Turenne est tué d’un boulet de fauconneau par l’artilleur impérial Koch à Sasbach.
Pour le Roman national, un simple artilleur allemand, surtout impérial n’a pas la capacité de tuer un maréchal de France. Un boulet tiré au hasard, aurait touché le noyer sous lequel Turenne se trouvait en compagnie du commandant Saint-Hilaire. C’est une branche de l’arbre, qui en tombant aurait fracassé le crâne du maréchal. Le gros impact sur la dossière de la cuirasse du maréchal reste un mystère tout comme le bras perdu au même instant par le lieutenant-général de l’artillerie Saint-Hilaire.
Le boulet qui a tué Turenne se trouve dans trois endroits différents : perdu dans l’herbe du champ de bataille, au musée de Sasbach ainsi qu’au musée de l’armée à Paris.
L’artilleur impérial Koch a demandé une pension à l’Empereur, qu’il n’a jamais reçue.
Le 1er août, le lieutenant-général Vaubrun qui a remplacé Turenne est tué près de Willstätt sur la Kizig. La ville est incendiée par les Français. Le comte de Lorges prend la tête de l’armée.
Le 3 août, l’armée française est en déroute. Elle est repoussée en Alsace, de Lorges est blessé, il ne reste plus que 10 000 combattants.
Le 4 août, les Impériaux ont tiré une triple salve de toutes leurs pièces pour célébrer la victoire et le refoulement des Français au-delà du Rhin
Salve schiessen der keyserlischen wegen erhaltener victori : Montag den 26 dito, umb mittag, haben die keyserlischen in ihrem lager auss allen stücken dreymal salve undt victori geschossen, wegen vergangegenen treffens, undt die Frantzosen wider über Reyhn getrieben worden.
Chronique strasbourgeoise de Johann Jacob Walter