Jean-Jacques Waltz, dit Hansi est surtout connu pour ses superbes aquarelles pleines de sensibilité et ses gentils dessins cocardiers. Mais il a aussi produit de nombreuses œuvres racistes, haineuses, anti-germaniques que l’on essaie de faire oublier.
Hansi doit être un personnage politiquement correct dans une Alsace idéalisée, proprette et francophile.
La triste petite fille allemande sous la fenêtre à droite est gommée des produits commerciaux.
Avant sa période cocorico, Hansi pavoisait les maisons de ses dessins de drapeaux alsaciens « Rot und Wiss » (affiche pour la fête de la musique à Colmar en 1910).
Ce que l’on ne sait pas, et qui est soigneusement caché car cela fait mauvais genre : Hansi a édité en 1910 « Die Westmarken », (les marches de l’ouest) une revue pan-germanique qu’il illustrait.
Sur la couverture un dessin et une poésie germanophile de Hansi. On y voit le dragon tricolore français portant un képi militaire, abattu par un Don Quichotte allemand monté sur un cheval de bois. Une Alsacienne à genoux rend grâce à son sauveur.
Pages centrales de la revue : « Et l’Allemagne demeure le Peuple des Seigneurs du Monde.
Poème de la couverture:
Durant les guerres franco-allemandes, n’y avait-il pas de germaniphiles & autres collabos bons français ?
Valtz était ce qu’il était, c’est du passé.
Son art reste, comme est resté l’art de bien de mauvais français et autres citoyens du monde.
Waltz était un excellent aquarelliste et excellent graveur.