de France, qui n’a d’existence que dans certains esprits, en aucun cas dans la réalité des faits, car il n’est à cette époque qu’un confetti territorial.

    La France de Hugues Capet s’étend, d’une manière discontinue d’ailleurs, de Senlis à Orléans. Territoire si exigu que le roi, voyageant du nord au sud de ses territoires, dont il aurait pu faire le tour à cloche-pied, est obligé de prendre des chemins détournés, par exemple pour contourner le donjon de Montlhéry, afin d’éviter les hommes du seigneur des lieux, capable de lui infliger de lourdes pertes. Au fil du temps, les successeurs de Hugues Capet annexent les régions qui entourent Paris, par des moyens divers, qui sont presque toujours des violations du droit.

    Le royaume de France ne devient à peu près stable qu’à partir du règne de Louis XI, qui meurt à 1483. Le pays est menacé de désintégration à plusieurs reprises au cours de son histoire, notamment sous Charles VII, et sous son fils Louis XI. A partir du règne de Louis XI, le royaume s’agrandit de plusieurs territoires, qui sont encore français aujourd’hui. On ne peut guère parler de nation française qu’à partir de Charle VIII (1460 – 1498). Le roman national élaboré à partir de 1789 par les Français est une série de légendes, qui deviennent un catéchisme sous la troisième république. C’est un catéchisme obligatoire, qu’il est interdit de contester, sous peine de lourdes sanctions dans sa carrière.

    Ce roman national est aujourd’hui entièrement anéanti, en particulier depuis les travaux de Suzanne Citron-Grumbach, qui a publié son ouvrage majeur en 1987. (Et de mes travaux, il faut le souligner).
    Là où il n’y avait q’un agrégat de nations inconstituées – selon la phrase célèbre de Mirabeau -, les théoriciens de la révolution créent une légende Contrairement à ce que les Français ont voulu faire accroire, depuis qu’ils se sont emparés de tous les pouvoirs en Bretagne (dans les faits, depuis la mort d’Anne de Bretagne, en 1514), surtout depuis qu’ils ont accaparé, pour eux seuls, la prérogative de faire les carrières, de peser sur les consciences, d’enseigner leur vérité, sans contradiction possible – c’est à dire depuis la révolution des doigts de l’homme -, d’interdire leurs langues et leurs cultures, de détruire leurs institutions ancestrales, la Bretagne n’a jamais été subordonnée au royaume de France, si ce n’est par un joug colonial ; elle n’a jamais été un «fief» de la France, concédé par le roi de France aux Bretons. Pas plus que les Ecossais, les Irlandais, les Gallois, les Catalans, les Tibétains, les Alsaciens, les Kabyles, les Ouighours, les Sahraouis, et bien d’autres peuples, n’ont dû ni leur territoire, ni leur langue, ni leur existence nationale aux Anglais, aux Chinois, aux Français, aux Arabes, aux Marocains., etc. Les Bretons n’ont dû leur existence nationale qu’à eux mêmes, en aucun cas à leurs ennemis français.
    Ces contes pour enfants attardés, qui ont valeur de loi universelle lorsqu’il s’agit d’asservir les nations les plus faibles, sont inventés par les agresseurs, qui, ayant envahi par la force des territoires qui ne leur appartiennent pas, deviennent ensuite des «occupants», et le restent, lorsqu’ils n’ont pas réussi à éliminer physiquement les populations qui, elles, peuplent d’une manière légitime leur pays.
    Le peuple breton est identifié en tant que tel, dès l’antiquité, par Jules César et d’autres auteurs. Fractionnée, envahie, elle a subi les mêmes malheurs que le peuples voisins. A partir du 13ème siècle – comme les autres grandes principautés Européennes, ni plus, ni moins – la Bretagne s’est « centralisée » politiquement peu à peu, c’est à dire a constitué un véritable Etat autour du chef suprême, le «DUX», et de son gouvernement.
    Le vol d’un territoire par le pays le plus fort aux dépens du plus faible n’est rien d’autre qu’un vol. Les complices de ce vol, sont aussi coupables que les auteurs principaux, et relèvent des mêmes sanctions.

    BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE.

    Beaune Colette, Naisssance de la nation France, Paris 1985, Gallimard.
    Citron-Grumbach Suzanne, Le mythe national, Les éditions ouvrières, 1987.
    Favier Jean, Le temps des principautés, de l’an mil à 1515, Paris, Paris, Livre de poche, collection références.
    Lot Ferdinand, Naissance de la France
    Lot Ferdinand, La Gaule,
    Mélennec Louis, Qu’est-ce qu’une nation ? Plusieurs dizaines d’ articles publiés sur la toile.
    Mélennec Louis, Histoire de la Bretagne, plusieurs centaines d’articles.
    Mélennec Louis, Les nations et les malades mentaux de la prétendue révolution française.
    Mollat du Jourdin, Genèse médiévale de la France moderne, Paris, Collection Points,
    Renan Ernest, Qu’est-ce qu’une nation ? Remarquable dissertation, aujourd’hui caduque.
    Temple Henri , Théorie générale de la nation, Gallimard, l’Harmattan.

  14. L’IDENTITE DES PEUPLES EST SACREE. LE RACISME, LES PEDALOS ET LES BRÊLES DU SYSTEME FRANCAIS (2012).

    Les suppressions des identités des nations périphériques intégrées de force dans le royaume des successeurs de Hugues Capet par la prétendue « révolution française », en 1789, SONT DES CRIMES CONTRE L’HUMANITE.

    Chacun de nous souhaite que les hommes, les nations, le peuples, les civilisations se rapprochent, se comprennent, cessent de se combattre de s’humilier, et aient la sagesse d’élaborer un code universel de valeurs communes, qui leur permettrait de vivre ensemble, d’une manière harmonieuse, même s’ils sont différents. Rien n’est plus absurde que le racisme, qui prêche la haine de l’autre, à cause de ses différences.
    On vient de découvrir – par nos travaux notamment -, que le racisme est universel : des imbéciles ont professé, dans de grands merdias français, jusqu’à une époque très récente, que le racisme est une invention occidentale et française, et que le racisme anti-blanc n’existe pas !!! Ces criminels ont culpabilisé nos civilisations, et sévissent encore (voir notre article : Mélennec, racisme, esclavage, colonialisme). Chaque peuple possède une identité, à laquelle il est attaché d’une manière viscérale, férocement peut-on dire. Il en est seul propriétaire légitime, et, ni de près ni de loin, les pédalos et les brêles que le système français met en place à Paris n’ont le moindre droit de s’immiscer dans ce privilège fondamental des Nations, qu’après y avoir été autorisée par un vote solennel, sur les décisions qui doivent être prises.

    L’identité bretonne, l’identité alsacienne ne se confondent en aucun cas avec l’identité française; elles leur sont antérieures de 1000 ans au moins. Les Bretons, les Alsaciens sont les seuls propriétaires de leur identité, ils ont seuls qualité pour décider de ce qui leur appartient.

    Le multiculturalisme serait un bel idéal, s’il était réalisable. Il ne l’est pas, dans l’état présent des choses : les cultures et les religions sont encore trop différentes, pour que coexistent sur une large échelle des peuples qui professent des idées, des idéaux, des principes radicalement opposés. L’élaboration de principes admis par toutes les cultures est très hautement souhaitable, ce que nous ne cessons de prêcher depuis des dizaines d’années. A partir du moment où, pour les mêmes situations, les mêmes problèmes, les individus prétendent, dans leurs textes sacrés, « tuez les tous », alors que d’autres affirment « Aimez votre prochain comme vous mêmes, tous les hommes sont frères », ou encore : « la femme est en toutes choses l’égale des hommes », alors que d’autres prétendent que la femme est l’esclave de l’homme, des conflits sanglants entre les communautés sont inévitables. Lorsque, d’un côté, on achète les femmes comme des bestiaux, lorsqu’on les excise, les insulte, les bat, les viole, les claustre dans le logis de leurs maris, les chasse, leur enlève la garde de leurs enfants lorsqu’elles sont répudiées, alors que de l’autre côté on a découvert, depuis deux mille ans, qu’elles sont nos mères, nos soeurs, nos épouses, les mères de nos enfants, et qu’elles transmettent les valeurs de notre civilisation, comment imaginer que des sociétés si dissemblables peuvent fonctionner ensemble ? Nier cette réalité simple, ne pas vouloir laisser le temps faire son oeuvre, conduit l’humanité à sa perte. Le rêve communiste, même si certains de leurs initiateurs furent de bonne foi, a tué plus de cent millions d’innocents; il faut se souvenir, de cela en permanence, et ne jamais s’éloigner des principes de réalisme et de réalité.
    Les brêles et les débiles mentaux qui veulent nous priver de ce qui nous est le plus cher, notre identité, doivent être saisis par la peau du dos, et jetés en prison : à vie, au pain sec, et à l’eau.

    LOUIS MELENNEC, docteur en droit et en médecine, historien.
    Lire, absolument :  » Histoire de la Bretagne pour les nuls et les collabos ».

  15. LA NATION ET LES MALADES MENTAUX DE LA PRÉTENDUE”REVOLUTION” FRANÇAISE. NATION BRETONNE, NATION FRANÇAISE.

    En 1789, des malades mentaux ont tenté, par un trait de plume, de supprimer de vieilles nations, plus antiques que la France. Parmi elles, les Bretons, les Basques, les Alsaciens, les Savoyards.

    Les Nations ne se créent ni par des traits de plume, ni par des lois, ni par des décrets, ni par des dérangements de l’esprit. Ceux qui ont instauré cette fausse religion par la violence, sont d’ailleurs morts sur l’échafaud. Ce qui fut un grand bien pour tous.
    Les nations sont le fruit de l’histoire des peuples qui ont vécu ensemble de longs siècles, partagé les mêmes valeurs, les mêmes peines, les mêmes joies, souvent parlé les mêmes langues, sur un territoire qui leur appartient, en aucun cas à leurs ennemis, à plus forte raison si ce territoire leur a été volé par la force, et si cet ennemi s’y maintient seulement parce qu’il détient le manche de la cognée.

    Les Bretons, persécutés par leur voisin depuis des siècles, castrés de leur langue, de leur culture, de leurs institutions ancestrales, ont, en parfait accord avec les principes du droit international, réécrit ce qui est maintenant considéré comme un droit de l’homme, un VRAI :

    « Chaque être humain a droit à son identité, à ses sentiments, à sa personnalité, à ses pensées. Il est le seul à avoir le droit de choisir et d’adhérer à la nation qui est la sienne. Ce droit est sacré. Son titulaire est seul qualifié pour y renoncer, s’il le souhaite. Tout pays qui tenterait de lui imposer une nationalité qu’il n’a pas choisie est hors la loi internationale, et doit être sanctionné sévèrement ».

    A répandre partout dans le monde : ce principe est universel. Il vaut pour le peuple alsacien comme pour les autres.

    Louis MELENNEC, docteur en droit, docteur en médecine, diplômé d’histoire de la Sorbonne.

  16. QU’EST-CE QU’UNE GUERRE JUSTE, QU’EST-CE QU’UNE GUERRE INJUSTE ? Louis Mélennec, docteur en droit et en médecine, historien de la Bretagne.

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    Qu’est-ce qu’une guerre juste ? Qu’est-ce qu’une guerre
    injuste ? (Louis Mélennec)
    La guerre d’invasion de la Bretagne par la France (1487 – 1491) fut une guerre CRIMINELLE.
    L’occupation de l’Alsace par les armées françaises de Louis XIV, les abominations commises par ces troupes et celles qui ont colonisé l’Alsace, SONT DES CRIMES CONTREL’HUMANITE; ils ne sont pas prescriptibles, et pourront indéfiniment être poursuivies.

    Lu dans Wikipédiouse sous la plume d’un « sçavant breton» :

    « Le docteur Mélennec se trompe, il use de notions anachroniques : tout le monde sait
    que cette notion de guerre juste a été inventée par le pape Jean-Paul II, pour
    condamner l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis et les Bush père et fils »).
    Encore gagné, la Bretagne, des agrégés, des docteurs, des merdias, des esclaves, des
    « subventionnés ».
    Ceci est un cours de rééducation, de remise à niveau pour débiles mentaux, qui
    détruisent leur pays et notre identité.
    Vous demanderez à M.M. Le Drian et Bernard Poignant , eux aussi agrégés
    d’HYSTOYRE BRETONNE, de vous remettre à la page.

    @@@@@@@@@@@@@@@@@@@
    La théorie de la guerre juste. La guerre criminelle d’invasion
    de la Bretagne en 1487 – 1491.
    La théorie de la guerre juste n’est pas une théorie récente ou formalisée
    tardivement, mais un concept très ancien de l’humanité civilisée. Ce n’est, en aucun
    cas, une théorie inventée par le pape Jean Paul II pour condamner les Bush père et fils
    d’avoir donné ordre aux armées américaines d’envahir l’Irak, en 1991 et en 2003, à
    seule fin de s’emparer des richesses pétrolières de ce pays, en violation manifeste du
    Droit international. (Ce que l’on a pu lire sous la plume des « sçavants » de
    Wikipédia). Sans vouloir en faire remonter l’origine au Code d’Hammurabi, qui
    condamne la violence exercée par le fort sur le faible, elle est déjà évoquée par
    Polybe, par Cicéron, et par plusieurs auteurs de l’antiquité, y compris des philosophes
    chinois. On admet qu’elle a été codifiée par Saint Augustin. De nombreux théoriciens
    se sont préoccupés, après lui, d’en définir les contours, notamment Vitoria, Suarez,
    Saint Thomas d’Aquin, Hugo Grotius. Plus près de nous, des auteurs comme Holmes
    Robert L., Michael Walzer (Just and injust War, 1977), Bertrand Lemennicier (La
    notion de guerre juste, Le Québec libre, 12 avril 2003), ont repris cette théorie, et ont
    tenté de la compléter, notamment sur le point de savoir si une guerre “préventive”
    peut prétendre être qualifiée de “juste”, ou si elle est injuste par nature. Toutes choses
    ignorées par l’université de Bretagne, dans sa totalité. Au moment où se préparent les
    invasions de 1488 et de 1491, les théologiens et les juristes savent parfaitement ce
    qu’est une guerre juste et une guerre injuste. Nous allons voir que la connaissance
    qu’en ont les lettrés et les clercs du temps – en particulier les proches conseillers des
    princes -, est telle, que ce sont ces considérations de morale et de droit international
    qui, en plein Conseil royal, ont abouti, la Bretagne écrasée et détruite par les Français
    en 1488, à bénéficier d’un “sursis” de deux ans, jusqu’au coup fatal de 1491.
    La lecture des écrits de Saint Augustin, qui a vécu au quatrième siècle, permet
    d’affirmer que la théorie de la guerre juste est presque complète sous sa plume. Les
    auteurs très nombreux qui écrivent après lui ne font guère que préciser ou développer
    certains points. À partir du 14 ème siècle, l’édifice doctrinal mis en place par
    Augustin ne s’enrichit plus guère que de détails. Une guerre est dite juste lorsqu’elle
    remplit les conditions ci-après :
    1 – Elle ne peut être déclarée que par l’autorité légitime, c’est-à-dire le Prince, celui
    qui détient les attributs de la souveraineté. Les auteurs – presque toujours des clercs –
    n’ont pas tenté d’interdire la guerre. L’espèce humaine n’est pas assez sage pour
    pouvoir l’empêcher, et n’a aucun moyen pour le faire. La guerre, disent-ils, est dans
    tous les cas, un mal en soi, par les malheurs qu’elle engendre. Mais elle est parfois
    nécessaire, ne serait-ce que pour défendre des droits légitimes, et pour se défendre
    d’une invasion injuste. Du moins doit-on en limiter l’usage le plus possible. La
    première restriction est d’en interdire l’usage aux particuliers. Quiconque dispose
    d’une armée – parce qu’il a les moyens financiers de lever des soldats et de les payer
    – n’est pas autorisé à faire la guerre pour s’approprier les biens et territoires d’autrui ;
    il peut seulement mettre ses troupes au service d’un souverain légitime, habilité, lui –
    si les autres conditions sont réunies -, à déclencher une guerre.
    2 – Pour être juste, la guerre doit avoir un but juste. Une guerre d’invasion, qui a pour
    objet de s’emparer de territoires appartenant à d’autres nations ou à d’autres princes,
    est, par nature même une guerre injuste. Comme le dira le chancelier de France en
    1488, après la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, alors qu’Anne de Beaujeu se
    prépare à désarticuler la Bretagne vaincue, et à s’emparer pour son propre compte du
    comté de Nantes, une telle manière de faire est indigne : c’est un vol (une volerie
    dans le langage du temps). En revanche, lorsqu’il s’agit de récupérer un territoire qui
    a été injustement annexé, la nation victime de cette iniquité est autorisée à le
    récupérer par les armes. (Si donc, en 2021, la Bretagne possédait une armée, elle
    pourrait légitimement récupérer la Loire Atlantique et Nantes par la force).
    3 – Les moyens mis en œuvre par le pays qui déclenche ou initie la guerre doivent
    être proportionnés au but à atteindre.
    Tout d’abord, on doit tenter de trouver un accord d’une manière pacifique, par la voie
    de la négociation. Ce qui va être refusé à de multiples reprises à la Bretagne envahie
    par la France, nous allons le voir, jusqu’à l’imposture de 1491. Lorsqu’il s’agit de
    récupérer un fuyard enfui de l’autre côté d’une frontière, on n’envoie évidemment pas
    10 000 hommes pour s’en emparer ! Encore convient-il d’insister sur le fait que nul
    n’a le droit, depuis longtemps, de franchir les frontières bretonnes sans l’accord
    explicite du gouvernement breton, la Bretagne étant souveraine, et ayant seule le
    monopole de l’exercice de la contrainte et de la force à l’intérieur de ses frontières.
    4 – Chose qui peut paraître étrange, le but de la guerre n’est pas la guerre, mais la
    recherche de la paix. Une fois corrigée l’injustice ou l’iniquité qui a motivé la guerre,
    on doit à tout prix se mettre d’accord sur les termes de la paix, qui est le but
    recherché. La volonté de paix de la Bretagne existe dès avant les hostilités ; toutes ses
    demandes – certaines signées par Anne de Bretagne elle-même, et appuyées par le
    pape, vont se heurter à des refus intransigeants de la France, celle-ci ayant un seul
    objectif : s’emparer de la Principauté, en aucun cas faire la paix.
    5 – La paix doit être juste. Une fois l’iniquité vaincue par les armes, les parties au
    conflit doivent discuter d’une bonne paix.
    L’expression est souvent utilisée, à l’époque. Il est interdit au vainqueur d’écraser le
    vaincu. Ici encore, la conception qu’ont les Français de cette « bonne paix » que le
    droit de l’époque impose à tout prince chrétien, est pour le moins étrange, car jamais
    le roi de France ne proposera une bonne paix à la Bretagne. Ce que nous allons
    démontrer.
    En fait, au cours de cette guerre faite par la France à la Bretagne, toutes ces
    conditions imposées par le droit du temps vont être violées par les Français, d’une
    manière voulue, répétitive et consciente. Ils savent ce qu’ils font, et pourquoi ils le
    font : le mal. Foncièrement malhonnêtes, ils ne vont jamais cesser d’utiliser les
    mêmes procédés que Louis XI : le mensonge, la ruse, l’hypocrisie, l’absence de
    scrupules, le vol.
    Les crimes sont commis par la France en parfaite connaissance de cause.
    La chancellerie française, la chancellerie bretonne sont elles au courant, à cette
    époque, de ce que ont une guerre juste et une guerre injuste ? A-t-on réellement
    conscience que la guerre d’invasion de 1487 à 1491 est une guerre injuste, comme
    telle très gravement violatrice des lois divines, civiles et canoniques ? Et que les
    coupables encourent la damnation éternelle ? Aucun doute à cet égard, aucun doute
    non plus sur le fait que les Français triturent leur argumentation, et violent le droit
    d’une manière réfléchie, voulue, consciente, pour tenter de se donner trompeusement
    raison, en usant de sophismes et de mensonges .
    Alain Bouchart, juriste et historien breton contemporain des faits, conseiller d’Anne
    de Bretagne, dans ses « Grandes chroniques de Bretaigne », en donne une définition
    parfaite, lorsqu’il relate – avec une honnêteté scrupuleuse, précisément pour
    condamner péremptoirement les agissements de la France (folio 104) :
    « Il n’est permis à aucun chrétien, qu’il soit prince ou autre seigneur, d’envahir,
    d’assaillir, ni de prendre par la force les pays et et les seigneuries, si celui qui donne
    l’assaut ( = l’envahisseur, l’assaillant) ne possède ni droit ni titre prouvé. S’il le fait, il
    encourt la damnation éternelle de mort …. Ceux qui envahissent et assaillent sans
    droit ni titre les possessions de leurs frères chrétiens pour les mettre en leur
    obéissance, doivent être réputés en infraction avec la loi divine ».
    Les années 1487, 1488, 1489, 1490, 1491, vont démontrer d’une manière étonnante l’
    hypocrisie des Français, qui non seulement ne vont cesser de justifier la guerre
    d’invasion de la Bretagne au regard de ces principes juridiques, en mentant
    effrontément, accusant les Bretons d’être les agresseurs, mais aussi ne respecteront
    aucun des traités signés, et jurés par eux sur les écritures saintes.

    @@@@@@@@@@@@@@@@@
    LOUIS MELENNEC, historien de la Bretagne, Docteur en droit et en
    médecine, DES de droit public, de droit privé, de sciences criminelles,
    ex. enseignant des facultés, ex-consultant près le Médiateur de la
    République.
    Nota bene. M.M. Lefur et Molac ont introduit la langue bretonne à l’assemblée
    nationale. On parle de la promouvoir comme deuxième langue de la république. M.
    Molac envisage de réformer la constitution ! Bonne chance ! M. Mélenchon a
    découvert que l’abolition des privilèges, le 4 août 1789 est l’oeuvre des Bretons. Il
    s’est converti au multilinguisme, mais persiste à croire que les écoles DIWAN sont
    des sectes, et que les Bretons ne parlent pas une langue, mais cinq jargons, sortis des
    cavernes de Cro-magnon. 27 députeux et sénateux, en 2014, impatients de voir cette
    anomalie disparaître, ont voté le rattachement de Nantes à la mère patrie française.
    Bénis soient-ils !
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    actualités et politique.

    1. Wickimachin est tenu par les adorateurs du Roman national. Toute modification d’un article concernant un héros-bourreau est supprimée dans les heures qui suivent.
      Turenne est intouchable. J’ai testé ChatGpt qui répond qu’il n’y a aucune preuve que Turenne soit un criminel de guerre.
      Intelligence ou imbécilité artificielle ?
      Nivelle a écrit : « Ah ! J’en ai envoyé des Bretons et des Bretons aux premières lignes »
      Cordialement

      1. Les bonnes paroles du Bon Docteur Mélennec
        3 septembre 2021

        LA DECEREBRATION DES BRETONS

        Je vous ai promis quelques munitions.
        La France – ainsi désigne – t-on le pays qui, à partir de Hugues Capet, élu « roi » d’un confetti territorial guère plus étendu que DEUX départements actuels (987), s’est « agrandi » peu à peu, en s’emparant de duchés, de comtés, de vicomtés, de seigneuries qui ne lui appartenaient pas. Presque toujours par des moyens ILLEGAUX, des guerres, des invasions, des destructions, des massacres humains, des persécutions, des déplacements de populations chassées de chez elles, des installations de sujets des rois dans les territoires VOLES aux populations premières, dont on ne reconnaît l’existence que depuis quelques dizaines d’années : la Bretagne, la Flandre, le pays Basque, le Béarn, le Niçois, la Savoie, l’Alsace, la Lorraine, la Flandre …
        L’histoire de ces nations, interdite, a été remplacée par celle du colonisateur. La langue ancestrale a été mise à mort.
        Ces actes monstrueux se sont poursuivis jusqu’à Napoléon III (1808 -1873), puis jusqu’à 1960.
        Ainsi la France, construite de bric et de broc, en aucun cas « Hune et Hindivisble », est devenue un « hexagone », en incluant DE FORCE les nations périphériques qui n’en avaient jamais fait partie, mais souvent étaient historiquement plus anciennes quelles. La Bretagne et l’Alsace ont ainsi été « ingurgités » er digérées, broyées par par des invasions et des conquêtes, avec des dégâts humains, matériels, psychologiques collossaux, y compris des troubles psychiques importants chez les populations acculturées. (1532 pour la Bretagne ; 1648 pour l’Alsace). Ces pays ont été TUES mentalement, psychiquement DETRUITS, privés de leur histoire et de leur véritables IDENTiTES par des pays authentiquement colonisateurs, VOLEURS et SPOLIATEURS.
        ·
        Les colonisateurs, comme vous le savez, ont trouvé d’ignobles complices dans les populations locales, par de l’argent, des postes et des fonctions juteux, des avantages que seuls des dégénérés mentaux, sans dignité, peuvent accepter. c’est toute la Bretagne et l’Alsace QUI SONT BAISEES.

        ça suffit maintenant.
        En Bretagne l’un des « quotidiens » payé pour MENTIR perçoit 12millions de subventions volées chaque année dans les poches des contribuables pour accomplir sa tâche ignoble.

        Nous n’avons plus le droit au mensonge ni au ridicule.
        LA COLONISATION DE LA BRETAGNE PAR LA FRANCE DURE DEPUIS CINQ SIECLE (1532 – 1789)..LA COLONISATION DE L’ALSACE DURE DEPUIS 1648.

        NOUS DEVONS PARLER. Ce n’est pas un acte de courage : C’EST UN DEVOIR.

        Quelques citations introductives :

        Jules Michelet (1831) : « La Bretagne est une colonie comme l’Alsace et les Basques, plus que la Guadeloupe ». »Il faut extirper l’identité bretonne ».

        Malte-Brun (1831) « Les habitudes des Bretons, leurs coutumes, leur crédulité et leurs superstitions leur laissent à peine une place au-dessus de l’homme sauvage »
        .
        Auguste Romieu, sous préfet de Quimperlé (1845) : «Surtout rappelez-vous, messieurs, que vous n’êtes établis que pour tuer la langue bretonne.»

        « La Basse-Bretagne, je ne cesserai de le dire, est une contrée à part qui n’est pas la France. Exceptez-en les villes, le reste devrait être soumis à une sorte de régime colonial. « .
        Créons pour l’amélioration de la race bretonne, quelques-unes de ces primes que nous réservons aux chevaux… ». (!!!!!!!!!)

        Laurent Tailhade (1903) : « Le Breton est le Nègre de la France « (L’Assiette au Beurre)….

  17. LOUIS MELENNEC. J’ai publié plus de MILLE articles ou commentaires sur l’histoire falsifiée de la Bretagne, depuis 50 ans, et les abominables persécutions que nous avons subies depuis notre annexion de 1532. Mes articles font autorité désormais.
    J’ai aussi écrit sur l’Alsace.
    LE LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE est téléchargeable gratuitement par Internet. Je pense que si vous le lisez, vous allez vous apercevoir que votre histoire est la nôtre, et réciproquement. Nous pourrons ensuite coopérer étroitement.
    Je peux être joint par mail et par téléphone aisément.
    De ma vie, je n’ait écrit que sous mon nom et sous mon prénom. Rien à voir avec ces fumistes des réseaux sociaux, qui insultent, et se cachent derrière leur médiocrité.

  18. Comme en Bretagne, les et les sénateux n’ont qu’un idée en tête : passer à la caisse chaque mois.
    Nous en avons LA CERTITUDE ABSOLUE EN BRETAGNE.
    Ils ne cessent de nous trahir.
    On n’est jamais trahi d’une manière aussi répugnante que par les seins : c’est une loi millénaire.
    Les Jeunes exigent qu’on les juge., comme à Nuremberg.

    LOUIS MELENNEC

  19. Dr MELENNEC (Paris).
    La falsification de l’histoire par les Français est telle, que PERSONNE ne sait en France qu’il y a eu un Etat d’Alsace – Lorraine.
    Vivent les Bleus : toujours au sommet de la connaissance et de la Liberté !
    Savez-vous que nous avons appris à l’école que « LA FRANCE A APPORTE LA LIBERTE AU MONDE » ???
    Le pire : enfants, nous l’avons cru !
    Un Alsacien au Breton que je suis :
    « Quel dommage, mon bon docteur, qu’il y ait la France entre nous  » !

    1. Merci pour votre commentaire. C’est quand même curieux, c’est dans les pays à forte identité comme la Bretagne et le Pays-Basque que j’ai été le mieux reçu lors de déplacements professionnels. Ailleurs, j’ai été traité de Boche, j’ai été accusé de bouffer le pain des Français…
      Bonne journée à vous, cordialement

      1. Ce n’est pas incompatible ! Il y a aussi des gens intelligents et braves en Bretagne, comme ailleurs. Vous êtes probablement tombé sur des gens INFORMES, qui ne sont pas la majorité, loin de là, car la censure bretonne est invraisemblable, et les KOLLABOS très nombreux ! (les députeux, comme chez vous, passent à la caisse tous les mois).
        Mon tél est accessible sans liste rouge. Appelez moi.
        J’ai BEAUCOUP d’admiration pour les Alsaciens.
        Ceux qui vous ont traité de BOCHE sont des CONS. Des hyper-CONS, des sapré-CONS. Voila l’explication.
        Lisez le LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE ! Et diffusez le !

      2. Vous me dites que je n’ai pas confirmé mes commentaires.
        C’est que votre « mode d’emploi » est incompréhensible.
        Donc, faites-le !!!!!!!!

      3. Bonjour, il s’agit peut-être d’une réponse automatique du site. Il n’y a pas besoin de confirmer les commentaires. Bonne fêtes à vous. cordialement

      4. Je suis très ému par les HORREURS que des « Français » ont fait aux Alsaciens. Ce sont des PORCS qui ont agi ainsi.

  20. Merci de mettre de nous rappeller ces faits qui ne sont pas sans conséquences sur notre perception de l’Histoire. Pour le partage, il est dommage que vous ne proposiez l’url raccourcie (Twitter et ses caractères limités), des icones de réseaux sociaux et des tags pertinents pour ces derniers.

    1. Bonjour,
      Merci pour ce message. C’est une bonne idée, je vais essayer de mettre en place les icônes des réseaux.
      cordialement

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