En 1915, le futur maréchal Joffre a inventé le mythe de la potiche alsacienne qui prouve au monde entier l’indéfectible attachement des Alsaciens à leurs prétendus maîtres. L’idée a fait fureur et même Führer, puisque cette idée a été reprise et ressassée des milliers de fois jusqu’à nos jours. Pas une cérémonie officielle sans Alsaciennes, petites ou grandes, de préférence avec une cocarde sur la coiffe. Les Alsaciens sont rares parce qu’ils ne font pas fantasmer et ne sont pas assez décoratifs.
Si les gouvernements successifs adorent les Alsaciennes, en photo, ils ont horreur de leur culture et de leur langue maternelle, l’Esàsserditsch, qu’ils espèrent voir disparaître à jamais.
Banquet de la Libération à Colmar (témoignage)
Des Alsaciennes en costumes ont été demandées à l’accordéon-club de la ville pour faire le service bénévolement. Certaines ont accepté dans l’espoir de faire un bon repas. Rien n’a été prévu. Les officiels civils et militaires se bâfraient et buvaient au frais des contribuables. Des Alsaciennes ont accepté de faire les bonnes dans l’espoir d’un repas de fête mais rien n’a été prévu pour elles. Heureusement, une brave cuisinière leur a offert discrètement de bons morceaux.
Quand il n’y avait pas d’Alsaciennes, les journaux trafiquaient les photos en rajoutant une coiffe comme ci-dessous.
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