Il est impératif de supprimer l’obélisque à la gloire du maréchal Turenne, le boucher de la plaine du Rhin et de débaptiser en Alsace, les rues portant son nom. En janvier 1675, il a fait violer et massacrer les habitants de Türkheim. peut-on imaginer un monument à la gloire des SS à Oradour-sur-Glane ainsi qu’un pont en l’honneur de leur commandant ?
Certains élus veulent garder les noms de rues à la mémoire de criminels de guerre en ajoutant, disent-ils, une note explicative. Ils savent très bien que leur proposition sera rejetée. Les riverains vont crier au scandale.
La seule solution est de remettre les noms historiques des rues : « Krütenau à Colmar » ou de choisir une personnalité respectable comme Albert Schweitzer, prix Nobel de la paix.
Il en est de même pour les monuments comme celui de Kléber qui ne font pas honneur à l’Alsace.
Afin de ne pas démonter les monuments litigieux, les pires excuses sont avancées : « Ce monument célèbre tous les libérateurs de l’Alsace » « Ce monument rend également hommage aux victimes des attentats » « Ce monument fait partie de notre histoire » « Ceux qui veulent démonter l’obélisque de Turckheim à la gloire de Turenne sont des Nazis ».
Il est utile de rappeler que le maitre d’œuvre de ce monument (financé par l’ultra-droite française) et ordonnateur de l’inauguration est le général Maxime Weygand, antisémite notoire, antidreyfusard et ministre des affaires juives de Pétain.