De graves malversations ont eu lieu pour s’approprier immédiatement des grands magasins Knopf, avec la complicité d’officiers de l’armée d’occupation française.
Les Warenhaus Knopf ont réouvert sous l’enseigne « Nouvelles Galeries » deux semaines seulement après l’entrée du général Gouraud à la tête des troupes françaises le 22 novembre 1918.
Au mépris de l’article VI de la Convention d’Armistice signée par la France, Moritz Knopf et sa famille, de confession juive, sont expulsés manu-militari, tous leurs biens sont saisis : les avoirs bancaires, les grands magasins, leur villa et son contenu.
« Dans tous les territoires évacués par l’ennemi, toute évacuation des habitants sera interdite ; il ne sera apporté aucun dommage ou préjudice à la personne ou à la propriété des habitants. Personne ne sera poursuivi pour délits de participation à des mesures de guerre antérieures à la signature de l’armistice ».
Bien que les saisies soient illégales, une procédure est à respecter : les biens confisqués doivent être mis sous séquestre et ne peuvent être vendus avant le 17 avril 1919. Auparavant un avis de séquestration paraît dans la presse locale. Les premiers avis sont datés de février 1919. La procédure n’est pas respectée pour Moritz Knopf dont les grands magasins sont cédés directement à des affairistes, probablement venus de France. Aucun avis de mise en liquidation des grands magasins Knopf de Straßburg n’est paru dans le Journal officiel de la République comme cela a été le cas pour le magasin colmarien.

L’affaire Dreyfus, a révélé l’antisémitisme de nombreux officiers comme Pétain. Les premiers expulsés (par l’armée) sont de riches industriels et commerçants juifs qui faisaient vivre de nombreuses familles alsaciennes.
Le 7 décembre 1918, les Nouvelles Galeries occupent les grands magasins Knopf, rue des Arcades. Elles publient dans l’Elsässer, trois pages de réclames pour liquider le stock des marchandises Knopf à moitié prix, dont 5% seraient versés au bénéfice des « Rucksackfranzozen », les revenants alsaciens.



La population strasbourgeoise étant germanophone, les magasins de la ville rédigent leurs nombreuses réclames en allemand : Au petit Paris, Bon Marché, Grands Magasins Populaires, Kapp & Cie, Louvre, Magasins modernes, Magmod, Metzger, Palais des nouveautés, etc…
Curieusement, durant leur éphémère existence, les Nouvelles Galeries n’ont publié que quatre annonces publicitaires, toutes rédigées en français. La dernière parue en février vante quelques produits alimentaires. Il semble que les « Warenhaus Knopf » n’ont été achetés que pour faire le maximum de bénéfices avant de s’en débarrasser dix mois plus tard. Cela ressemble à une grosse escroquerie réalisée avec la complicité de prétendus « Libérateurs ».


Le 20 octobre 1919, le magasin Boka remplace les Nouvelles Galeries aux 41/45 rue des Arcades.


LOUIS MELENNEC. BRETAGNE ET ALSACE.
Vous rendez un service immense à TOUS, en nous révélant ces comportements ignobles de vos ennemis en Alsace. Nous n’avons RIEN CONNU de tout cela, car votre histoire comme la nôtre a été entièrement trafiquée et falsifiée par la France, pays des DOIGTS DE L’HOMME, non pas des droits de l’homme. En Bretagne, la langue et la culture ont à ce point été humiliées, que nos parents, nos grands parents, et nous-mêmes ignorions tout de notre histoire nationale. Nous étions tous atteints d’une véritable névrose d’acculturation, à base de HONTE DE SOI, et de sentiment d’infériorité, avec des troubles psychiques multiples. L’alsacien JJ Kress, nommé psychiatre à Brest, nous a aidés à y voir clair, en décrivant ces troubles majeurs qui résultent de la privation totale de la langue maternelle et nos valeurs culturelles. Puis nos propres psychiatres et médecins, dont je fais partie, ont confirmé ces publications précieuses, mais lentement, car notre esprit était embrumé et embrouillé; nous avons eu du mal à admettre que nous étions manipulés. Nous avons cru, à la longue, avec la complicité de nos députeux, de nos sénateux, pire : de nos « hystoryens », que nous étions des sous-être humains, des PLOUCS. C’est encore une alsacienne, Suzanne CITRON-GRUMBACH qui a brisé le moule de cette falsification meurtrière de la vérité historique (Le mythe national, l’histoire de France revisitée, 1987, Les éditions ouvrières).
Dans nos écoles, nous avons été élevés au lait de la France. Mais il était EMPOISONNE. Que de mensonges, que de souffrances, que de malheurs ! Les falsificateurs continuent leur travail de destruction, qui s’est accentué avec François MITTERRAND, et démultiplié depuis François Hollande. Des débiles mentaux détruisent nos identités à coups de pioches et de marteaux. Ils sont à l’oeuvre : VOUS LES CONNAISSEZ PAR LEURS NOMS, nous aussi. QUE FONT LES FRANCAIS ? QUE FONT LES BRETONS ? QUE FONT LES JEUNES ALSACIENS ???? RIEN. Certains TOUCHENT. Les autres rampent, comme des reptiles. Mes ennemis les pires dans mes travaux : LES BRETONS. Les vôtres : LES ALSACIENS. Du beau monde, en somme. [image: coluche. .jpg] [image: 1967 serment Nantes .png] LOUIS MELENNEC, dr en droit et en médecine, historien des sociétés.