Les plaintes recueillies portent en général :
Sur la suspicion à laquelle les Alsaciens-Lorrains se heurtent chez certains fonctionnaires français, qui ne sont pas en mesure de faire la distinction entre de vrais Alsaciens et des Allemands;
Sur le refus ou le retrait fréquemment injustifié du permis de séjour;
Sur les difficultés qu’ils éprouvent à rentrer dans leurs foyers, même hors de la zone des armées;
Sur la mise sous séquestre de leurs biens;
Sur les conditions de leur réintégration dans la nationalité française ».1
1 Ministère des Affaires étrangères : Conférence d’Alsace-Lorraine du 10/02/1915