L’abbé Wetterlé & l’architecture allemande

L’abbé Emil Wetterlé, écrivain germanophobe & ancien député du Landtag donne son avis sur l’architecture allemande de la période 1871-1918. Pourtant la Neustadt de la capitale alsacienne vient d’être classée par l’Unesco au patrimoine de l’humanité.

Arrivons à Strasbourg, « la ville merveilleuse »
(die wunderschoene Stadt), comme la qualifient les chansons allemandes.
Depuis 1871, les Allemands se sont appliqués à enlaidir Strasbourg. Nous trouvons l’architecture la plus bizarre dans les nouveaux quartiers, où ils s’étaient installés de préférence. L’ancien palais impérial, comme la gare, proclament le mauvais goût des conquérants barbares. Par contre l’Université a été richement dotée par eux.
Nous voilà à quelques kilomètres seulement du château de Hoch-Koenigsbourg, ancienne ruine féodale, qu’un caprice de Guillaume II a restaurée et dont, les constructions massives et inélégantes sont, un attentat contre le bon goût et contre
l’exactitude historique.
Pourquoi faut-il que les Allemands aient doté celle ville si aimable (Colmar) d’une gare qui est un vrai défi porté à la beauté, bien mieux, au bon sens ? Décidément, partout où ils ont passé, ces barbares ont semé la laideur avec l’oppression.
Les Allemands l’avaient compris et c’est pour cela qu’après avoir volé ce merveilleux jardin à la France, ils éprouvent une telle déconvenue en se voyant obligés à le rendre. Il nous reste à voir ce que ces barbares en avaient fait.

Source : Wetterlé, L’Alsace & la guerre

2 commentaires

  1. Les français critiquaient et racontaient des conneries sur les allemands qui en faisaient de même en les chargeant comme des mûlets.., c’était hélas de bonne guère. Avec le recul les faits parlent d’eux-mêmes, les commentaires sont presques superflus.

    Cordialement

  2. En toute objectivité, côté architecture, que l’on aime ou pas, les allemands ont su investir des sommes colossales, là où les français ont juste su traire les richesses locales. S’il fallait faire une photo avant/après; elle serait éloquente.

    On leur doit la plus belle gare de France, celle de Metz. L’agenouilliste a eu de meilleurs moments!

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