1920 : Saccage de la gare Jungenstil de Colmar

L’architecte de la gare sise dans le quartier impérial de Colmar, s’est inspiré de celle de Danzig.[1] L’aigle impériale du fronton a été martelée et remplacée par les armes de Colmar, tout comme la date : « Erbaut 1905-1906 » remplacée par l’inscription latine : « Anno Domini 1905-06 » Mais le plus grave est le saccage des cariatides du hall de la gare dont se réjouit le germanophobe Hansi, futur conservateur du musée Unterlinden de la Ville.

«Il serait difficile d’imaginer quelque chose de plus grotesque et de plus laid que ces bustes d’employés boches et de portefaix, coiffés de la casquette plate tenant en mains des tickets de chemin de fer des pinces de contrôleurs ou des colis… 

Dès l’Armistice, on se demandait ce qu’il, fallait faire de ces échantillons typiques de l’art germanique… L’administration des chemins de fer d’Alsace naturalisé, francisé l’œuvre du sculpteur boche. Un beau jour l’on vit arriver un tailleur de pierres qui à  grands coups de maillet, se mit à arrondir les bords des casquettes plates, fit sauter les cocardes et les remplaça par l’insigne des employés français et écrivit sur la casquette du portefaix ou Dienstmann, le mot Commissionnaire. Ainsi, dans quelque cent ans, n’importe quel professeur de Germanie pourra, grâce à ces détails, nous prouver que ces horreurs sont d’authentiques œuvres d’art françaises ». (Jean-Jacques Waltz, dit Hansi)

Depuis, toutes les statues du hall de la gare ont été supprimées.

[1] Aujourd’hui : Gdansk en Pologne

Der Architekt des Bahnhofs im kaiserlichen Viertel von Colmar ließ sich vom Bahnhof in Danzig inspirieren. Der kaiserliche Adler auf dem Giebel wurde gehämmert und durch das Wappen von Colmar ersetzt, ebenso wie das Datum: « Erbaut 1905-1906 », das durch die lateinische Inschrift:  » Anno Domini 1905-06″ ersetzt wurde. Am schlimmsten ist jedoch die Verwüstung der Karyatiden in der Bahnhofshalle, über die sich der deutschfeindliche Hansi, der künftige Kurator des Unterlinden-Museums der Stadt, freut.

« Es wäre schwer, sich etwas Groteskeres und Hässlicheres vorzustellen als diese Büsten von Kraut- und Faktothekern mit flacher Mütze, die Eisenbahntickets, Schaffnerzangen oder Pakete in den Händen halten…

Nach dem Waffenstillstand fragte man sich, was man mit diesen typischen Mustern der germanischen Kunst machen sollte… Die Verwaltung der elsässischen Eisenbahnen naturalisierte und frankisierte das Werk des deutschen Bildhauers. Eines schönen Tages kam ein Steinmetz, der mit einem Hammer die Ränder der flachen Mützen abrundete, die Kokarden absprengte und sie durch die Insignien der französischen Angestellten ersetzte und auf die Mütze des Trägers oder Dienstmanns das Wort Commissionnaire schrieb. So kann uns in etwa hundert Jahren jeder Professor in Germanien anhand dieser Details beweisen, dass diese Schrecken authentische französische Kunstwerke sind ». (Jean-Jacques Waltz, genannt Hansi)

Seitdem wurden alle Statuen in der Bahnhofshalle entfernt.

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